Friday, June 27, 2025 15:45:00

Rs 20.00

Crève-Cœur et ses magnifiques montagnes, ses vallées verdoyantes et sa nature foisonnante… Voilà un cadre où il fait bon rêver ! En juin 2025, Novaterra nous dévoile son dernier projet : des lots de terrains agricoles nichés en plein cœur d’un cadre résolument vert. Karina Paul, Sales Executive chez Novaterra, nous parle de cette nouvelle offre.

Stratégiquement situé à quelques mètres de l’axe Terre-Rouge – Verdun, Crève-Cœur Domaine Agricole est la dernière nouveauté de Novaterra. Composé de 73 lots de d’une superficie de 71 perches à monter, le projet affiche un prix de départ de Rs 2,5 millions. Proposant des terrains agricoles situés entre la ville et la campagne, cette nouvelle offre constitue une opportunité à fort potentiel.

« Au fur et à mesure que les zones urbaines s’étendent, ces terrains deviennent stratégiques. Bien situé, un terrain agricole peut prendre de la valeur à long terme, notamment s’il s’inscrit dans une dynamique de développement local », explique Karina. Moins onéreux qu’un terrain résidentiel, commercial ou encore industriel, le terrain agricole se situe en pleine nature et offre des vues sublimes sur le Pieter Both et le Coin de Mire – le cadre idéal pour les amoureux de nature !

« La reconnexion à la nature est en effet une tendance observée à la hausse. Au-delà de l’aspect financier, l’investissement agricole symbolise un retour à l’essentiel : la terre, la production locale et une qualité de vie plus authentique », poursuit-elle. Si ce projet coche les cases de l’investissement sûr et offre un cadre enchanteur, il est aussi idéalement situé à proximité des grands axes, commerces et services de la région. « Investir dans ce projet garantit l’obtention d’un actif tangible et résilient, dans un emplacement de choix, loin des vicissitudes de la ville ! » conclut-elle.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter nos équipes chez Novaterra !

Si vous pensez qu’être magasinier c’est être confiné entre les murs d’un magasin, vous avez tout faux ! Entre le store, le site, ou encore les échanges avec l’étranger, celui-ci a fort à faire sur tous les fronts ! Sanjay Gunga met en lumière ce métier essentiel de la centrale.

Cela fait 12 ans que Sanjay a rejoint Terragen en tant que magasinier. Réception des marchandises, contrôle de la qualité et de la quantité, enregistrement et rangement… Responsable de toutes les opérations qui se déroulent au store, rien n’entre ou sort du magasin sans qu’il ne le sache ! Le site de la centrale étant important, il comporte, pour le stockage des marchandises, un magasin central, six conteneurs de 40 pieds et quatre remises.

« Dépendant de la demande effectuée, c’est à la réception que nous vérifions auquel de ces endroits les marchandises recherchées sont stockées avant de les livrer », explique Sanjay. Au-delà de ce rôle primordial, Sanjay endosse de nombreuses autres responsabilités. Si l’on se rend compte qu’une pièce est défectueuse, c’est par exemple à lui qu’incombe le devoir de l’envoyer en Europe se faire réparer. « En plus de m’occuper de l’emballage du produit et de son envoi, je reste en contact constant avec le transitaire », dit-il.

De l’écrou à la soupape, il est aussi chargé de l’approvisionnement des équipements. À cela s’ajoute aussi celui des consommables du bureau et de la cuisine. « Nous disposons d’un système qui nous permet de comptabiliser le stock de produits et de savoir quand il faut passer une nouvelle commande », souligne-t-il. Enfin, Sanjay reste aussi en communication avec les différentes équipes pour répondre au plus vite à leurs besoins.

Demande de cotation, recherche de la meilleure affaire, commande, gestion du transit, vérification de la marchandise, stockage, livraison ou inventaire… Sanjay agit vraiment sous tous les fronts ! « Nous gérons plus de 7 000 items répartis en différents endroits, ce qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer ! Il y a toujours quelque chose de nouveau à faire », dit-il. Ce qu’il préfère dans son travail ? L’atmosphère familiale de Terragen et le merveilleux travail d’équipe qui s’y fait chaque jour. « La beauté de la centrale, c’est que nous travaillons tous ensemble, et à tous les niveaux », conclut-il.

Qui a dit qu’on ne cultivait que de la canne à sucre chez Terra ? Pommes de terre, oignons, pistaches, melon d’eau… Chaque année, Agriterra s’attelle à la tâche passionnante de la culture vivrière. Le point avec Sanjula Groodoyal, Operations Officer d’Agriterra.

