Thursday, April 25, 2024 15:44:59

Rs 22.00

Nous nous sommes promenés dans les rues de Beau Plan pour découvrir son évolution et vous donner des nouvelles de son développement. Montez sur une trottinette électrique avec nous, et c’est parti pour une balade à travers cette ville en devenir !

9h30
Notre point de départ : les résidences Mango Village. Livrés en novembre, ces appartements et duplex sont le 1er projet résidentiel bâti de Beau Plan. Ils sont bordés d’un côté par le centre commercial, et de l’autre par une allée de manguiers. Un cadre de vie rêvé pour leurs 26 propriétaires. Ils seront rejoints par les acquéreurs de la phase 2, en cours de commercialisation.

12h
Pause déjeuner au Mahogany. Si les choix alléchants du foodcourt Ki Pou Manze nous font hésiter, une chose est sûre : nous nous installerons sur une table face au lac pour profiter de la vue, comme les autres visiteurs venus faire un break #bythelake !

13h15
Les affaires reprennent. Direction : The Strand. Ces bureaux en construction, dont la livraison est prévue pour début 2023, ont de quoi impressionner. Leurs trois bâtiments, tournés vers le lac, accueilleront un espace gym et de nombreux avantages pour les travailleurs. Work in Beau Plan, c’est une nouvelle approche de la vie de bureau !

15h30
Après le travail, place à la détente… Nous allons au Creative Park, où règne une atmosphère conviviale. Des touristes sont venus visiter la joaillerie Patrick Mavros et la boutique African Trader, un cours de danse démarre au Studio Dance School et quelqu’un récupère un tableau tout juste imprimé par The Octopus.

16h45
Pour finir en beauté, nous partons explorer la partie résidentielle de la ville. Derrière l’allée majestueuse de palmiers royaux, les quartiers s’animent. Le Hameau est déjà bien peuplé, et les familles qui ont acheté un terrain aux Muguets ou sur les Terrains du Parc commencent doucement à l’aménager. Bientôt, Beau Plan respirera la vie !

La biomasse jouera un rôle important dans le futur approvisionnement énergétique de l’île Maurice – et cela, Terragen l’a bien compris. Découverte de cette source d’énergie renouvelable source de nombreux espoirs.

À la centrale de cogénération Terragen, installée à Mapou, on ne ménage pas ses efforts pour produire de l’électricité : chaque jour, différents combustibles (bagasse, paille, charbon) sont brûlés dans ses chaudières haute pression afin de produire de l’énergie sous forme de chaleur – transformée par la suite en électricité. La bagasse (résidu fibreux de la canne à sucre) et la paille de canne (recueillie dans les champs après la coupe de la canne) constituent ce que l’on appelle « biomasse ».

Du fait qu’elle se régénère sur des cycles courts et qu’elle possède une grande capacité d’absorption de CO2, la biomasse est considérée comme une excellente source d’énergie renouvelable. L’objectif de Terragen est donc simple : remplacer progressivement le charbon (un combustible fossile, non renouvelable) en partie par du bois d’origine locale, afin d’augmenter la part d’électricité produite à partir de biomasse. Pour y parvenir, des essais de combustion sont actuellement réalisés par les équipes de Terragen avec des copeaux de bois, issus de déchets locaux de bois.

« La biomasse offre des perspectives intéressantes pour le futur, car la dépendance aux énergies fossiles comporte des risques. L’île se développe et voit sa population croître, ce qui va logiquement augmenter la demande en électricité : il devient donc urgent d’accélérer la transition énergétique », explique Asha Motur, QSE (Qualité-Sécurité-Environnement) Manager ayant rejoint Terragen en juillet 2022 : passionnée par l’aspect Santé & Sécurité au travail, Asha Motur s’assure au quotidien d’une maîtrise des risques tout en prenant soin de l’environnement.

Bien déterminé à favoriser l’indépendance énergétique de l’île, Terragen souhaite aboutir à une meilleure exploitation des ressources disponibles localement. Pour cela, plusieurs stratégies sont en mesure d’être mises en place. D’une part, la quantité d’électricité produite à partir de biomasse issue de la canne pourrait être augmentée, notamment via des investissements dans de nouveaux équipements. D’autre part, les déchets végétaux locaux pourraient être mieux valorisés, en plantant par exemple des arbres sur des terrains abandonnés ou non utilisables pour d’autres cultures. Ces projets, source d’emplois, auraient également un impact environnemental et social positif.

En 2021, environ 20 % de l’électricité exportée par Terragen sur le réseau électrique local était ainsi produite à partir de bagasse (77 GWh) et de paille (5,5 GWh) : des chiffres qui devraient augmenter dans les années à venir grâce à la mise en œuvre du National Biomass Framework ainsi qu’au développement de nouveaux projets.

Les 18 mois de fermeture de L’Aventure du Sucre sont bel et bien de l’histoire ancienne ! Après une pandémie sans précédent, le site patrimonial a su se réinventer et tourner son regard vers le futur. Zoom sur une année riche en émotions, et clin d’œil à sa prochaine exposition, Planet’R.

