Wednesday, April 24, 2024 15:44:59

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En octobre 2021, à l’annonce de la réouverture des frontières, la vie fourmille de nouveau à L’Aventure du Sucre. La reprise, attendue avec impatience, est un véritable succès, profilant une année 2022 pleine d’espoir.

À l’annonce de la fermeture des frontières, L’Aventure du Sucre, qui fonctionne essentiellement grâce au tourisme, se voit dans l’obligation de fermer son musée et sa boutique pour ne garder que son restaurant ouvert. Nécessaire mais compliquée, cette fermeture durera 18 mois, jusqu’à la réouverture récente de nos frontières.

Si L’Aventure du Sucre s’est vue forcée de réduire ses activités, elle réussit tout de même haut la main le défi de se réinventer avec l’introduction de nouvelles activités, tels ses ateliers de team building, une exposition outdoor réalisés avec les étudiants en art du MGI et en collaboration avec le British Council ou encore « Manz pistas, get sinema », des projections de films organisées en début de mois en collaboration avec l’IFM.

Aujourd’hui, au lendemain de la réouverture des frontières, L’Aventure du Sucre respire de nouveau. « La reprise est bien là et nous sommes très optimistes au vu du nombre de touristes qui ont déjà foulé le sol mauricien. Tous nos départements fonctionnent à plein régime », explique Sandrine d’Unienville, Manager-Cultural Development & Communation de L’Aventure du Sucre. Le musée, fleuron culturel de l’histoire du sucre de notre pays, connaît un tel engouement touristique que les visites guidées sont réservées en amont, montrant l’intérêt renouvelé pour ce genre de sorties culturelles.

Parallèlement, l’application mobile gratuite créée pour et par le musée connaît un franc succès. « Durant ces deux derniers mois, nous avons enregistré trois fois plus de téléchargements qu’en octobre 2019 », poursuit Sandrine. Permettant de concentrer 15h de lecture en une écoute d’un peu plus d’une heure, cet audioguide présente de nombreux avantages : disponible en sept langues (anglais, français, allemand, italien, russe, mandarin et espagnol), il permet aux promeneurs de faire leur visite en toute autonomie.

La boutique, qui avait elle aussi vécu un temps mort durant la fermeture des frontières, connaît aujourd’hui une belle croissance. « L’accent mis sur les dégustations gratuites de sucres et de rhum n’offre pas seulement un plus à la visite, il nous permet aussi d’enregistrer de très belles ventes », dit Sandrine. Le restaurant, qui avait quant à lui continué à fonctionner, garde la même tangente et affiche quasi plein tous les jours.

L’organisation d’événements privés perdure malgré les mesures récemment mises en place et L’Aventure du Sucre fait preuve d’ingéniosité pour trouver des solutions pour ses clients. « Avec l’annonce des nouvelles restrictions début novembre, nous avons dû une nouvelle fois nous adapter. Nous avions, par exemple, un mariage de 100 personnes prévu le lendemain de l’annonce. Pour ne pas annuler, nous avons proposé à nos clients de le faire sur deux jours », explique Sandrine. La philosophie de l’Aventure du Sucre : à chaque problème, sa solution ! Les équipes ont à cœur de tout faire pour pallier ces aléas.

Une fin d’année qui sent bon le renouveau et l’effervescence !

Note : Si les séances de team building continuent et s’adaptent, elles aussi, aux nouvelles restrictions et aux désirs des clients, « Manz pistas, get sinema » reprendra une fois les restrictions levées. Selon la philosophie de partage qui anime cette collaboration entre L’Aventure du Sucre et l’IFM, les projections, qui ont connu un réel succès, perdraient tout leur sens en petit comité !

Conducteur de chargeuse est l’un des métiers essentiels pour le bon fonctionnement de la centrale de Terragen. Christopher Avare nous en dit plus.

La vie d’une centrale thermique comme Terragen évolue constamment et les journées ne se ressemblent jamais. Durant la coupe, l’usine bat son plein et les journées sont longues et intenses. Ce sont six mois durant lesquels la canne est récoltée et la paille et bagasse ainsi produites destinées à la production d’énergie verte. Pendant l’entrecoupe, la vie de la centrale connaît un peu plus de tranquillité même si le travail ne s’arrête pas car l’on continue à y produire de l’électricité avec, cette fois, du charbon.