Si l’histoire de Terra – et, par extension, d’Agriterra – est intimement liée à celle de la canne, le groupe ne se cantonne pourtant pas à la culture de celle-ci. En effet, depuis quelques années, Agriterra s’est mise à la culture vivrière. Prônant une agriculture moderne et durable, l’entité consacre chaque année une trentaine d’hectares, habituellement dédiés à la canne, à la plantation d’autres légumes.

Cette initiative répond à deux objectifs fondamentaux d’Agriterra. Le premier, qui renvoie directement à l’une des valeurs d’Agriterra, est de participer à l’autosuffisance alimentaire du pays. Le deuxième s’aligne quant à lui au désir de promouvoir un mode d’agriculture respectueux du sol. En effet, la rotation des cultures sur des parcelles jusqu’alors réservées à la canne permettrait de lutter contre l’appauvrissement du sol, d’en améliorer la structure et la fertilité.

Comme chaque année, la parcelle destinée à la culture vivrière est soigneusement choisie selon la qualité du sol et la facilité de son irrigation. En 2025, ce sont sur les terres situées entre Solitude et Balaclava que seront cultivés oignons et pommes de terre. « Nous avons débuté l’ensemencement en juin et visons une récolte à la mi-septembre. Nous prévoyons de récolter 700 tonnes de pommes de terre pour 29 hectares de terres cultivées et 140 tonnes d’oignons pour 4 hectares », explique Sanjula. 

Pour s’assurer de la réussite de ce projet annuel, Agriterra mise sur une agriculture de pointe et presque entièrement mécanisée. Décompactage au bulldozer, épierrage profond avec des équipements à dents comme le chisel, labourage avec des disques, sillonnage et tamisage… Chaque étape de ce processus est cruciale pour optimiser la plantation et le développement des cultures.

« Nous utilisons des procédés scientifiques, raisonnés et respectueux de l’environnement qui nous permettent d’effectuer des observations ciblées sur l’évolution des cultures tout au long du cycle », ajoute-t-elle. L’objectif ? Maximiser le rendement ! Une fois récoltés, les produits frais sont ensuite envoyés en chambre froide, maintenant leur qualité sur plus de six mois.

 Une machine bien huilée qui contribue à réduire la dépendance de l’île aux importations !

En avril 2025, Terra signe un partenariat de trois ans avec Odysseo Foundation pour la préservation des milieux marins et côtiers. Rejoint par Rogers et Eclosia, le groupe entend, à travers des donations annuelles, œuvrer à la sensibilisation, mais aussi la réhabilitation de ces zones. Frédérique Perpétu, Sustainability Lead de Terra, nous en dit plus.

 « En tant que Mauriciens, nous sous-estimons souvent à quel point nous dépendons des écosystèmes côtiers et marins », commence Frédérique. Essentiels pour lutter contre l’érosion, pour favoriser la biodiversité marine ou, a fortiori, pour produire de l’oxygène, ces derniers subissent cependant, depuis quelques décennies, une dégradation constante. Outre l’aspect environnemental, cette situation est aussi devenue une urgence économique.

« Nous sommes, en tant qu’habitants d’une île, directement touchés par ce déclin. Un exemple simple : une détérioration de nos récifs provoquera invariablement l’érosion de nos côtes et, avec celle-ci, la disparition de nos poissons, de nos plages… et de nos touristes ! », dit-elle. Pour participer à la lutte contre la destruction des zones côtières et marines, Terra a décidé, en avril 2025, de devenir l’un des partenaires stratégiques d’Odysseo Foundation. « Nous avons, en tant qu’entreprise, une réelle responsabilité à souligner l’importance de la préservation de ces écosystèmes qui nous nourrissent et nous permettent de respirer », ajoute Frédérique.

S’étendant sur trois ans, ce partenariat engage Terra à investir à travers Odysseo Foundation Rs 2 millions chaque année dans de nombreux projets de sensibilisation, de recherche et de conservation des milieux marins et côtiers. « Cette nouvelle démarche a aussi été l’occasion pour nous de conscientiser nos collaborateurs afin qu’ils deviennent nos ambassadeurs », continue-t-elle. Pour ce faire, de nombreuses interventions ont été organisées avec l’ONG Reef Conservation et son incontournable caravane éducative, Bis La Mer.

