Wednesday, April 24, 2024 15:44:59

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Alors que mai a été proclamé mois de la santé à Terra, différents Health & Safety Champions ont été désignés dans chaque cluster pour mettre en place une série d’activités autour de ce thème essentiel. L’objectif : sensibiliser les collaborateurs à l’importance de prendre soin d’eux et de leur santé. Guillaume Noisette, Health & Safety Officer de Terra, nous en dit plus.

« Lorsque l’on est pris par son travail, on a tendance à négliger l’importance de se faire examiner régulièrement. Nous avons donc voulu donner l’opportunité à tous nos collaborateurs de prendre soin d’eux dans leur temps de travail », explique Guillaume. Le mois de la santé, qui a démarré à Terra avec l’organisation de formations aux premiers secours le 28 avril, s’est donc poursuivi avec la mise en place de nombreux ateliers accessibles à tous, à Beau Plan comme à Belle Vue.

Ces activités ont été organisées pour couvrir le maximum d’aspects possibles. « Nous avons, par exemple, proposé des examens médicaux qui regroupent des tests de cœur, de diabète, d’indice de masse corporelle ou encore des consultations avec des médecins généralistes, mais aussi des tests de vision, en partenariat avec Mathieu Opticien », dit Guillaume. Ces sessions ont connu un réel engouement puisque, rien que dans la journée du 13 mai, 174 collaborateurs sont passés sous le stéthoscope ! « Cela nous a permis de découvrir de nombreux troubles dont certains collaborateurs ne soupçonnaient pas l’existence », poursuit-il.

Des ateliers encadrés par une nutritionniste-diététicienne ont aussi été mis en place, pour le bonheur de tous, et ont pu mettre à jour l’importance de manger sain tout en se faisant plaisir, dans le respect de notre culture culinaire bien mauricienne. D’autres activités sont aussi venues émailler ces semaines avec, par exemple, l’organisation de donations de sang. Le résultat : 134 pintes de sang récoltées et destinées aux communautés avoisinantes ! Un geste solidaire qui pourrait permettre de sauver de nombreuses vies.

« Plus qu’une simple conscientisation, c’est tout un suivi et une mise en réseau que nous avons aussi voulu mettre en place. Chaque collaborateur a pu être guidé par un professionnel quant à la marche à suivre et aux personnes à contacter », dit Guillaume. Cette campagne a connu un franc succès puisque les collaborateurs ont pu apporter de nouvelles idées concernant les activités auxquelles ils aimeraient prendre part.

« Nous avons eu des demandes pour la mise en place d’ateliers centrés sur la santé mentale, mais aussi des tests de vision destinés à certains professionnels, comme les soudeurs ou encore les chauffeurs », ajoute Guillaume. Fort de ces retours, le groupe organisera donc des ateliers influencés par ces requêtes pour bien terminer le mois de la santé à Terra.

Cette célébration de la santé ouvre la voie à de nombreux projets. « Nous avons eu des retours très positifs et comptons donc renouveler l’expérience l’année prochaine. Nous aimerions aussi organiser des prestations plus régulières dans les différents clusters » conclut Guillaume. Des projets axés sur le bien-être de tous et que nous attendons avec impatience !

En avril, Terra Foundation s’est associée à Étoile d’Espérance, ONG spécialisée dans l’accompagnement et la réhabilitation des femmes souffrant d’alcoolisme. Le projet : former les ONG de la région pour agir directement sur la communauté avoisinante. Retour sur cette initiative avec Marie-Annick Auguste, CSR Manager de Terra Foundation et Gilbert Leste, addictologue et responsable de thérapie chez Étoile d’Espérance.

« C’est un projet que nous avions à cœur depuis un moment, mais il a dû être retardé à cause de la crise sanitaire. Les sessions de formation, qui ont démarré le 19 avril, se tiennent chaque mardi et devraient s’étendre sur deux à trois mois », confie Marie-Annick. Cette initiative, née d’un souci grandissant quant à une consommation d’alcool – et d’autres substances – qui ne cesse d’augmenter, offre une action ciblée pour envisager un meilleur accompagnement de ces personnes en souffrance.

