Thursday, April 25, 2024 15:44:59

Rs 22.00

Marquée par le début du conflit russo-ukrainien et par la sortie d’une crise sanitaire qui aura pris le monde en otage pendant près de 3 ans, l’année 2022 n’aura pas été de tout repos ! Des remous et des obstacles, tant à l’échelle internationale que nationale, qui n’auront en aucun cas entravé la progression de Terra !

« En 2022, nous avons observé une amélioration appréciable de nos résultats pour le groupe Terra », commente Henri Harel, Group Chief Finance Officer de Terra. Une amélioration qui s’expliquerait avant tout, selon lui, par un travail constant des équipes des différents clusters pour gagner en efficacité. « De nombreux facteurs nous ont aussi permis d’obtenir ces chiffres comme la réouverture des frontières ou encore l’augmentation du prix du sucre sur les marchés internationaux », renchérit Nicolas Maigrot, Chief Executive Officer du groupe.

En effet, le secteur cannier a pu connaître un souffle nouveau grâce au bon cours du prix du sucre sur le marché mondial.« De nombreux efforts ont aussi été accomplis pour baisser les coûts de production et gagner en productivité, que ce soit au niveau industriel ou au niveau agricole», explique Henri. Le résultat du secteur cannier montre un profit net de Rs 329 millions !

« Les résultats dans ce secteur ont toutefois été atténués par une contre-performance de notre investissement dans une société sucrière ivoirienne, Sucrivoire », poursuit-il. Retard de démarrage de l’usine en début de campagne sucrière, fabrication de sucre moins important à décembre 2022.

L’un des autres obstacles que le groupe a rencontré a été l’arrêt de production de Terragen pendant l’intercampagne sucrière 2022 en raison de la flambée du prix du charbon au début de la guerre en Ukraine, causant une perte opérationnelle de quelques Rs 77 millions.

« C’était une première dans l’histoire de la centrale qui, depuis plus de 20 ans, a fait preuve d’une production d’énergie irréprochable à un coût très compétitif », dit Henri. Après beaucoup d’efforts et de médiation entre Terragen et le CEB, la centrale a redémarré sa production fin avril 2023, laissant augurer une amélioration pour le reste de l’année.

« Pour atteindre ces résultats, nos équipes se sont données à fond et tous les clusters ont été performants. Cette année a été très difficile, mais réussie ! », ajoute Nicolas. Côté Grays, les effets de l’ouverture des frontières et du retour des touristes – près d’un million pour 2022 – se sont rapidement fait sentir ! « C’est un marché très compétitif, mais nous avons adopté une approche commerciale performante, ce qui explique ces bons résultats », dit Henri.

Le secteur foncier et immobilier, qui représente l’un des récents grands paris de Terra, a, lui aussi, porté ses fruits. Ventes de terres et de biens résidentiels bâtis, business district et bureaux à louer, infrastructures et espaces verts… « Les retours sont excellents et nos développements sont appréciés du public », souligne Nicolas. Côté loisirs, le musée de L’Aventure du Sucre a, lui aussi, pu reprendre pleinement ses activités avec la réouverture des frontières, contribuant à la réalisation d’un bénéfice net de Rs 292,6 millions pour le cluster Property & Leisure.

Avec la contribution de quelques autres investissements fructueux dans les services financiers, Terra enregistre globalement un bénéfice net de Rs 1,049.5 millions pour 2022, soit une croissance globale de 231,4 %. « Nous avons été agiles sur le marché financier pour négocier des emprunts à des taux compétitifs. Nous récoltons aujourd’hui les fruits des bonnes décisions prises il y a 6 ans, ainsi que ceux de la restructuration du secteur sucrier pour être plus compétitif » ajoute Nicolas.

« Ce bilan sain et solide, témoin de clusters résilients, augure une bonne année financière pour Terra et lui permet de disposer de toutes les ressources nécessaires pour entreprendre ses projets de développement et saisir de nouvelles opportunités d’investissement », continue Henri.