Découverte de la richesse et de l’importance de nos écosystèmes, exploration de la chaîne alimentaire marine, explication de la restauration corallienne et des pratiques non durables… Autant de sujets passionnants qui seront abordés lors de ces sessions ! Si le coup d’envoi a été donné le 24 juin par Novaterra, L’Aventure du Sucre et le pôle Corporate, les séances se poursuivront le 23 juillet pour Terragen, le 29 juillet pour Grays et d’autres dates à venir pour les autres entités du groupe. Le bonus : chaque collaborateur qui aura complété l’activité se verra offrir un ticket pour l’océanarium Odysseo !

 Un engagement fort face à une urgence environnementale que l’on ne peut plus ignorer !

Du 12 au 14 avril 2025, les gammes phares de Grays se sont envolées pour Paris pour participer au Rhum Fest 2025 qui y a lieu chaque année. Réunissant plus d’une centaine de marques issues des quatre coins du monde, ce festival haut en couleur a fait son retour avec une édition dédiée à la biodiversité et à la richesse du terroir et des savoir-faire locaux.

Tenu au Parc Floral de Paris, le Rhum Fest Paris 2025 a, cette année encore, réunit des milliers de producteurs et experts du secteur, et éblouit les aficionados de rhum et de cachaça. C’est dans une ambiance résolument florale que les participants ont pu tantôt assister à des rencontres stimulantes, tantôt participer à des dégustations uniques. « De nombreuses Masterclasses passionnantes ont aussi eu lieu tout au long du week-end pour permettre à chacun des acteurs de ce secteur de partager ses méthodes et la philosophie derrière ses produits », explique Florence de Coriolis, Assistant Rum Brand Manager de Grays.

Accompagnée de Yannick Noël, Rum Business Unit Manager de Grays, cette dernière a d’ailleurs animé l’une des premières Masterclasses du festival : « For the future. From 1838. Quand tradition et renouveau s’assemblent ». « Nous étions ravis de pouvoir partager notre savoir-faire et notre méthode unique “du champ au verre” avec des personnes aussi passionnées que nous », ajoute-t-elle. En effet, l’entreprise opère véritablement une chaîne d’opérations à 360° : de la culture des cannes à la récolte, de l’extraction de la mélasse et du jus de canne à sa transformation en rhum, Grays possède et contrôle l’intégralité des processus de production !

Outre ses 188 années de savoir-faire, l’entreprise sait aussi évoluer avec son temps. « Notre philosophie, qui plonge ses racines dans un riche héritage, est aussi tourné vers l’avenir », dit Florence. Grays met effectivement un point d’honneur à participer, autant que faire se peut, à la construction d’un avenir durable. Pionnière de l’économie circulaire dans le secteur de la production de rhum, l’entreprise est aussi Silver Champion de l’oiseau à lunettes, un passereau endémique en voie de disparition, et le premier embouteilleur ecoSPIRITS de l’île, utilisant des récipients réutilisables et recyclables – des qualités qui résonnent avec le thème du Rhum Fest Paris 2025 !

Présente avec ses trois gammes incontournables – New Grove, Lazy Dodo et Mauricia –, Grays a aussi pu présenter son New Grove Bio, le seul rhum bio de l’île, mais aussi dévoiler l’un de ses prochains produits dont la sortie est prévue en septembre 2025 : une cuvée spéciale, vieillie depuis 21 ans ! « Fidèle à notre palette aromatique unique, cette nouveauté New Grove a débuté son vieillissement en 2004 dans des fûts de chêne français du Limousin et d’ex-fûts de cognac, ce qui nous donne aujourd’hui un rhum d’une authenticité rare », explique Yannick. De sa culture à son vieillissement, en passant par sa distillation, cette nouvelle cuvée, qui sera en édition limitée, incarne le parfait mariage entre passé et présent, tradition et renouveau.

Lancé le 17 avril 2025, le Health Month de Terra, dédié à la santé et au bien-être des collaborateurs du groupe, s’est terminé sur une touche résolument sportive : le Terra Run ! En effet, c’est au domaine de Rambouillet que se sont retrouvés, le 17 mai, les amateurs de trail pour une matinée conviviale et athlétique !

Ils étaient nombreux à répondre à l’appel ce samedi 17 mai : près de 300 participants et 100 volontaires étaient présents pour faire de cette journée un succès. Rassemblant pour la première fois toutes les entités de Terra, le trail a commencé à 8h40 dans une ambiance joviale et chaleureuse. Si la météo était au beau fixe, le terrain, rendu boueux à cause d’une averse la veille, ajoutait au challenge.