« La formation à Beau Plan forme partie de notre programme de sensibilisation qui consiste à aller vers la communauté à travers les groupes de forces vives, clubs, ou encore ONG. Ces volontaires sont en effet mieux placés pour approcher les personnes vulnérables de leur région », explique Gilbert. Ce sont donc neuf participants de cinq ONG de la région qui sont, chaque semaine, encadrés par deux formateurs spécialement venus d’Étoile d’Espérance, au Beau Plan Creative Park, dans un espace offert par Beau Plan. La logistique et les rafraîchissements sont, quant à eux, assurés par Terra Foundation.

« Nous sommes deux à assurer la formation : Gacilly Sheik Adam, responsable de la prévention sur le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF) et de l’information sur les Troubles Causés par l’Alcoolisation Fœtale (TCAF), et moi-même », explique Gilbert qui est aussi l’un des opérateurs d’assistance pour les toxicomanes et l’un des fondateurs du centre de Solidarité de Rose-Hill. Le but : apprendre aux participants les différents moyens d’approche pour offrir une écoute et un soutien optimal de ces femmes vulnérables victimes d’addiction.

Pour Gilbert, cette formation, qui représente une opportunité supplémentaire de contribuer au travail déjà engagé des ONG, laisse déjà présager un retour positif. Même son de cloche chez Terra Foundation. « Nous sommes satisfaits de pouvoir collaborer à la réalisation de cette formation qui vient pallier un besoin pour nos ONG partenaires et nous sommes sûrs qu’elle portera très vite ses fruits », conclut Marie-Annick. Un projet engagé qui promet de s’attaquer à un fléau social qui continue à gagner du terrain.

Depuis le 28 avril, l’Aventure du Sucre accueille une exposition centrée sur les travailleurs de la canne et signée Ashok Kallooa. Cinquante clichés en noir et blanc sont donc venus agrémenter les recoins du grand jardin, mais aussi de l’ancienne sucrerie de Beau Plan, dont le cœur palpite encore et toujours autour de ces métiers indissociables de notre histoire. Retour.

Pour Ashok Kallooa, « Eskuli : Travay Otur Mulin » représente bien plus qu’un simple témoignage de vies passées autour du moulin et offre un regard intime sur une partie de sa vie. « J’ai passé mon enfance dans le camp sucrier de Beau Séjour Piton avec mes parents et voisins laboureurs. C’était une enfance heureuse et libre au cœur de cette communauté modeste, où tout le monde se connaissait et partageait des valeurs de solidarité, d’entraide et d’amour », se livre-t-il. Ces clichés, pris sur le vif, dépeignent ces travailleurs acharnés qui ont, par la force de leur main, contribué à l’économie, et même à l’identité de notre île.

Véritable patrimoine d’un temps amené à disparaître ou, du moins, à se transformer, c’est un pont entre hier et aujourd’hui qu’Ashok entend dresser, pour immortaliser ces personnes et ces emblèmes de traditions d’une autre époque. Car au-delà de ces travailleurs qui ont donné leur vie à la canne, ce sont aussi toutes les petites particularités de cet univers qu’il veut célébrer. Camions Bedford, serpes et pangas, marteau et enclume… Autant de détails qui sentent bon l’authenticité et qui donnent au monde de la canne et, par extension, à notre île, toutes ses couleurs.

Grâce au soutien du National Art Fund, cette exposition, lancée dans le cadre de la Fête du travail, s’inscrit aussi dans la continuité d’une série démarrée en novembre 2020 avec l’exposition « Eskuli : Sier e Kreation » à Aapravasi Ghat pour commémorer l’arrivée des premiers immigrants indiens à Maurice. Cette dernière a été suivie, en février 2021, de l’exposition « Eskuli : Ban Batisers » qui s’est tenue dans le village du Morne pour commémorer l’abolition de l’esclavage. Une fenêtre privilégiée sur un pan de notre histoire fort en émotions !

Puisque la vocation d’une ville intelligente est aussi d’encourager le développement durable, Beau Plan ne déroge pas à la règle ! Parmi ses nombreuses initiatives, la mise en place de poubelles de tri accessibles à tous marque le premier pas vers une ville responsable. Pravin Hanuman, Senior Development Manager chez Novaterra, nous en dit plus.

À Beau Plan, le début du mois de mai s’est soldé par l’installation d’énormes bacs de recyclage semi-enterrés de la marque suédoise Molok®. Étanches et solides, ces conteneurs ont l’avantage, par leur semi-enfouissement, d’économiser de l’espace à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur. En effet, étant donné que 60 % du conteneur se trouve sous terre, un seul bac de 5 m3 équivaut à huit conteneurs de surface de 660 L. Un chiffre non négligeable !

