Friday, April 19, 2024 15:45:00

Rs 22.00

Ceux qui travaillent à Terragen s’accorderont tous pour le dire : ici, les journées ne se ressemblent pas, et sont toutes plus trépidantes les unes que les autres ! Car pour assurer la production d’électricité de la centrale et de la sucrerie, sans oublier le CEB, l’usine ne s’arrête jamais de tourner. Zoom sur une journée type dans la vie de cette usine.

6h00 : Les 12 heures du quart de nuit sont écoulées. L’équipe d’exploitation présente sur le site laisse la place à l’équipe d’exploitation de jour. Composée d’un chef de quart, d’un chef de bloc et d’un agent d’exploitation, elle accueille une quatrième personne, un gratteur, dont le rôle est d’alimenter les chaudières avec de la bagasse lors de la période de coupe – qui s’étend de juillet à décembre. Pour que tout se déroule sans anicroche, Terragen s’assure d’avoir une équipe d’exploitation en permanence sur le site tout au long de l’année et une équipe d’astreinte, renouvelée chaque semaine.

7h30 : Les employés arrivent sur le site et se préparent à entamer leur journée de travail. On passe en revue les événements de la veille, les demandes de service qui ont été notées, les interventions techniques qui ont été faites ou qui sont à faire. Les travailleurs participent alors à ce que l’on appelle un « Quick Risk Analysis », à mi-chemin entre un point de sécurité et une évaluation des équipements.

8h00 : Le chef de quart, un cadre, les préparateurs mécanique et électrique ainsi que les techniciens mécanique et électrique se réunissent pour revoir en profondeur les tâches à accomplir et discuter des mesures de sécurité à adopter et des risques liés à de telles activités. Cette recherche constante d’amélioration quant à la sécurité et au bon roulement de l’usine est un engagement important pour Terragen : la minimisation des dangers sur le site est primordiale.

8h30 : Une fois posé le planning des tâches à accomplir, les chargés de travaux récupèrent un ​work permit avec le chef de quart. En effet, chaque opération est soumise à une analyse rigoureuse des risques liés à cette dernière avant d’être autorisée. La sécurité des employés et le bon déroulement des activités étant deux priorités, la moindre opération doit être dûment revue et approuvée avant d’être lancée.

8h45 : Le mercredi est un jour spécial car tous les employés se réunissent dans l’atelier mécanique pour un « quart d’heure sécurité ». L’objectif : travailler à l’amélioration des mesures de sécurité, favoriser la communication et discuter de thèmes préalablement choisis. Loin d’être une simple leçon de prévention, le quart d’heure sécurité est une session d’échange où chaque travailleur est invité à partager ses pensées et idées.

9h00 : On se détend autour d’une bonne tasse de thé avant de bien démarrer les activités. Après cette pause de 15 minutes, le temps est venu de se mettre au travail. Les équipes de mécaniciens et d’électriciens s’affairent : il faut s’occuper de telle machine, vérifier les pièces de tel équipement, se pencher sur les améliorations à faire, sur les pièces à commander… Le travail est colossal. Pour Rajpal, préparateur mécanique, Sawmy, technicien électrique et Anesh, préparateur électrique, le quotidien ne connaît pas la routine : les travaux à accomplir ne s’arrêtent jamais ! Travailleurs aguerris, ils connaissent l’usine comme leur poche et savent la faire rouler d’une main de chef. Leur secret ? La complémentarité de leurs deux équipes.

12h00 : Après une matinée agitée, c’est l’heure d’une pause bien méritée ! Les travailleurs se retrouvent le temps du déjeuner et se détendent autour d’un bon jeu de dominos.

13h00 : La course reprend. On vérifie les vannes, les clapets, les moteurs, l’alimentation électrique du site… On organise les ​servicings​ , on revoit les projets destinés à améliorer le travail sur le site – telle que la récente remise à niveau du système incendie. Après la coupe, l’usine roule au charbon. Mais durant la période de coupe, c’est un autre circuit, celui de la bagasse, qui vient s’ajouter à celui du charbon. « Les travaux sont multipliés par 4, 5 et même 6 ! », plaisante Rajpal.