L’année 2023, marquée par un déficit sur le marché sucrier européen ainsi qu’une sécheresse en Europe, promet d’être une année intéressante pour le sucre local, malgré le manque d’eau et l’interdiction d’irriguer en début d’année. « En plus du secteur sucrier, l’un de nos points forts a été le travail acharné de nos équipes pour placer Beau Plan sur la carte de Maurice et en faire une destination reconnue. Mais il ne faut cependant pas s’endormir sur nos lauriers, car les prix du sucre baisseront dans un futur proche ; d’où l’importance de continuer à améliorer notre productivité. », conclut Nicolas.

Pari réussi !

Célébrée le 21 juin à travers le monde, la Fête de la musique est un rendez-vous musical immanquable… et Novaterra n’échappe pas à la règle ! Le cluster immobilier du groupe prévoit en effet une journée spéciale pour réunir les collaborateurs de Terra et les locataires du Business Park. Le point.

En juin, la musique est mise à l’honneur à Terra ! « Dans le cadre de la Fête de la musique, nous avons voulu organiser un événement novateur au Beau Plan Business Park qui s’adresse à toutes les personnes travaillant à Beau Plan, mais qui mettrait aussi en valeur les artistes de la région », explique Benjamin Gilot, Cultural Project Manager à Novaterra.

Le point de départ de cette journée : la Cantine, où se déroulera, de 8h à 9h, un petit-déjeuner avec café à volonté, accompagné d’un live musical. Après une matinée de travail, direction la Cantine pour casser de nouveau la croûte et se laisser transporter de 12h à 13h30 par un petit concert live.

C’est à 16h30 que commenceront les festivités autour d’un afterwork musical. « Une troisième performance marquera le point de départ de cette soirée, avant de passer le relais à un DJ jusqu’à 21h», poursuit Benjamin.

L’objectif de ce rendez-vous : développer la culture et créer du lien autour d’un événement chaleureux et divertissant. « Bien qu’il s’agisse avant tout de célébrer la musique, nous voulions créer aussi un get-together pour passer un bon moment tous ensemble », conclut-il.

La programmation détaillée de cet événement sera communiquée courant juin.

Le 29 avril 2022, Terragen arrêtait sa production d’énergie au charbon. Après un an de médiations et d’efforts de la part du CEB et de la centrale, cette dernière reprend pleinement ses activités le 30 avril 2023, au plus grand soulagement de ses collaborateurs. Enthousiastes, ces derniers se confient sur le retour à la normale.

Avril 2022 a été marqué, pour Terragen, par l’arrêt de ses opérations de production d’énergie au charbon. Si la centrale continue tout de même à produire de l’énergie à partir de bagasse et de paille de canne pour alimenter l’usine sucrière pendant la coupe, elle s’arrête de tourner en décembre, sans perspective précise sur la date du prochain redémarrage.

Cet arrêt ne veut pas forcément dire que les équipes ne travaillent plus. Alors qu’Eddy Jeanne, électricien à Terragen depuis 23 ans se concentre sur les réparations à effectuer, Vinesh Boyjonauth, ouvrier de l’exploitation depuis 2010, a, lui aussi, du pain sur la planche. « Même pendant l’arrêt, il y avait beaucoup de choses à faire comme s’occuper des échafaudages, du nettoyage… », se confie ce dernier.

Pour Jeffrey Bamboche, Responsable d’exploitation adjoint à la centrale, cette période a été très particulière. « Il nous a fallu être à l’écoute du personnel qui devait quand même travailler. Nous ne savions pas quand nos activités allaient reprendre, et cette incertitude constituait une pression supplémentaire pour les équipes », dit-il. Malgré cette situation difficile, Jeffrey n’a cependant pas pu s’empêcher de voir le verre à moitié plein et d’y trouver là une opportunité d’apprentissage.

« Nous avons dû apprendre à penser différemment », poursuit-il. Les équipes ont en effet dû faire preuve d’ingéniosité pour arriver à carburer sans charbon, une situation entraînant des contraintes supplémentaires sur des machines habituées à fonctionner autrement. « Nous avons aussi découvert certains aspects de notre travail que nous n’aurions jamais connus auparavant, comme, par exemple, le système de conservation des machines sur d’aussi longues périodes d’arrêt » ajoute-t-il.