Cela fait 5 ans que Christopher Avare a rejoint l’équipe de Terragen en tant que conducteur de chargeuse. C’est un métier où l’on ne s’ennuie jamais, mais qui requiert un certain sens de la polyvalence : « Ena enn ta zafer ki bizin fer », nous dit Christopher avec enthousiasme. En plus de charger les camions des différents combustibles, sa matinée commence par la vérification systématique de sa machine. « Mo bizin gueter si tou korrek, si ena deluil, etc. », continue-t-il. Il lui faut aussi tirer le charbon des bandes transporteuses, le transporter, être sur le qui-vive pour empêcher les engorgements qui mettraient à mal le bon déroulement des opérations en bloquant la chaîne, empêcher la cendre d’adhérer au camion et aider au stockage des combustibles en cas de force majeure – comme, par exemple, un cyclone.

À cela s’ajoutent les tâches supplémentaires qui viennent avec la période de coupe : pousser l’écume dans le parc, ou encore nettoyer les différents endroits où l’on coupe la canne pour éviter qu’elle ne s’y entasse. Les journées sont, elles aussi, plus longues durant cette période et s’étendent parfois même au dimanche car le travail à abattre est énorme.

Le plus gros challenge, selon Christopher : faire preuve en permanence d’une concentration accrue. « Tou kou ou bizin concentrer dan travay ki ou fer pou evit retarde travay la », explique Christopher. En effet, un simple entassement de charbon peut retarder toutes les opérations de l’usine !

Un travail intense où attention et précision restent les mots d’ordre !

Voilà plus de 30 ans que Gilles Adolphe travaille chez Terra. D’abord technicien en instrumentation, sa soif d’apprendre et de résoudre les problèmes le font gravir les échelons jusqu’à devenir responsable de l’instrumentation de l’usine de Terra Milling. Celui que ses collègues surnomment affectueusement Macgyver a en effet plus d’un outil dans son sac. Il trouve chaque jour dans son travail l’occasion de laisser s’exprimer son âme de bricoleur… Rencontre.

Gilles se définit comme un touche-à-tout. Une qualité qui se reflète dans son parcours professionnel ! D’abord employé dans une usine de polissage de diamants, il travaille ensuite comme technicien en matériel informatique avant de poser ses bagages à Belle Vue en 1990, où il pourra donner libre cours à sa passion. « Depuis que je suis à Terra, le groupe n’a jamais cessé d’innover et m’a permis de toucher à de nouvelles technologies », confie Gilles.

Son travail de responsable de l’instrumentation n’est pas de tout repos. Mise en place et calibrage des nouveaux appareils, services de réparation et de dépannage, mise en place et réparation des vannes de contrôle… Il ne s’arrête pas ! Et si cela est particulièrement vrai durant la période de coupe où Gilles est constamment en stand-by, l’intercoupe vient elle aussi avec son lot de travail. « L’intercoupe est une période plus tranquille, mais nous devons tout de même vérifier les vannes et instruments, ainsi que les balances et détecteurs de métaux que je suis le seul à maîtriser, qui n’ont pas marché durant la coupe, les démonter et changer les pièces nécessaires », explique Gilles.

Ce sont donc des imprévus qui se présentent au quotidien et qui, telles des énigmes à déchiffrer, nécessitent une solution rapide pour le bon fonctionnement de l’usine. C’est ce challenge constant qui motive Gilles tous les jours. « J’aime les défis et j’aime m’investir. Être toujours sur place me permet aussi d’apprendre chaque jour un peu plus », continue-t-il. Ces défis ne se résument pas seulement à son travail : Gilles adore trouver des solutions à toutes sortes de problèmes !

Toujours actif, ce bricoleur ne s’arrête en effet jamais. Une réputation qui le précède : de nombreuses personnes, collaborateurs et proches, lui déposent souvent des appareils que personne n’arrive à réparer. « Réussir à régler ce genre de problèmes représente une grande satisfaction pour moi. Participer à l’économie circulaire, retaper un appareil plutôt que d’en acheter un nouveau est une grande fierté », dit Gilles. Pour ce technicien au cœur vert, rien de tel que de solutionner des problèmes avec son esprit et ses mains.