16h30 : Après une dure journée de labeur, les travailleurs rentrent chez eux. L’équipe d’exploitation alors présente reste sur place et attend la relève qui arrivera à 18h.

Malgré ses hauts et ses bas, 2020 a été une année créative et riche en nouveautés chez Grays ! Le leader en production de spiritueux a concocté des projets variés. Retour sur les nouveautés qui ont marqué 2020.

La New Grove Vintage Trilogy aux couleurs mauriciennes

Cette fin d’année a été élégamment ponctuée par un hommage à notre terre natale et un retour émouvant sur l’histoire du rhum – et de Grays – à Maurice. La trilogie New Grove Vintage propose ainsi trois rhums vieux traditionnels travaillés aux saveurs de notre île, fruits harmonieux d’un savoir-faire local propre. « Nous avons de magnifiques millésimes dans nos chais et souhaitions mettre en avant nos rhums hors d’âge. Nous avons choisi trois années particulières pour leur diversité organoleptique et avons souhaité mettre sur le devant de la scène trois lieux qui nous sont chers quant à leur lien avec nos rhums », explique Florence, Responsable Rum Marketing chez Grays Ltd.

Le Ville Bague Vintage 2004, vieilli pendant 16 ans dans des fûts neufs de chêne français et dans d’anciens fûts de cognac, a été nommé après le Domaine de La Villebague, faisant honneur à la première sucrerie établie sur l’île en 1740. Ce rhum, qui célèbre la tradition et la mémoire du temps passé, propose sous sa robe dorée de fortes notes fruitées, quelques touches de fruits secs et de tabac et une fin de bouche tout en délicatesse, marquée par des arômes de poivre gris et de tabac.

Le Belle Vue Vintage 2005, hommage à la vision avant-gardiste de la Société Harel Frères qui, en 1838, vit le potentiel du domaine sucrier de Belle Vue, présente quant à lui une explosion de saveurs agréablement fruitées. Vieilli durant 15 ans dans des fûts neufs de chêne français et dans d’anciens fûts de cognac, il propose, à l’image de notre île, de fortes tonalités de fruits exotiques pour une fin de bouche marquée par de puissantes notes de fleurs blanches et de fruit de la passion.

Enfin, le Beau Plan Vintage 2007 célèbre, quant à lui, l’emplacement iconique de Grays Distilling Ltd et du Chai de l’Isle de France – le chai de vieillissement de New Grove. Vieilli dans des fûts neufs de chêne français et dans d’anciens fûts de cognac pendant 13 ans, le Beau Plan Vintage 2007 possède une sublime robe ambrée qui cache d’exquises notes de fruits exotiques, avec, en fin de bouche, de chaleureux parfums de mangue et de beurre.

Le rhum Equiano, né d’une collaboration insolite

Issu du métissage des savoir-faire des deux plus grands piliers de production de rhum au monde, le rhum Equiano a de quoi époustoufler. Nommé en hommage à l’ancien esclave et abolitionniste Olaudah Equiano, il se veut fort et libre d’esprit. « Equiano est un assemblage de deux rhums de haute qualité, sélectionnés par les grands connaisseurs que sont Ian Burrel et Richard Seale », nous confie Loïc Lionnet, maître de chai à Grays Ltd. « Nous sommes fiers de pouvoir faire partie de ce projet qui récompense Grays pour son travail acharné au niveau des rhums de qualité, mais qui récompense surtout l’île Maurice pour son savoir-faire local », continue-t-il. D’abord vieilli pendant une dizaine d’années à Maurice dans des fûts de chêne français (préalablement utilisés pour vieillir le cognac), Equiano s’embarque ensuite pour La Barbade, où il sera mûri et affiné sous l’œil expert de Richard Seales, célèbre maître de chai de la distillerie Foursquare. En bouche, il présente de délicieuses notes de fruits noirs, notamment de prune et de raisin confit, et offre une fin de bouche doucement épicée. Principalement destiné au marché international, le rhum Equiano sera disponible à Maurice en quantité limitée dans le courant de l’année.