Long de 6,5 km, le parcours offrait des défis intéressants pour les plus sportifs et une belle praticabilité pour les autres. « Tout le monde allait à son rythme, il n’y avait pas de pression », dit Laila Neuhausser, ingénieure biomasse à Terragen et grande gagnante de la catégorie femmes avec un temps de 45m20s. Pour la catégorie hommes, c’est Julien Désiré Anthony Ratna de Rehm Grinaker qui a franchi le premier la ligne d’arrivée après 32m31s.

Plus qu’un moment sportif, il s’agissait avant tout d’un moment humain. « Il y avait une belle ambiance et d’agréables moments de partage, même pendant la course. C’était aussi l’occasion de rencontrer d’autres personnes d’autres entités », ajoute-t-elle. En plus de créer de la cohésion, l’événement se voulait aussi inclusif. En effet, Lucas, jeune garçon autiste de Bois Rouge a pu, lui aussi, participer au trail du haut de sa Joëlette, un fauteuil roulant handisport prêté à Terra par Ciel Ferney Trail.

« 25 volontaires, issus des différents clusters du groupe, se sont relayés pour rendre ce trail possible pour Lucas. C’était un moment de partage et d’inclusion magnifique », dit Sandesh Mohabir, HR Manager d’Agriterra. Des paroles qui trouvent écho chez la mère de Lucas, gérante de l’école Butterfly, institution prônant l’inclusion. « Voir Lucas participer au Terra Run, entouré de personnes bienveillantes et prêtes à l’accueillir a été un moment incroyablement fort. L’inclusion n’est pas juste un mot, c’est quelque chose que l’on peut vivre », confie-t-elle.

Pour Julien Lagesse, Assistant Retail Manager de Grays et l’un des volontaires ayant répondu présent à cette initiative, donner de soi pour rendre l’inaccessible accessible s’est révélé être une expérience extrêmement forte. « Cela a été une grande leçon pour moi. J’ai mis de côté ma compétitivité pour vivre quelque chose de profondément humain. Voir la famille de Lucas comblée de joie, et le voir, lui, vivre ce trail en toute confiance a été très émouvant », dit-il.

« Au-delà de la prévention des risques, notre mission est de créer un environnement de travail où chacun se sent respecté, soutenu et inclus. L’initiative de la Joëlette lors du Terra Run incarne parfaitement cette vision : elle montre que la santé et la sécurité au travail passent aussi par l’attention portée aux autres et la force du collectif », ajoute Sandesh.

Parallèlement, divers défis ludiques ont aussi été organisés, comme le Photo Challenge, ou encore le Disguise Challenge, pendant lequel des équipes déguisées devaient franchir la ligne d’arrivée ensemble – des défis remportés par Olivier K/Hoart et l’équipe Sapa Inca d’Agriterra. Après la remise des prix tenue à 10h40, les participants se sont retrouvés pour une collation bien méritée.

Retrouvez les résultats de la course ici: https://interraction.terra.co.mu/media/abzj1ysz/terra-run-re-sultats.pdf 

Retrouvez les photos ici: https://interraction.terra.co.mu/default/gallery/terra-group/terra-run/ 

Riche d’un savoir-faire de presque 200 ans dans l’univers cannier, la distillerie de Grays, nommée à ses débuts O. K. Distillery Company Ltd, a, quant à elle, près de 100 ans à son compteur ! Née à Port-Louis en 1931, elle évolue au rythme des années et des nouvelles technologies, gardant toujours le cap de l’excellence. 

En 1936, après 5 ans à Port-Louis, la O.K. Distillery prend ses quartiers à Solitude. Ce laps de temps sera essentiel à son évolution : outre sa production de rhum, elle s’essaye aussi à d’autres spiritueux et se servira même, dans les années 70, de son alcool comme base pour la production d’eau de Cologne ! « Nous produisions, à cette époque, quelque 1 500 000 de litres de rhum par an. Aujourd’hui, nous avons la capacité de produire 8 000 000 litres à l’année, dépendant de la quantité de mélasse disponible », explique Didier de Villecourt, Production Manager de Grays Distilling Ltd.

Cela s’explique par l’amélioration constante des processus de la distillerie aussi bien que le développement de la vente à l’export. Après 44 ans à Solitude, celle-ci plie bagage et s’installe, en 1980, à Beau Plan. Avec des infrastructures et des équipements plus modernes, elle opère désormais sous le nom de Grays Distilling Ltd. « Investir dans un matériel de plus en plus performant, que ce soit au niveau de l’énergie, de la fermentation ou encore de la distillation, a toujours été une constante chez nous », continue-t-il. 

