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2022 : une année financière positive pour Terra

Marquée par le début du conflit russo-ukrainien et par la sortie d’une crise sanitaire qui aura pris le monde en otage pendant près de 3 ans, l’année 2022 n’aura pas été de tout repos ! Des remous et des obstacles, tant à l’échelle internationale que nationale, qui n’auront en aucun cas entravé la progression de Terra !

« En 2022, nous avons observé une amélioration appréciable de nos résultats pour le groupe Terra », commente Henri Harel, Group Chief Finance Officer de Terra. Une amélioration qui s’expliquerait avant tout, selon lui, par un travail constant des équipes des différents clusters pour gagner en efficacité. « De nombreux facteurs nous ont aussi permis d’obtenir ces chiffres comme la réouverture des frontières ou encore l’augmentation du prix du sucre sur les marchés internationaux », renchérit Nicolas Maigrot, Chief Executive Officer du groupe.

En effet, le secteur cannier a pu connaître un souffle nouveau grâce au bon cours du prix du sucre sur le marché mondial.« De nombreux efforts ont aussi été accomplis pour baisser les coûts de production et gagner en productivité, que ce soit au niveau industriel ou au niveau agricole», explique Henri. Le résultat du secteur cannier montre un profit net de Rs 329 millions !

« Les résultats dans ce secteur ont toutefois été atténués par une contre-performance de notre investissement dans une société sucrière ivoirienne, Sucrivoire », poursuit-il. Retard de démarrage de l’usine en début de campagne sucrière, fabrication de sucre moins important à décembre 2022.

L’un des autres obstacles que le groupe a rencontré a été l’arrêt de production de Terragen pendant l’intercampagne sucrière 2022 en raison de la flambée du prix du charbon au début de la guerre en Ukraine, causant une perte opérationnelle de quelques Rs 77 millions.

« C’était une première dans l’histoire de la centrale qui, depuis plus de 20 ans, a fait preuve d’une production d’énergie irréprochable à un coût très compétitif », dit Henri. Après beaucoup d’efforts et de médiation entre Terragen et le CEB, la centrale a redémarré sa production fin avril 2023, laissant augurer une amélioration pour le reste de l’année.

« Pour atteindre ces résultats, nos équipes se sont données à fond et tous les clusters ont été performants. Cette année a été très difficile, mais réussie ! », ajoute Nicolas. Côté Grays, les effets de l’ouverture des frontières et du retour des touristes – près d’un million pour 2022 – se sont rapidement fait sentir ! « C’est un marché très compétitif, mais nous avons adopté une approche commerciale performante, ce qui explique ces bons résultats », dit Henri.

Le secteur foncier et immobilier, qui représente l’un des récents grands paris de Terra, a, lui aussi, porté ses fruits. Ventes de terres et de biens résidentiels bâtis, business district et bureaux à louer, infrastructures et espaces verts… « Les retours sont excellents et nos développements sont appréciés du public », souligne Nicolas. Côté loisirs, le musée de L’Aventure du Sucre a, lui aussi, pu reprendre pleinement ses activités avec la réouverture des frontières, contribuant à la réalisation d’un bénéfice net de Rs 292,6 millions pour le cluster Property & Leisure.

Avec la contribution de quelques autres investissements fructueux dans les services financiers, Terra enregistre globalement un bénéfice net de Rs 1,049.5 millions pour 2022, soit une croissance globale de 231,4 %. « Nous avons été agiles sur le marché financier pour négocier des emprunts à des taux compétitifs. Nous récoltons aujourd’hui les fruits des bonnes décisions prises il y a 6 ans, ainsi que ceux de la restructuration du secteur sucrier pour être plus compétitif » ajoute Nicolas.

« Ce bilan sain et solide, témoin de clusters résilients, augure une bonne année financière pour Terra et lui permet de disposer de toutes les ressources nécessaires pour entreprendre ses projets de développement et saisir de nouvelles opportunités d’investissement », continue Henri.

L’année 2023, marquée par un déficit sur le marché sucrier européen ainsi qu’une sécheresse en Europe, promet d’être une année intéressante pour le sucre local, malgré le manque d’eau et l’interdiction d’irriguer en début d’année. « En plus du secteur sucrier, l’un de nos points forts a été le travail acharné de nos équipes pour placer Beau Plan sur la carte de Maurice et en faire une destination reconnue. Mais il ne faut cependant pas s’endormir sur nos lauriers, car les prix du sucre baisseront dans un futur proche ; d’où l’importance de continuer à améliorer notre productivité. », conclut Nicolas.

Pari réussi !

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