Grays se met à la page

Alors que le numérique prend son essor à Maurice, Grays se met à la page et rejoint deux applications destinées à recenser les meilleurs rhums au monde. L’application Rum Tasting Notes offre, par exemple, plus de 7 000 références de rhums à travers le monde et propose aux consommateurs de tenir une sorte de « journal numérique » de leurs avis et impressions. Les utilisateurs peuvent ainsi évaluer le rhum goûté, écrire une fiche détaillée de leur expérience et la partager avec les autres utilisateurs.

L’application Wikirum se présente, quant à elle, comme une base de données participative où l’on peut scanner le code-barres du produit et obtenir toutes les informations à son sujet. Un ​must​ pour les aventuriers gustatifs qui ne veulent pas trop se mouiller !

« À l’heure où le numérique est plus que prisé, il était important de continuer à mettre nos rhums, ainsi que notre origine – Maurice –, en avant et de partager le maximum d’informations aux utilisateurs des applications. Un consommateur averti et informé a plus de chances de découvrir et consommer nos rhums lorsqu’ils sont présents sur la toile », conclut Didier Noël, Export Manager chez Grays Ltd.

2020, quelle année !

Qui aurait pu prévoir, même dans le pire des scénarios, une année aussi mouvementée ? Depuis la Seconde Guerre Mondiale, c’est la première fois que le monde s’arrête, faisant vaciller nos acquis… Avec, c’est certain, des stigmates laissés pour les années à venir. L’arrivée du vaccin nous donne des raisons d’espérer des jours meilleurs, mais gardons les pieds sur terre : la pente sera raide.

État insulaire, l’île Maurice est plus particulièrement touchée par les conséquences de cette pandémie. Comme nos aînés ont su le faire avant nous, il est aujourd’hui de notre devoir de reconstruire une nation meilleure, avec la confiance et l’optimisme qui nous caractérisent. Nous avons la capacité de façonner une île plus solidaire, en harmonie avec notre société et notre environnement.

Mais avant cela, dressons un bilan de ce que nous a apporté cette année, tant en matière de challenges que de réussites.

2020 nous a rappelé l’importance de l’industrie sucrière dans le paysage mauricien. Il va sans dire que chez Terra, nous avons toujours cru au secteur cannier et avons beaucoup investi pour améliorer constamment notre compétitivité. Une meilleure valorisation de la biomasse et la digitalisation de nos activités agricoles et industrielles laisse deviner de belles perspectives, et me permettent d’affirmer : « Je crois en notre avenir ». Cet avenir, nous sommes aujourd’hui prêts à l’envisager sous un jour nouveau : l’intelligence artificielle nous aidera à devenir encore plus compétitifs, tout en renforçant nos actions de préservation de l’environnement.

Cette année a aussi marqué, pour Terragen, le prolongement, pour une durée de 5 ans, du contrat qui nous lie au CEB. Notre vision en la matière est concrète : augmenter de 50% notre part d’énergie renouvelable dans le futur. Nous espérons vivement que les autorités se montreront sensibles à notre proposition.

Malgré une année sans touristes, Grays a su faire preuve d’une grande résilience. Le confinement nous a appris que nous pouvons faire plus, avec moins. Ici aussi, l’intelligence artificielle sera capitale pour le futur afin de mieux connaître et comprendre nos clients, et anticiper leurs attentes.

2020 nous a donné un bel aperçu de ce que Beau Plan deviendra. Malgré la fermeture de nos frontières et les retards des projets qui en ont découlé, l’engouement est toujours bien présent. L’ouverture du Mahogany Shopping Promenade en mars prochain et la construction de la première phase de Mango Village, ainsi que de nos ​Lakeside Offices​ , donneront à la région un nouveau visage – et ceci avec l’intégration évidente de la société qui nous entoure, et dans le respect de notre environnement.