En 2021, L’Aventure du Sucre signait un bilan bien rempli grâce à de nouveaux rendez-vous, tels « Manz Pistas, guet Cinema », des projections de film en partenariat avec l’Institut Français de Maurice, maintenant cultes. 2022 s’en suit, s’imposant comme une année haute en activités et en diversification, alors que les visites reprennent à bon train.

« Notre équipe était ravie d’accueillir de nouveau de nombreuses familles en vacances de la Toussaint à Maurice. Les visites guidées (2 fois par jour) sont prises d’assaut », confie Violaine Cateaux, Museum & Administration Manager de L’Aventure du Sucre. L’engouement pour ce lieu qui véhicule la culture et l’histoire de Maurice se traduit également par des téléchargements record de l’audioguide disponible en sept langues différentes – environ 1 500 téléchargements par mois. Les dégustations de sucres, miels, confitures et rhums New Grove proposées par le Village Boutik sont toujours très prisées par les touristes. Un grand succès qui se ressent également dans le reste des opérations…

En effet, le centre a, de nouveau, accueilli Gourmet Experience en octobre dernier pour rassembler quelque 1 500 Mauriciens. Contribuant également à la réputation culinaire de L’Aventure du Sucre, son restaurant emblématique, Le Fangourin, fait salle comble ! L’événementiel n’est pas non plus en reste : son calendrier affiche complet grâce aux nombreuses fêtes de fin d’année d’entreprises.

Planet’R une réflexion environnementale collective

Forte d’un éveil grandissant de la conscience écologique collective et de sa passion pour le patrimoine naturel, L’Aventure du Sucre décide ainsi de marquer les 20 ans du site patrimonial à travers Planet’R, sa prochaine exposition temporaire. Cet événement prévu pour début 2023, consacré au développement durable et à l’économie circulaire, a pour but d’informer, de mettre en avant les bons gestes à adopter au quotidien et les initiatives locales pour répondre aux enjeux environnementaux.

La préparation à cette exposition a commencé cette année par des ateliers artistiques autour des 5R (Refuser, Réduire, Réutiliser, Recycler et Rendre à la Terre), notamment autour du bois flotté, de cerceaux flottants et, tout dernièrement, de peinture sur bouteille en verre recyclé, en collaboration avec Terra Foundation et sous l’encadrement de jeunes artistes locaux.

« Cette initiative, qui sensibilise les participants à l’art du recyclage, vise à faire rimer solidarité, créativité et respect de l’environnement. Nous sommes convaincus que les pratiques créatives ont le pouvoir de permettre aux personnes de la région de Bois Rouge et Pamplemousses de changer de perspective, et d’être à la fois artistes et acteurs d’un mouvement contre la pollution et le changement climatique. C’est donc avec inspiration que notre équipe prépare la pièce de résistance qu’est Planet’R… Rendez-vous début 2023 ! », souligne Sandrine Marrier d’Unienville, Manager – Cultural Development & Communication.

Christopher Park, Group Human Resource Manager, nous explique les éléments marquants de ce rapport.

Quels sont les grands changements à retenir du Sustainability Report de Terra ?

Il y en a tellement ! En particulier depuis que chacune des entités du groupe est responsable de ses actions en faveur du développement durable. C’est donc, d’une part, l’esprit d’initiative qui brille à travers tous les pôles, et que je félicite. D’autre part nous avons, pour ce nouveau rapport, repensé certains de nos indicateurs de performance pour qu’ils reflètent un progrès qualitatif plutôt que quantitatif.

Parlez-nous de la philosophie qui guide les actions du groupe.

Guidés par les Objectifs de développement durable des Nations unies (ODD – plus connus sous le nom de “SDG”, Sustainable Development Goals, à Maurice), nous veillons, entre autres, à une urbanisation durable et résiliente de la région, à mener des actions fortes pour combattre le changement climatique et à être acteurs d’une économie inclusive en offrant à nos collaborateurs un cadre de travail agréable et sécurisant.

Place à l’économie circulaire ou aux énergies renouvelables ?

Place à l’économie circulaire et aux énergies renouvelables. Car grâce à nos activités, ces notions se rejoignent ! L’un des atouts phares du groupe Terra est notre utilisation maximale des produits de la canne entre nos différents pôles – de la production de sucre à celle d’énergie verte.

Une année riche pour le groupe et ses entités qui travaillent en bonne intelligence pour un développement vertueux.

À Terra, le progrès est un axe de développement clé. Zoom sur nos opérations de diversification avec Sébastien Mamet, General Manager (Agriculture) de Belle Vue.

« L’activité principale de Terra est la canne. Elle prend 95 % de nos ressources », explique Sébastien Mamet. Pourtant, la diversification a toujours existé en filigrane dans les opérations du groupe. La culture de légumes – principalement de pomme de terre et d’oignon, mais aussi de pistache, de giraumon, de melon d’eau et de carotte – s’y fait d’ailleurs depuis plusieurs années.