En 2004 la loi quant à la production de rhum de qualité change. Grays saisit l’occasion et se lance donc dans l’élaboration, l’élevage et l’exportation de rhum de qualité en créant sa première collection, New Grove – une gamme qui continue, chaque année, d’être primée à l’international, gage de son excellence. Si elle est produite à partir de mélasse, comme la collection Lazy Dodo, Grays fabrique aussi des rhums à partir de jus de canne, comme la gamme Mauricia. 

Le principe de production, régi par sa célèbre formule « du champ au verre », est simple – un véritable exemple d’économie circulaire ! « Nous récupérons notre mélasse et notre jus de canne frais directement d’Agriterra. Ces derniers seront ensuite placés dans des cuves de fermentation pendant une période ne dépassant pas 35 heures », dit-il. Les levures présentes se nourriront ainsi du sucre présent dans la mélasse ou le jus de canne et le transformeront en alcool. 

Le moût alors produit sera placé, après avoir été préchauffé, dans les colonnes de distillation à 37 plateaux. Les 20 premiers plateaux – les colonnes d’épuisement – visent à enlever tout l’alcool présent dans le vin de mélasse, tandis que les 17 autres, les plateaux de concentration d’alcool, permettront de récupérer ce qui sera utilisé pour le produit final. « Lors du vieillissement, les arômes se concentreront tout en réagissant avec l’alcool afin de produire de nouveaux arômes amplifiés au contact du bois, notamment du chêne », souligne Didier.

Si de nombreux processus sont aujourd’hui automatisés, l’équipe, qui compte environ 35 personnes, doit assurer en permanence la supervision des opérations. Et pour ce faire, la distillerie offre toute une panoplie de métiers aussi variés que passionnants ! Que ce soit à la chaufferie, à la fermentation, à la distillerie, au laboratoire ou encore à l’électromécanique, chaque membre de l’équipe s’acharne à créer, à tous les niveaux, un produit dont l’excellence n’est plus à démontrer. Et rien n’est perdu ! « Certains de nos sous-produits sont valorisés en tant que carburant pour la chaudière de Grays Inc tandis que les vinasses produites sont concentrées et utilisées comme fertilisants aux champs », dit-il.

Dynamique et inventive, la distillerie a encore quelques projets ingénieux sous la main… qu’elle nous dévoilera dans les mois à venir !

Cela fait déjà 12 ans qu’Estelle Spéville a rejoint les rangs d’Agriterra après avoir suivi une formation au MICT. Seule femme électricienne de l’entité, elle affiche détermination et résolution au quotidien, des qualités qui lui permettent d’exceller dans son métier.

Passionnée depuis toujours par le bricolage, Estelle ne sait pas vraiment ce qui l’a menée vers le métier d’électricienne. « Enn kout sa lidée la in vinn dan mo latet ! », plaisante-t-elle. Elle se lance alors dans une formation qualifiante et ne regrette pas son choix ! Elle rejoint directement Terra Milling, aujourd’hui Agriterra, après son stage d’études.

 Travailler à l’usine n’est pas de tout repos. « Nou fer reparation, servicing moteurs, montaz ek demontaz bann machines, installation lalimier », explique-t-elle. Toujours changeants, les travaux suivent aussi les saisons : pendant la coupe, priorité au dépannage, tandis que l’entrecoupe est principalement dédiée à la maintenance.

Ce qu’elle préfère ? « Mo bien kontan kan ena enn nouvo projet parski li enn nouvo défi et sa mem ki mo preferer ! », dit Estelle. Déterminée et résiliente, elle n’a définitivement pas froid aux yeux. Seule femme électricienne d’Agriterra, Estelle est aujourd’hui comme un poisson dans l’eau ! « Au depart, li ti difficil, mo ti tou sel. Aster monn habitié. Mo kontan mo travay, sa mem ki pli important », conclut-elle.

Un parcours fait de courage et de persévérance !

Cela fait deux ans que Laila Neuhausser, ingénieure biomasse de Terragen, joue avec l’équipe de football Pointe aux Piments Fire City. Sélectionnée pour jouer dans la ligue nationale National Women’s Division 1 de la MFA pour la saison 2024-2025 débutée en mars, l’équipe a déjà fait fort pour son premier match contre La Cure avec une victoire à 13-0 !