J’ai une pensée particulière pour l’Aventure du Sucre, dont l’activité au musée a dû s’arrêter du jour au lendemain. Je félicite vivement l’équipe qui a su se réinventer durant ces jours difficiles, sans se décourager.

Nous avons la chance d’appartenir à un groupe résilient qui continue à investir même dans les moments les plus difficiles. Dans cette optique, Terra Foundation – qui vient de fêter ses 10 ans – sera encore plus présente pour accompagner les plus démunis durant ces temps complexes. Comme nous l’avons vu en 2020, la solidarité entre citoyens doit, et devra, être de mise.

Enfin, fidèles à l’essence de Beau Plan, nous continuerons cette année et celles à venir d’attirer toujours plus de talents au sein de notre Creative Park et de notre musée, afin de donner à l’art et à la culture leur vraie place dans notre société.

Si je devais résumer mon état d’esprit pour cette nouvelle année en quelques mots, je dirais simplement que :
– Nous croyons en la créativité, l’innovation et la technologie,
– Plus que jamais, le respect de notre environnement est au cœur de nos actions,
– La solidarité est notre moteur pour une société juste, solidaire et unie.

En d’autres mots, vivons nos valeurs pleinement !

Respect, Passion, Intégrité, Ténacité et Innovation

Belle année 2021 à tous,

Nicolas Maigrot

Situé en bordure d’un lac au cœur de la future Smart City, le Mahogany Shopping Promenade est l’impulsion qui dynamisera la vie à Beau Plan. En attendant de pouvoir vous en dire davantage sur ses différentes offres, voici 5 bonnes raisons de guetter avec impatience son ouverture prochaine !

1. La nature sur le devant de la scène

Le Mahogany Shopping Promenade se veut un espace hybride où extérieur et intérieur se fondent pour créer le ​lifestyle de demain. Construit autour de son mahogany centenaire éponyme, aux abords d’un lac paisible ​et avec plus de 25 000 arbres plantés​, ce lieu représente une véritable ode à la vie, respectant la nature environnante tout en la valorisant et en l’intégrant dans tous les aspects du projet. Synonyme de douceur de vivre, on vient ici respirer et se ressourcer.

2. Un lieu chargé de l’histoire de Terra

Le Mahogany ne magnifie pas seulement son patrimoine naturel – il célèbre aussi son patrimoine culturel. À l’image des projets imaginés par Novaterra dans la région, où le patrimoine du groupe a été réhabilité pour créer, notamment, les écuries de Mon Rocher, l’atelier Mavros, le Beau Plan Business Park ou encore le Creative Park, le futur ​retail park intègre des matériaux naturels et puise son essence dans son environnement. Il vise ainsi à proposer une expérience unique, ouvrant un dialogue permanent entre passé et présent.

3. Un projet humain et inclusif

Le Mahogany, c’est aussi un lieu où il fait bon vivre ensemble et où la richesse des vécus et où le partage d’émotions s’entremêlent pour créer une expérience multidimensionnelle. Car c’est grâce à ses habitants et travailleurs, et à tous ceux qui ont contribué à façonner l’âme de Beau Plan, que ce projet a pu voir le jour. En ce sens, le Mahogany Shopping Promenade vise à créer des opportunités pour paver la voie vers un avenir florissant pour la région.

4. Quand authenticité rime avec créativité

Au Mahogany, l’étincelle créative de chacun est invitée à s’exprimer librement. En mobilisant les savoir-faire, le futur ​retail park désire créer une pépinière d’artisans en tous genres, de l’art à la gastronomie, en passant par les loisirs, pour imaginer ensemble un endroit où l’on se fait plaisir, et où le partage et la découverte prennent tout leur sens.

5. Une architecture contemporaine réfléchie

Le Mahogany est un lieu vivant, ouvert au monde, où l’âme flâne en douceur… La philosophie de l’endroit ? Conjuguer le bien-être de ses visiteurs avec un développement durable. Avec ses grandes ouvertures sur le lac et la nature environnante​, ses toitures en pointes, briques et pierres, le Mahogany se dote d’un style épuré et de galeries aérées où il fait bon vivre.