Commence alors en janvier les travaux de maintenance en prévision de la coupe qui approche et le redémarrage de la centrale. « Les équipes se sont bien appliquées pour respecter les consignes, le cahier des charges et le délai des travaux afin de redémarrer dès que le feu vert serait donné », poursuit Jeffrey. Un accord est heureusement passé entre le fournisseur d’électricité et la centrale fin avril pour relancer les opérations de cette dernière dès le lendemain.

« Nous avons beaucoup de travail devant nous pour rattraper ce temps perdu, mais nous sommes tous très heureux de la reprise », dit Eddy. Même son de cloche chez Vinesh. « Après cette période extrêmement stressante, nous sommes motivés et contents de redémarrer », admet-il. Quant à Jeffrey, il est on ne peut plus optimiste pour le reste de l’année. « Les équipes ont su faire preuve de résilience durant cette période et sont, aujourd’hui, très enthousiastes de recommencer à travailler normalement. Il nous faut à présent maintenir cet élan et retrouver notre efficacité d’avant », conclut-il.

Un dessein qui sera, nous l’espérons, couronné de succès !

Portée par l’agence de communication Blast BCW et en continuité avec la campagne « Aret Bril Kann » de 2021, la campagne de sensibilisation « Yes We Kann » a connu, en 2022, un franc succès. En avril 2023, elle remporte même un Gold SABRE Award et un certificat d’excellence lors des Africa SABRE Awards, l’une des compétitions les plus connues dans le monde des relations publiques. Zoom.

En 2020, le bilan touchant aux incendies dans les cannes est catastrophique : plus de 1 000 hectares brûlés sont dénombrés ! En 2021, pour changer la situation, une campagne de sensibilisation est lancée par Terra, la SWAN, la police et les pompiers, en partenariat avec l’agence de communication Blast BCW. « Il y avait un réel besoin d’éduquer la population quant à l’impact de ces feux sur la société, que ce soit pour l’environnement, le voisinage, ou encore l’économie », explique Emeric Vigier de Latour, Communications Manager à Terra.

La campagne porte très vite ses fruits puisque l’on ne compte, à la fin 2021, que quelque 110 hectares brûlés. En 2022, Alteo se joint aussi à la campagne, étendant la zone d’impact de la nouvelle campagne, « Yes We Kann ». Cette dernière opte pour un angle d’attaque plus ambitieux : au-delà de la sensibilisation aux conséquences des incendies intempestifs, « Yes We Kann » entend aussi revaloriser le secteur sucrier.

« On a tendance à percevoir l’industrie cannière comme une sunset industry alors que c’est un secteur extrêmement moderne, vivant et prometteur », ajoute-t-il. Drones, machines intelligentes, GPS, agriculture de précision, parité… L’univers de la canne ne cesse en effet d’évoluer avec son temps ! C’est un travail colossal qui attend les acteurs de cette campagne qui sera diffusée sur tous les médias. L’objectif : donner un aperçu moderne de l’industrie cannière à travers son avancement technologique, mais aussi l’évolution de ses métiers.

« C’est une campagne 360° qui a nécessité une réflexion collective avec nos différents talents dans l’objectif d’avoir un impact significatif et positif sur l’humain avant tout », dit Lekha Seebaluck, Managing Director chez Blast Communications. Un choix audacieux qui s’avère fructueux : en plus d’une réduction considérable des incendies dans les champs de canne, la campagne remporte, en avril 2023, un Gold SABRE Award et un certificat d’excellence aux Africa SABRE Awards, prestigieuse compétition bien connue du monde des relations publiques, récompensant les projets les plus innovants.

« L’industrie sucrière a fait partie de ces secteurs qui ont largement contribué à l’économie mauricienne et, par extension, au développement du pays. #YesWeKann avait pour objectif de valoriser cette industrie, démontrer son rôle dans la transition énergétique et aussi mettre en avant toutes les opportunités inhérentes pour encourager les jeunes à y faire carrière. C’était une belle campagne à laquelle nous avons pris plaisir à collaborer », poursuit-elle.

