Monday, May 5, 2025 15:44:59

Rs 19.30

News

Gratteur : à la découverte d’un métier-clé de Terragen

En juillet, quand commence la campagne sucrière, c’est un nouveau souffle qui plane sur la centrale. Si cette dernière fonctionne au charbon durant le premier semestre de l’année, les chaudières tournent ensuite essentiellement à la bagasse et à la paille de canne ! Une période qui appelle aussi d’autres métiers. Ceux-ci, comme celui de gratteur, sont fondamentaux au bon fonctionnement des opérations.

Alors que les hangars commencent à se remplir de bagasse issue des cannes récoltées dans les champs du groupe Terra, les équipes de Terragen ont du pain sur la planche, et notamment Vinesh Boyjoonauth, Donovan David, Gérard Botlah et Anil Chummun, les quatre gratteurs de la centrale.

« Le métier de gratteur – ou Scratcher crane operator – est très important. À l’aide d’un appareil spécial, l’opérateur gratte la bagasse qu’il envoie, à travers un système de convoyeur, aux chaudières », explique Suraj Ramroop, chef d’exploitation à Terragen.

La plus grosse difficulté ? « Nous avons de grandes responsabilités et nous nous devons d’être constamment vigilants et de respecter les normes à la lettre », explique Vinesh. En effet, un moment d’inattention peut vite créer un effet domino désastreux. « S’il y a un raté au niveau de l’alimentation des chaudières en bagasse, les conséquences peuvent être sérieuses : cela peut aller jusqu’à l’arrêt des chaudières et des turbines, et donc de la production d’électricité, ce qui peut ensuite avoir des répercussions sur le réseau national du CEB ! », ajoute Suraj.

Si ce métier est ardu, il n’en reste pas moins passionnant ! « J’adore ce que je fais. J’aime voir ces grandes montagnes de bagasses diminuer, cela me donne un sentiment de travail accompli… jusqu’au restockage ! », plaisante Vinesh. Et si la période de la coupe est particulièrement intense pour les gratteurs, l’entrecoupe l’est tout autant ! « Nous avons autant de responsabilités durant cette période. Nous faisons toutes sortes de travaux d’exploitation et nous aidons là où nous le pouvons, même s’il s’agit du circuit du charbon », explique-t-il. Un métier stimulant, sans lequel la centrale ne pourrait pas fonctionner !

Share to Facebook Share to Linkedin Share to Twitter More...