Les trois premiers bacs – l’un de 5 m3 et deux de 3 m3 – se situent aujourd’hui dans le parking du Mahogany Shopping Promenade, à côté de l’arrêt de bus. Le premier bac, qui accueille les « mixed recyclables », stockera le plastique, le polystyrène et l’aluminium, alors que les deux autres bacs seront dédiés, d’une part, au papier et au carton et, d’autre part, au verre.

« L’idée est que ces conteneurs soient accessibles à tout le monde, aux piétons comme aux conducteurs, aux usagers de la ville comme aux résidents et travailleurs », explique Pravin. Le service de tri et de gestion des déchets, assuré par Green Ltd, promet une traçabilité accrue quant au cheminement des déchets.

Pour Pravin, une Smart City se doit d’être intelligente dans tous les domaines, et le développement durable constitue l’une des pierres d’angle de cette philosophie. « C’est pour cela que nous avons également installé six poubelles de tri supplémentaires sur la route interne », ajoute-t-il. L’objectif : créer une ville responsable et durable.

La ville ne souhaite cependant pas s’arrêter là ! « Nous avons de nombreuses stratégies que nous voulons mettre en place et ces nouveaux conteneurs ne représentent qu’un premier pas vers ce que nous souhaitons réaliser sur le long terme », poursuit-il. Si la ville ne souhaite pas encore dévoiler tous ses secrets, elle nous promet pourtant une année riche en nouveautés !

À l’Aventure du Sucre, 2022 est une année placée sous le sceau du renouveau, de l’engagement et de la créativité ! Pour faire le lien avec sa future exposition sur le développement durable, le musée a décidé d’organiser, pour les habitants de la région, de nombreux ateliers créatifs. Retour sur cette initiative avec Sandrine d’Unienville, Manager-Cultural Development & Communication du musée.

Le mois d’avril a été marqué, à l’Aventure du Sucre, par la mise en place de trois ateliers de peinture sur bois flotté. Organisés en partenariat avec Terra Foundation, Mr Bricolage, Kazibao Ltée et le British Council, ils ont accueilli de nombreux adolescents de la région, issus des différentes ONG partenaires de la fondation de Terra. Regroupés autour de la jeune artiste Yulyanna Chimeea, les participants ont su profiter de ces moments créatifs pour fabriquer de magnifiques décorations en bois flotté.

Pour Sandrine, le but de l’Aventure du Sucre est de mettre l’art et la création au service de l’inclusion et du développement durable. « Ce moment de partage entre Yulyanna et les adolescents de Bois Rouge et Pamplemousses a été pensé pour initier ces jeunes à l’art, pour les faire sortir des sentiers battus et pour les aider à créer », explique-t-elle. Le résultat est époustouflant car c’est, au total, une trentaine de bois flottés de 1m50 à 2m qui ont été réalisés.

« Ces immenses bois flottés seront fixés sur six socles et disséminés à travers les jardins de l’Aventure du Sucre », poursuit Sandrine. Des œuvres d’art qui promettent d’offrir de magnifiques touches colorées à cet espace de détente et de promenade. Les pièces créées devraient être finalisées et installées mi-juin, et seront dévoilées lors d’un petit événement organisé avec les participants et leurs parents pour les remercier de leur contribution.

Début juin, ce sera au tour des femmes de la région de venir s’exprimer lors d’ateliers de cerceaux flottants. Pour rester dans le thème du développement durable, ces derniers seront créés à partir de matériaux recyclés tels que des chutes de tissus, des bouchons en plastique, ou encore des morceaux de savates, et seront ensuite accrochés à l’un des flamboyants du site.

Derrière ces ateliers s’exprime aussi toute la philosophie de l’Aventure du Sucre. « Si notre motivation première est de démocratiser l’art et de le rendre accessible à tous, l’un de nos engagements est aussi d’instaurer un espace d’échange avec les populations de la région pour leur donner l’opportunité de créer et de s’exprimer », dit Sandrine.

Ces ateliers, qui se poursuivront tout au long de l’année, ne représentent pas seulement un moment de création. « Ces moments de partage nous permettent aussi de passer des messages qui nous tiennent à cœur », conclut-elle. Car au-delà de la créativité ainsi convoquée, d’autres aspects émergent de ces rencontres : solidarité, sensibilisation au respect de l’environnement, divertissement… Des ateliers ludiques et instructifs !