Nous vous en dirons bientôt plus sur l’ouverture imminente du Mahogany Shopping Promenade et ses offres de shopping, restauration et loisirs !

Qu’ils soient accidentels, criminels ou intentionnels, les incendies dans les champs de canne à sucre sont récurrents à l’île Maurice. Pour la sécurité de tous, le groupe Terra lutte pour leur éradication. Yovani Assirvaden, Chief Security Officer de Terra Milling, nous en dit davantage.

Longtemps appliqué pour faciliter la coupe, le brûlage des champs de canne comporte pourtant son lot de dangers, en plus d’être nocif pour l’environnement. C’est pourquoi cette pratique est aujourd’hui de plus en plus restreinte et surveillée par les autorités.

Les lourdes conséquences des incendies criminels

En effet, cela demeure courant sur notre territoire. À cela, plusieurs raisons – du besoin d’accélérer ou prioriser la coupe de certains champs, à celui de pénaliser l’activité concurrentielle. Une pratique aussi condamnable que risquée : mal contrôlé, un incendie peut rapidement virer au drame.

Les incendies criminels provoquent en outre des dégâts considérables sur l’activité des planteurs. « En plus d’avoir des répercussions sur les repousses (mauvaise irrigation, prolifération des mauvaises herbes faute de paillis…), la marche de la coupe est fortement affectée par ces incendies, nous confie Yovani. L’estimation de la quantité de canne à récolter pour la campagne en cours est faussée et l’on se retrouve avec des champs de canne immatures, pauvres en sucre. Ces incendies sont un vrai poids pour notre industrie. »

Entre contrôles stricts et lutte anti-incendies

La politique de Terra est intransigeante en matière d’incendies criminels : les pyromanes pris sur le fait seront remis aux autorités compétentes, avec qui le groupe collabore pour stopper ce délit puni par la loi. Pour cela, une équipe de permanence constamment sur ses gardes assure la sécurité des différents sites 24/7 depuis le poste d’observation de Maison Blanche, avec camion citerne de 21 000 L d’eau à disposition et deux autres camions basés à Belle Vue. En cas d’incendie détecté, l’équipe de sécurité est appelée pour extinction nocturne, et le jour, l’aide des pompiers est sollicitée.

En parallèle, le groupe a, quant à lui, quasiment mis fin au brûlage de ses champs. Cette mesure ultime n’est effectuée que pour certaines terres. « Cela s’effectue dans des conditions de sécurité optimale, raconte Yovani. Nous démarquons les champs à brûler, identifions au préalable les zones sensibles (voies publiques, maisons, câbles d’électricité, etc.) et planifions soigneusement le moment en fonction de la force et de la direction du vent, mais aussi l’horaire (tôt le matin ou tard dans la soirée, à la chute des températures). Enfin, nous alertons les autorités concernées afin d’éviter tout risque. »

Ceux qui travaillent à Terragen s’accorderont tous pour le dire : ici, les journées ne se ressemblent pas, et sont toutes plus trépidantes les unes que les autres ! Car pour assurer la production d’électricité de la centrale et de la sucrerie, sans oublier le CEB, l’usine ne s’arrête jamais de tourner. Zoom sur une journée type dans la vie de cette usine.

6h00 : Les 12 heures du quart de nuit sont écoulées. L’équipe d’exploitation présente sur le site laisse la place à l’équipe d’exploitation de jour. Composée d’un chef de quart, d’un chef de bloc et d’un agent d’exploitation, elle accueille une quatrième personne, un gratteur, dont le rôle est d’alimenter les chaudières avec de la bagasse lors de la période de coupe – qui s’étend de juillet à décembre. Pour que tout se déroule sans anicroche, Terragen s’assure d’avoir une équipe d’exploitation en permanence sur le site tout au long de l’année et une équipe d’astreinte, renouvelée chaque semaine.