En 2021, Laila rejoint l’Indian Ocean Football Club (IOFC) avec une équipe composée d’amies expatriées. Les départs continuels rendant cependant cette initiative peu pérenne, Laila décide d’intégrer, en 2023, l’équipe locale Pointe aux Piments Fire City. Plus qu’une simple joueuse, celle-ci endosse de nombreuses autres responsabilités. « Je me charge de certaines demandes de sponsoring et je donne un coup de main au niveau administratif, mais aussi au niveau du coaching », précise-t-elle.

Outre sa passion pour le football, c’est aussi le désir de s’impliquer et d’aider la communauté qui anime Laila. Regroupant parfois de jeunes femmes de 14 à 20 ans issues d’un milieu vulnérable, de jeunes mères ou travailleuses, constituer et maintenir une équipe constitue un défi important. « Nous avons de beaux potentiels, mais un manque de rigueur perceptible. Nous essayons ainsi de leur donner un cadre et de la discipline, et nous voyons que cela commence déjà à porter ses fruits », dit Laila.

En attendant l’inauguration du centre sportif de Bois Rouge, les footballeuses s’entraînent chaque semaine à l’École du Nord à travers un programme bénévole proposé par l’IOFC. Toujours prêtes à venir en aide, la ville de Beau Plan et Terra Foundation ont décidé de sponsoriser Pointe aux Piments Fire City en parrainant les 25 joueuses de l’équipe. « Grâce à cette aide financière, nos joueuses ont aujourd’hui de nouvelles tenues et des chaussures à crampons. Dès que le centre sportif de Bois Rouge sera ouvert, nous y aurons aussi un créneau désigné et offert », souligne Laila.

Les efforts de Laila et de ses coéquipières paient ! Après la victoire du 5 avril 2025 contre La Cure, Pointe aux Piments Fire City a remporté son deuxième match de la saison contre L’Escalier Omni Sports avec un score de 10-0 le dimanche 18 mai. « Nous sommes très fières de ce début de ligue et avons porté haut les couleurs de notre équipe grâce aux nouveaux maillots offerts par Beau Plan et Terra Foundation  », conclut Laila.

Un grand bravo à l’équipe et bonne continuation pour les matchs à venir !

En 2018, Natacha Verte fait ses premiers pas en tant que technicienne de surface à Novaterra. Véritable passionnée de nettoyage, ce nouveau travail représente cependant un défi de taille pour Natacha – un challenge qu’elle relève avec brio ! Aujourd’hui élément essentiel de Novaterra, Natasha nous en dit plus sur son parcours chez nous.

Mère de famille, Natacha a l’habitude de s’occuper de tout le monde. Ancienne bijoutière, elle est aussi une grande férue de ménage. « Le nettoyage, c’est ma passion ! », plaisante-t-elle. Et sa réputation la précède puisque, alors que Novaterra recrute, son nom est partagé par l’une de ses connaissances.

Cette nouvelle opportunité vient toutefois, pour Natacha, avec son lot de challenges. « Cela faisait neuf ans que je n’avais pas travaillé. Gérer une famille, c’est une chose, mais s’occuper de tout un bureau, ce n’est pas évident : chacun a ses manies, ses préférences… », explique-t-elle. Et pourtant, elle prend son courage à deux mains et décide de se lancer dans cette nouvelle aventure.

Aujourd’hui chargée du nettoyage des bureaux mais aussi de la mise en place de la cantine, Natasha s’est parfaitement intégrée à son environnement de travail. « Je me sens comme un caméléon ici, je me suis adaptée à tout le monde », dit-elle. Si elle connaît la façon dont chacun prend son café, elle reconnaît même le bruit des pas de certains de ses collègues !

Ce qui lui semblait comme un défi difficilement surmontable au début est aujourd’hui devenu naturel. « J’ai eu de la chance d’être formée par une personne bienveillante, qui croyait en moi et qui a su m’encourager », confie Natacha. Pétillante et dynamique, Natacha a l’impression d’appartenir à une grande famille. « Je ressens vraiment que nous faisons tous partie de la même équipe, qu’il n’y a pas de différence entre nous tous, juste un respect mutuel », poursuit-elle.

Le nettoyage n’est pourtant pas la seule passion de Natacha. « J’adore apprendre de nouvelles choses ! », dit-elle. Peinture de murs, maquillage, manucure… Particulièrement friande des dernières tendances, elle ne cesse de découvrir et de s’essayer à de nouvelles techniques. Et rien ne l’arrête ! Sa dernière réussite : elle a récemment obtenu son permis de conduire – un accomplissement qui lui change la vie !