Et, au travail comme à la maison, il saisit chaque opportunité pour laisser s’exprimer cette passion qui, dans son métier, tombe à pic !

Créée en 1931, Grays, alors connue sous le nom de Mauritius O.K. Distillery, démarre ses activités avec la distribution et la production d’alcool. C’est dans les années 1980 que la compagnie décide de se diversifier pour mieux répondre aux envies des Mauriciens. Une nouvelle aventure soldée par un beau succès, avec notamment le segment alimentaire de Grays qui s’étoffe chaque année un peu plus. Le point avec Bérengère Lombart, Brand Manager Food.

Cela fait maintenant une quarantaine d’années que Grays s’est lancée dans la distribution alimentaire. D’où vient cette motivation de diversifier son catalogue ?

L’année 2021 marque les 90 ans d’activité de Grays. Cette longévité est une démonstration de sa solidité, qui nous prouve aussi que Grays a su, à travers les années, s’adapter à un environnement mouvant et proposer des offres toujours plus innovantes. Pour nous, l’alimentaire était une évidence : nous sommes une entreprise de distribution et la diversification fait partie des vecteurs de croissance. Cela constitue même l’un des axes majeurs de notre philosophie : se réinventer perpétuellement pour proposer des produits qui
ne cesseront de plaire aux Mauriciens et de les surprendre.

Comment sélectionnez-vous vos produits ?

Les segments de marché que nous explorons correspondent aux tendances de
consommation. Ne nous y trompons pas : l’île Maurice présente beaucoup de similitudes avec d’autres marchés à l’international. Mais elle reste tout de même unique. C’est un marché captif et assez avant-gardiste. Pour dénicher les marques et produits que les Mauriciens adopteront, il faut évidemment s’appuyer sur des études de marché, mais surtout aiguiser ses sens et faire confiance à son flair. La conviction fait le reste. Aujourd’hui, grâce
à sa renommée et à la bonne réputation de ses produits, Grays a sans doute l’une des plus puissantes forces de frappe en matière de distribution. Nos partenaires nous font confiance et les consommateurs aussi.

 

Quelques exemples de produits phares ?

Par exemple, nous proposons aux mauriciens et aux professionnels une large gamme de café avec les marques L’Or et Jacobs. L’année 2021 a été riche en nouveautés : nous venons de lancer une toute nouvelle marque française de chips, Sibell. Le succès de cette marque est en quatre points : la qualité des matières premières, la mise en valeur de la Provence, la cuisiner à l’huile de tournesol – la plus saine pour notre corps -, le tout avec très peu sel.

Nous travaillons d’arrache-pied pour trouver les meilleures marques pour les Mauriciens, celles qui allient qualité et prix compétitifs. Nous distribuons aussi les indétrônables Mentos, Foster Clark’s, ou encore Poult… Et bien d’autres projets sont en cours !

Quelle part la distribution alimentaire constitue-t-elle aujourd’hui chez Grays ?

Aujourd’hui, le département Food est effectivement un segment stratégique de notre entreprise. Nous sommes une entreprise responsable et nous souhaitons apporter des produits plaisir dans le panier des Mauriciens. L’alimentaire répond en tous points à cette volonté. Les Mauriciens ne s’y trompent d’ailleurs pas : même si Grays reste d’abord connue pour ses alcools, nous commençons à avoir une réputation solide dans le secteur de la distribution alimentaire.

Des surprises pour la fin d’année et l’arrivée de 2022 ?

Une surprise n’en est plus une lorsqu’elle est dévoilée ! Je peux tout de même vous annoncer l’arrivée imminente de notre Calendrier de l’Avent L’Or, qui sera disponible en édition limitée et en exclusivité dans nos magasins 20/Vin. Ces calendriers comportent 24 capsules, dont certaines inédites à Maurice. De quoi patienter jusqu’à Noël !

Nous attendons également l’arrivée de flocons d’avoine de la marque Foster Clark’s pour compléter notre offre, ainsi que des nouveautés gourmandes du côté du café Jacobs. Nous recevrons enfin une nouvelle marque de chips, sud-africaine cette fois, qui arrivera sur le marché avant la fin de l’année et proposera des saveurs originales à des prix très intéressants.

Nous avons évidemment d’autres projets qui, je le pense, avanceront très vite début 2022 et j’espère avoir l’occasion de vous en parler bientôt !