7h30 : Les employés arrivent sur le site et se préparent à entamer leur journée de travail. On passe en revue les événements de la veille, les demandes de service qui ont été notées, les interventions techniques qui ont été faites ou qui sont à faire. Les travailleurs participent alors à ce que l’on appelle un « Quick Risk Analysis », à mi-chemin entre un point de sécurité et une évaluation des équipements.

8h00 : Le chef de quart, un cadre, les préparateurs mécanique et électrique ainsi que les techniciens mécanique et électrique se réunissent pour revoir en profondeur les tâches à accomplir et discuter des mesures de sécurité à adopter et des risques liés à de telles activités. Cette recherche constante d’amélioration quant à la sécurité et au bon roulement de l’usine est un engagement important pour Terragen : la minimisation des dangers sur le site est primordiale.

8h30 : Une fois posé le planning des tâches à accomplir, les chargés de travaux récupèrent un ​work permit avec le chef de quart. En effet, chaque opération est soumise à une analyse rigoureuse des risques liés à cette dernière avant d’être autorisée. La sécurité des employés et le bon déroulement des activités étant deux priorités, la moindre opération doit être dûment revue et approuvée avant d’être lancée.

8h45 : Le mercredi est un jour spécial car tous les employés se réunissent dans l’atelier mécanique pour un « quart d’heure sécurité ». L’objectif : travailler à l’amélioration des mesures de sécurité, favoriser la communication et discuter de thèmes préalablement choisis. Loin d’être une simple leçon de prévention, le quart d’heure sécurité est une session d’échange où chaque travailleur est invité à partager ses pensées et idées.

9h00 : On se détend autour d’une bonne tasse de thé avant de bien démarrer les activités. Après cette pause de 15 minutes, le temps est venu de se mettre au travail. Les équipes de mécaniciens et d’électriciens s’affairent : il faut s’occuper de telle machine, vérifier les pièces de tel équipement, se pencher sur les améliorations à faire, sur les pièces à commander… Le travail est colossal. Pour Rajpal, préparateur mécanique, Sawmy, technicien électrique et Anesh, préparateur électrique, le quotidien ne connaît pas la routine : les travaux à accomplir ne s’arrêtent jamais ! Travailleurs aguerris, ils connaissent l’usine comme leur poche et savent la faire rouler d’une main de chef. Leur secret ? La complémentarité de leurs deux équipes.

12h00 : Après une matinée agitée, c’est l’heure d’une pause bien méritée ! Les travailleurs se retrouvent le temps du déjeuner et se détendent autour d’un bon jeu de dominos.

13h00 : La course reprend. On vérifie les vannes, les clapets, les moteurs, l’alimentation électrique du site… On organise les ​servicings​ , on revoit les projets destinés à améliorer le travail sur le site – telle que la récente remise à niveau du système incendie. Après la coupe, l’usine roule au charbon. Mais durant la période de coupe, c’est un autre circuit, celui de la bagasse, qui vient s’ajouter à celui du charbon. « Les travaux sont multipliés par 4, 5 et même 6 ! », plaisante Rajpal.

16h30 : Après une dure journée de labeur, les travailleurs rentrent chez eux. L’équipe d’exploitation alors présente reste sur place et attend la relève qui arrivera à 18h.

Cette année, nous avons décidé de donner une bouffée d’air frais à l’esthétique de 20/vin. Découvrez le nouveau look moderne et allégé de nos enseignes et de notre site web.

Notre philosophie est aujourd’hui devenue notre slogan : 20/vin, c’est une vitrine sur l’Art de Vivre et le partage de produits de qualité, d’expériences inoubliables, de l’art du vin et de la gastronomie.

Cette passion pour l’art de vivre se transmet dans notre univers visuel que nous voulons à la fois élégant et moderne, léger et surprenant.

Nous vous présentons en exclusivité les images originales qui viennent composer la nouvelle identité visuelle de 20/vin. Ceci n’est qu’un petit aperçu ; gardez les yeux grands ouverts pour le lancement officiel de notre ​rebranding en 2021. N’hésitez pas à nous partager vos premières impressions !

