News
Diversification agricole : une nécessité stratégique
16 Juin 25

Qui a dit qu’on ne cultivait que de la canne à sucre chez Terra ? Pommes de terre, oignons, macadamia… Chaque année, Agriterra s’attelle à la tâche passionnante de la culture vivrière. Le point avec Jimmy Anthony, Area Manager d’Agriterra.
Si l’histoire de Terra – et, par extension, d’Agriterra – est intimement liée à celle de la canne, le groupe ne se cantonne pourtant pas à la culture de celle-ci. En effet, depuis quelques années, Agriterra s’est mise à la culture vivrière. Prônant une agriculture moderne et durable, l’entité consacre chaque année une trentaine d’hectares, habituellement dédiés à la canne, à la plantation d’autres légumes.
Cette initiative répond à deux objectifs fondamentaux d’Agriterra. Le premier, qui renvoie directement à la stratégie de l’entité, est de participer à l’autosuffisance alimentaire du pays. Le deuxième s’aligne quant à lui au désir de promouvoir un mode d’agriculture respectueux du sol. En effet, la rotation des cultures sur des parcelles jusqu’alors réservées à la canne permettrait de lutter contre l’appauvrissement du sol, d’en améliorer la structure et la fertilité.
Comme chaque année, la parcelle destinée à la culture vivrière est soigneusement choisie selon la qualité du sol et la facilité de son irrigation. En 2025, ce sont sur les terres situées entre Solitude et Balaclava que seront cultivés oignons et pommes de terre. « Nous avons débuté l’ensemencement en juin et visons une récolte à la mi-septembre. Nous prévoyons de récolter 700 tonnes de pommes de terre pour 29 hectares de terres cultivées et 140 tonnes d’oignons pour 4 hectares », explique Jimmy.
Pour s’assurer de la réussite de ce projet annuel, Agriterra mise sur une agriculture de pointe et presque entièrement mécanisée. Décompactage au bulldozer, épierrage profond avec des équipements à dents comme le chisel, labourage avec des disques, sillonnage et tamisage… Chaque étape de ce processus est cruciale pour optimiser la plantation et le développement des cultures.
« Nous utilisons des procédés scientifiques, raisonnés et respectueux de l’environnement qui nous permettent d’effectuer des observations ciblées sur l’évolution des cultures tout au long du cycle », ajoute-t-il. L’objectif ? Maximiser le rendement ! Une fois récoltés, les produits frais sont ensuite envoyés en chambre froide, maintenant leur qualité sur plus de six mois.
Une machine bien huilée qui contribue à réduire la dépendance de l’île aux importations !