« Nous nous sommes lancés dans la culture vivrière pour participer à l’effort lancé pour assurer l’autosuffisance du pays », dit-il. Cette initiative se montre rapidement profitable : aujourd’hui, près de 100 hectares sont dédiés, chaque année, à la culture de légumes. « Notre objectif est de continuer sur cette lancée en misant sur une légère progression annuelle ».

Au-delà de cette activité, Terra se démarque aussi par sa capacité à innover et se lancer de nouveaux défis. La noix de macadamia, dont la popularité ne cesse de croître à l’international, représente l’une des dernières initiatives lancées par la Chambre d’Agriculture. Terra s’y essaie donc aussi : en 2020, 624 arbres sont plantés sur 2 hectares. « Nous sommes encore en phase expérimentale et attendons la récolte prévue dans trois ans pour voir si nous allons poursuivre en ce sens », partage Sébastien. L’idée : pouvoir se positionner face à des acteurs mondiaux comme, par exemple, l’Afrique du Sud. « Si les données agronomiques sont satisfaisantes, nous investirons dans les usines et les champs pour augmenter notre production », continue-t-il.

Fidèle à ses engagements en matière de responsabilité et de durabilité, Terra s’efforce aussi d’explorer d’autres pistes pour produire de l’énergie verte, notamment avec ses nouvelles plantations d’eucalyptus. Ces arbres, connus pour leur croissance rapide, ne demandent que peu d’eau, d’engrais et autres soins. Une solution donc économique, mais aussi écoresponsable. « Nous attendons encore que le gouvernement finalise le “Biomass Framework”, qui viendra structurer cette électricité verte et y mettre un prix », explique Sébastien. Une fois le feu vert donné et les arbres arrivés à maturité, le bois pourra être récolté et transformé en pellets qui seront ensuite acheminés à la centrale thermique pour y faire de l’électricité.

Une chose est sûre : le groupe ne compte pas s’arrêter de progresser et d’innover. « Notre stratégie sur le long terme est de poursuivre la culture de légumes et notre participation à l’autosuffisance alimentaire du pays, mais aussi de continuer à explorer de nouveaux produits agricoles… Pourquoi pas le cannabis médical si les études sont favorables ? », conclut Sébastien.

La fin 2022 s’est annoncée pleine de surprises ! Parmi celles-ci, l’obtention de la certification vegan Beveg pour les sucres produits par Terra garantit que ces derniers ne possèdent pas d’ingrédients animaux et qu’ils sont produits sans cruauté. Cette initiative, enclenchée en octobre par Terra en collaboration avec le Mauritius Sugar Syndicate, marque le début d’une nouvelle aventure. Didier Ramsamy, Factory Manager à Terra Milling, nous en dit plus.

La réputation BeVeg n’est plus à faire. Leader en matière de certification vegan, cette dernière touche à de nombreux domaines et marques, allant des denrées alimentaires aux produits de soins personnels, en passant par le textile et la mode, ainsi que les compléments alimentaires. Accréditée ISO/IEC 17065, cette certification possède un programme d’évaluation de la conformité répondant aux critères ISO 17067. La garantie, donc, d’un produit fiable et de qualité supérieure.

« Avec cette nouvelle certification, nous voyons bien que le Mauritius Sugar Syndicate et Terra Milling sont conscients de l’évolution de la demande de nos consommateurs », confie Didier. En effet, les régimes végétariens, végétaliens et même flexitariens connaissent, depuis quelques années, un essor considérable. « Il est plus important que jamais de pouvoir faire confiance aux produits qui ont suivi des étapes rigoureuses avant d’être certifiés de manière officielle », poursuit-il.

« Avec le trademark de BeVeg sur le sucre de Terra, les consommateurs sont assurés que le produit est réellement vegan, s’appuyant sur la crédibilité et l’intégrité d’un audit de tierce partie », ajoute Carissa Kranz, CEO de BeVeg. Car ne devient pas certifié BeVeg qui le veut ! Il faut en effet passer au crible chaque produit pour être sûr qu’il réponde bien aux critères exigés par la certification.

« Ce processus en cinq étapes permet de vérifier que notre sucre ne contient aucun ingrédient, sous-produit ou OGM d’origine animale utilisés dans la fabrication et l’approvisionnement en ingrédients du produit fini », explique Didier. Cette évaluation a aussi servi à s’assurer que le produit venait d’une usine de fabrication auditée pour confirmer que des contrôles appropriés y avaient été mis en place – y compris la prévention de la contamination.

Parallèlement, il s’agissait aussi de confirmer qu’aucun test sur les animaux n’avait été effectué et que le produit était considéré comme fabriqué sans cruauté. Tout un programme ! « Grâce à nos certifications courantes et avec la collaboration du Mauritius Sugar Syndicate, la certification BeVeg est en ligne avec les pratiques de qualité déjà en place chez nous », conclut Didier. Une nouvelle corde à l’arc de Terra Milling pour bien commencer 2023 !