Chez Grays depuis quatre ans, elle a endossé la responsabilité de Retail Manager depuis mars 2020. Fleur Edel Seebundhun nous raconte son parcours, le quotidien de son métier et les défis relevés pendant le confinement.

En tant que Head of Operations, Fleur est à la tête des opérations de onze caves 20/vin, trois ​magasins l’Occitane, une enseigne de Colors, une enseigne Cocoon et une de Mac. Ses responsabilités comprennent l’entretien des magasins, le suivi de la comptabilité, l’accompagnement de nos commerciaux sur les conseils et la vente, mais surtout le bon fonctionnement des ressources humaines, soit 60 employés dans nos diverses enseignes. Elle commence à peine ses fonctions en mars qu’elle se retrouve face à un défi de taille : le confinement prend soudainement effet à la fin du mois. En un temps record, elle met en place avec ses collègues notre plateforme en ligne ​Grays Home Delivery et gère une équipe stressée par la fermeture forcée des magasins. Heureusement, c’est un défi qu’elle relève haut la main grâce à son expérience et son sens du travail en équipe, acquis durant sa belle carrière dans la sommellerie.

Née en Alsace, Fleur s’inscrit à l’école hôtelière à 18 ans avec pour ambition de se lancer en cuisine. Le désir du contact avec le client se manifeste rapidement et elle passe au service en salle, avant de décrocher un poste de commis sommelier en Corse. C’est dès lors qu’elle découvre sa passion et termine sa formation avec une mention sommellerie plutôt que la mention bar prévue initialement. Elle s’envole dès lors pour l’île Maurice, puis passe quelques mois aux Maldives avant de s’installer sept ans aux Seychelles avec les hôtels Constance. Sur ces côtes, Fleur et son époux Nirmal accueillent leur premier enfant.

C’est le souci d’offrir le meilleur avenir à son fils qui la ramène à Maurice, où elle rejoint l’équipe des caves de 20/vin en tant que sommelière. Ce nouveau poste demande un rythme de travail différent et une autre approche du client : « dans les hôtels, il y a un contact plus rapproché avec le client. On prend le temps de faire des dégustations, de parler des régions viticoles et des vignerons. En magasin, les dégustations sont moins courantes et les clients sont souvent plus pressés par le temps. » Lors de son parcours chez nous, Fleur marque notre équipe et notre clientèle de par son talent pour la formation. Ces formations lui permettent de partager ses connaissances et sa passion pour son métier.

Si ses nouvelles responsabilités ne lui donnent plus le temps de former nos équipes, elle insiste qu’elles doivent continuer. Après tout, l’âme du vin se trouve dans le plaisir du partage. Pour dynamiser cet univers, Fleur monte avec son équipe un projet Coup de Cœur pour 2021, avec des vins en éditions limitées, des dégustations en accords mets & vins, des découvertes uniques qui donnent tout son sens à notre philosophie autour de l’art de vivre.

Pour Fleur, il est primordial que le client de 20/vin se sente chez lui quand il vient en cave. Son premier conseil aux clients qui se rendent en magasin ? « Exprimez-vous avec le cœur. Pour vous faire une bonne recommandation, nos commerciaux vous poseront plusieurs questions car nous avons besoin d’un maximum d’informations. N’ayez pas peur de parler à votre représentant ou de lui poser des questions, car dans le vin, il n’y a pas de questions bêtes. Nos équipes sont formées à être à l’écoute des besoins de nos clients et j’ai entièrement confiance en leurs compétences. »

Si la journée, Preety Baboo assume haut la main ses responsabilités au sein de l’usine de Terra Milling, le reste du temps, cette Assistant Electrical and Automation Manager se transforme en véritable rat de bibliothèque.

Passion héritée de ses parents dès sa plus tendre enfance, elle dévore les livres, tous styles confondus : bandes dessinées, fictions, romans historiques, en version papier ou électronique… « La lecture me permet de m’évader », nous confie-t-elle.

