Friday, April 19, 2024 15:45:00

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À la conquête de nouvelles cultures

À Terra, le progrès est un axe de développement clé. Zoom sur nos opérations de diversification avec Sébastien Mamet, General Manager (Agriculture) de Belle Vue.

« L’activité principale de Terra est la canne. Elle prend 95 % de nos ressources », explique Sébastien Mamet. Pourtant, la diversification a toujours existé en filigrane dans les opérations du groupe. La culture de légumes – principalement de pomme de terre et d’oignon, mais aussi de pistache, de giraumon, de melon d’eau et de carotte – s’y fait d’ailleurs depuis plusieurs années.

« Nous nous sommes lancés dans la culture vivrière pour participer à l’effort lancé pour assurer l’autosuffisance du pays », dit-il. Cette initiative se montre rapidement profitable : aujourd’hui, près de 100 hectares sont dédiés, chaque année, à la culture de légumes. « Notre objectif est de continuer sur cette lancée en misant sur une légère progression annuelle ».

Au-delà de cette activité, Terra se démarque aussi par sa capacité à innover et se lancer de nouveaux défis. La noix de macadamia, dont la popularité ne cesse de croître à l’international, représente l’une des dernières initiatives lancées par la Chambre d’Agriculture. Terra s’y essaie donc aussi : en 2020, 624 arbres sont plantés sur 2 hectares. « Nous sommes encore en phase expérimentale et attendons la récolte prévue dans trois ans pour voir si nous allons poursuivre en ce sens », partage Sébastien. L’idée : pouvoir se positionner face à des acteurs mondiaux comme, par exemple, l’Afrique du Sud. « Si les données agronomiques sont satisfaisantes, nous investirons dans les usines et les champs pour augmenter notre production », continue-t-il.

Fidèle à ses engagements en matière de responsabilité et de durabilité, Terra s’efforce aussi d’explorer d’autres pistes pour produire de l’énergie verte, notamment avec ses nouvelles plantations d’eucalyptus. Ces arbres, connus pour leur croissance rapide, ne demandent que peu d’eau, d’engrais et autres soins. Une solution donc économique, mais aussi écoresponsable. « Nous attendons encore que le gouvernement finalise le “Biomass Framework”, qui viendra structurer cette électricité verte et y mettre un prix », explique Sébastien. Une fois le feu vert donné et les arbres arrivés à maturité, le bois pourra être récolté et transformé en pellets qui seront ensuite acheminés à la centrale thermique pour y faire de l’électricité.

Une chose est sûre : le groupe ne compte pas s’arrêter de progresser et d’innover. « Notre stratégie sur le long terme est de poursuivre la culture de légumes et notre participation à l’autosuffisance alimentaire du pays, mais aussi de continuer à explorer de nouveaux produits agricoles… Pourquoi pas le cannabis médical si les études sont favorables ? », conclut Sébastien.

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