Cette récompense vient donc appuyer le succès d’un travail effectué main dans la main et laisse profiler une campagne 2023 tout aussi réussie !

S’étant tenue sur deux week-ends d’avril, Terra Career Connect, la nouvelle campagne de recrutement signée Terra a dépassé toutes les attentes de ses organisateurs ! Composée de deux stands interactifs placés en face du supermarché Intermart au Mahogany Shopping Mall, c’est en allant à la rencontre des gens qu’elle a su faire la différence. Bilan.

« Nous avons entamé notre Terra Career Connect avec un peu d’appréhension », avoue Sharonne Jaquette-Miner, HR Manager – Projects and Services chez Terra. En effet, depuis la pandémie de Covid-19, le monde du travail a connu des changements drastiques à tous les niveaux du recrutement. « Il y a eu des prises de conscience, des changements en matière de priorités et d’exigences, ou encore des opportunités de travail plus intéressantes à l’étranger », poursuit-elle.

Avant la campagne, les équipes de ressources humaines visent 150 applications. Sharonne, optimiste, met la barre un peu plus haut et espère atteindre les 500 applications. Au final,suite à la campagne de communication, ce sont 908 applications – 419 sur place et 489 en ligne – qui sont récoltées, un résultat inattendu pour les organisateurs. « Nous avons été agréablement surpris par le succès de notre campagne de recrutement, qui a été une véritable réussite ! », dit Sharonne.

Pour elle, si l’information a été efficacement relayée sur les réseaux sociaux, la presse et à la radio, la présence des différentes équipes a certainement joué en leur faveur. En plus des équipes des ressources humaines – Group HR Terra, HR Terragri et HR Grays –, les employés de Terragri ont eux aussi joué le jeu et répondu présents. « L’implication de l’équipe d’agriculture sur place a fait une réelle différence car les personnes qui venaient s’enquérir de métiers assez techniques pouvaient discuter avec des collaborateurs mieux renseignés », ajoute-t-elle.

Une fois la campagne terminée, c’est un travail de longue haleine qui commence car les équipes de ressources humaines doivent passer sur près d’un millier d’applications. « Nous y travaillons toujours. Cela prend du temps, mais nous avons déjà eu de très belles surprises », confie Sharonne. En effet, les entretiens ont commencé et une personne a déjà été recrutée !

Une initiative qui promet d’être fructueuse !

Prévu pour juillet 2023, The Strand est une offre d’entreprise ambitieuse : 46 bureaux, répartis sur trois blocs de deux à trois étages, et un cadre de travail exceptionnel. S’il reste encore discret quant au projet en lui-même, Steve Maudrame, Operations Manager à The Strand, nous révèle un bref aperçu de la dernière innovation de Beau Plan.

À deux mois de la livraison, The Strand, composé de bureaux acquis et en location, promet bientôt d’afficher complet ! « Nous sommes déjà à 65 % de remplissage », confie Steve. La prochaine étape : attendre que les bureaux soient livrés par les contracteurs et que les locataires prennent leurs quartiers pour que son équipe puisse prendre le relais. « Les équipes sur le site ainsi que celles s’occupant de la gestion de projet mettent tout en œuvre pour que le bâtiment soit livré dans les délais impartis. Nous sommes impatients de voir le résultat », poursuit-il.

Il s’agit d’un projet qui porte une certaine âme. Inspiré du concept « Work in Beau Plan », il y plane la promesse d’un lifestyle assez particulier. « Nous possédons une véritable culture à Novaterra, c’est ce que nous vivons au quotidien et que nous aimerions ramener à The Strand pour le faire vivre aux autres », explique Steve.

Axé sur trois piliers – positivité, engagement et collaboration –, The Strand offre un cadre singulier, au milieu de la verdure de Beau Plan. « On peut s’y reconnecter à la nature, à soi, mais aussi aux autres », dit-il. Cantine, amphithéâtre, deck surplombant le lac, halls… De nombreux espaces sont en effet dédiés à la rencontre. « Nous voulions avant tout créer un lieu de vie, où l’on ramène de sa personne et où l’on interagit avec les autres », conclut Steve.

Un projet qu’il nous tarde de voir !