Cet appétit pour la connaissance, cela fait 6 ans qu’elle l’emmène tous les jours avec elle sur son lieu de travail, chez Terra Milling. Embauchée en tant qu’Assistant Electrical Manager en 2015 pour tout ce qui touche à l’entretien des équipements, elle s’intéresse très vite à l’automatisation et à la programmation des équipements. « L’automatisation, la programmation et la sélection des équipements permettent d’améliorer les opérations et de les rendre plus efficientes », nous explique-t-elle. Un travail essentiel dans une entreprise qui n’a de cesse d’innover pour se dépasser.

Avec l’arrivée récente d’un nouveau chef de département, Preety a, dans la foulée, vu ses responsabilités redéfinies pour devenir Assistant Electrical and Automation Manager, en regard de son dévouement et de sa passion d’apprendre. « Avec ce métier, on en apprend tous les jours et, avec la technologie, tout évolue constamment », ajoute-t-elle. Car, dans son travail, on n’arrête jamais de se tenir au courant des nouveautés pour le bon fonctionnement des équipements : un véritable challenge au quotidien !

Si le cerveau de Preety bouillonne tant au travail qu’à la maison, la fin d’année et une fin de coupe précoce lui ont permis de bien se reposer pour attaquer 2021 sur les chapeaux de roues.

Avec l’envie de se positionner comme un partenaire fiable pour le développement durable des communautés de la région, le groupe Terra a créé sa fondation en décembre 2009. Dix ans après, l’heure est au bilan. Et à la célébration.

Le 8 décembre dernier, étaient réunis au Creative Park de Beau Plan les différents acteurs et bénéficiaires de Terra Foundation pour célébrer ensemble son dixième anniversaire. L’occasion de faire un bilan sur les projets parrainés et actions effectuées, mais aussi de remercier tous les partenaires, volontaires du groupe et travailleurs sociaux, qui ont uni leurs efforts pour cette cause : « Cette cérémonie est avant tout un hommage au formidable travail abattu par les travailleurs sociaux et les volontaires de Terra, qui œuvrent de concert dans l’objectif d’améliorer le bien-être et les conditions de vie des bénéficiaires, explique Marie-Annick Auguste, CSR Manager de Terra Fondation. Nous avons profité de cet événement pour remercier ces employés qui se sont dévoués aux actions communautaires de la fondation au cours des dix dernières années. Nous sommes fiers de contribuer, chaque jour, à rendre meilleure la vie des membres de la communauté ».

Fort de son engagement pour la région de Pamplemousses, où Terra est un acteur économique majeur, le groupe a plus particulièrement concentré ses efforts dans cette zone. À travers six axes d’intervention, à savoir l’éducation et la formation, la diminution de la pauvreté, la santé, l’environnement, le sport, le patrimoine et la culture, Terra Foundation collabore en effet de façon continue avec diverses ONG de la région depuis une décennie. Marie-Annick Auguste le confirme : « La fondation croit en un accompagnement ciblé et durable, afin de mieux aider les bénéficiaires et de trouver des solutions plus adaptées à leurs besoins ».

Au total, ce sont pas moins de 263 projets (dont 19 à Rodrigues) qui ont été parrainés par la fondation sur cette période, pour un investissement global de Rs 79 millions. Parmi eux, 87% d’initiatives bénéficient directement au Nord du pays et ses habitants.

« Il est très important pour le groupe d’apporter sa contribution au développement local et à la vie de la communauté en soutenant les initiatives visant à améliorer la vie des habitants. Nous entretenons, aujourd’hui, des relations très privilégiées et amicales non seulement avec les ONG mais aussi les bénéficiaires, car nous croyons fortement que pour faire avancer les choses, il est impératif que nous connaissions les réalités du terrain. Dix ans après, nous pouvons dire que nous sommes très heureux et fiers du parcours et des accomplissements des ONG partenaires de Terra Foundation », souligne Nicolas Maigrot, CEO de Terra.