Friday, April 26, 2024 15:45:00

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En 2023, le groupe dévoilait, pour les 55 ans de l’indépendance de Maurice, une deuxième Tiny Forests au cœur de Bois Rouge. Un projet qui correspond entièrement à la philosophie de Beau Plan : un avenir plus vert et durable pour la région.

Cela fait déjà quelques années que le collectif Tiny Forest s’est lancé dans la conception de poches de verdure endémique et indigène. L’idée : recréer des espaces de flore proprement locale, des sortes de corridors écologiques qui pourront aussi accueillir la faune endémique.

En mars 2023, pour le 55e anniversaire de l’indépendance de Maurice, Terra, en partenariat avec les Forestry Services, marque le coup en dévoilant une deuxième Tiny Forests de 100 m2 au cœur de Bois Rouge, à côté du nouveau centre sportif du village (bientôt livré). Ce sont plus de 600 arbres, arbustes, buissons, plantes et fougères endémiques et indigènes qui y ont ainsi été plantés.

« Cette initiative reflète bien l’engagement de Beau Plan à réduire son empreinte carbone, mais aussi à régénérer la faune et la flore endémiques », explique Marie Annick Auguste, CSR Manager de Terra Foundation. En effet, ces forêts endémiques jouent un rôle primordial dans la capture du CO2, qui y est dix fois plus absorbé que dans une forêt normale.

Pour Emeric Vigier de Latour, Communications Manager de Novaterra, c’est aussi une contrepartie essentielle au développement de la région. « Nous abordons en effet tous nos développements de façon responsable et proactive. Cela passe aussi par une revégétalisation stratégique de la région », explique-t-il.

Plus qu’une simple initiative verte, cette démarche a aussi engagé la communauté locale. En effet, les habitants de la région, les élèves de Greencoast, les ONG, les représentants du District Council de Pamplemousses, les équipes des Forestry Services, ainsi que les employés du groupe Terra se sont tous empressés de mettre la main à la terre.

« Nous sommes redevables aux participants pour leur aide et leur effort quant à la création d’un avenir plus durable pour la région, mais aussi à travers l’île », dit Marie Annick. Une belle histoire qui ne compte pas s’arrêter là ! « Nous souhaitons proposer nos nombreuses zones non stratégiques dans et autour de la ville aux acteurs économiques qui viennent s’installer dans la région pour qu’ils puissent eux aussi créer leur propre Tiny Forest et réduire leur impact carbone ! », ajoute Emeric.

Une aventure qui devrait se poursuivre avec la création d’une troisième Tiny Forest par l’un des locataires de Beau Plan… Restez branchés pour plus d’informations !

Depuis sa naissance en 1931, Grays n’a jamais cessé de se surpasser et d’innover. Dans les années 80, la compagnie diversifie ses opérations en étoffant son portfolio avec de nouveaux produits de qualité… Une opération qui ouvre la voie à de nouveaux métiers, dont celui de Brand Specialist. Kelly Lee nous en dit plus.

Brand Specialist chez Grays Inc Ltd, Kelly s’occupe d’un catalogue bien rempli de marques de spiritueux. Son métier englobe de nombreuses tâches puisqu’elle s’occupe de la gestion de celles-ci de A à Z. « Nous devons, par exemple, gérer le budget, activer la marque dans les hôtels et les boutiques, faire des rapports pour les fournisseurs, ou encore organiser des évènements », explique-t-elle.

Et pour ces derniers, la créativité doit être au rendez-vous ! « Il faut toujours faire preuve d’imagination », dit-elle. L’année dernière, Kelly a par exemple organisé l’anniversaire de M. Jack en l’honneur des 177 ans d’existence du Jack Daniel’s. Au programme : des offres spéciales et un délicieux gâteau d’anniversaire aux couleurs de la marque !

Le travail de Kelly ne s’arrête pas là. « Nous nous occupons aussi de tout ce qui est visuel, comme les impressions sur papier. Nous devons nous aligner avec ce que font nos fournisseurs, mais aussi avec ce qui se fait sur le marché local », explique-t-elle. Un travail qui n’est pas sans son lot de challenges puisque Kelly s’occupe exclusivement de spiritueux.

« La prohibition des publicités sur les boissons alcoolisées nous force à toujours trouver des façons d’innover, à chercher des solutions pour lancer un produit qui ne peut se connaître que par le ‘word of mouth’ », souligne Kelly. Un métier plein de défis dont cette dernière ne se lasse pas ! « J’adore mon travail et j’aime les marques dont je m’occupe. J’apprends tous les jours et je n’ai pas le temps de m’ennuyer ! », plaisante-t-elle.

Un métier passionnant et particulièrement animé !

Qui dit nouvelle année, dit nouvelles résolutions ! Et Terragen ne déroge pas à la règle. Avec sa nouvelle charte, la centrale vise, comme chaque année, à améliorer ses processus. Asha Motur, QSE Manager à Terragen, nous explique.

Terragen n’a de cesse de s’améliorer : chaque début d’année, la centrale revoit sa charte en posant ses objectifs pour les mois à venir. « Nous repassons sur les évènements de l’année écoulée et revoyons nos priorités et nos objectifs pour nous perfectionner », explique Asha. Un travail perpétuel, mais primordial.

« Nous sommes certifiés ISO, ce qui signifie que nous devons toujours tendre vers l’excellence, que ce soit en matière de santé et sécurité, d’environnement, ou encore de qualité », dit-elle. Ainsi, chaque aspect de la centrale fait l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer où celle-ci peut encore s’améliorer.

« L’année 2023 a été compliquée, avec un arrêt prolongé, la reprise en avril et un arrêt de maintenance très court avant la coupe », ajoute Asha. Côté sécurité, la centrale a connu un record avec quelque 1 050 jours sans accident avec arrêt, une performance qui a pris fin avec deux accidents mineurs survenus en août et en octobre.

« La sécurité est un point qui nous a toujours tenu à cœur. Nous avons donc revu nos procédés à la loupe. Pour 2024, nous renforcerons notre culture de santé et sécurité, avec une emphase particulière sur la gestion des risques », poursuit-elle. C’est aussi tout le système de sécurité incendie qui sera revu.

Parallèlement, Terragen continuera son engagement pour l’environnement à travers des mesures ciblées. « Les 80 à 90 tonnes d’eucalyptus que nous avons récoltées l’année dernière ont séché et nous effectuons actuellement des tests pour déterminer comment les utiliser au mieux », dit Asha. Cela passe par l’élaboration de stratégies techniques pour une combustion efficiente dans les chaudières et par l’obtention d’un tarif particulier pour la production d’énergie verte à partir de cette biomasse locale.

« Nous avons aussi enclenché un programme de maintenance renforcé sur nos écofiltres qui retirent les poussières des gaz de combustion ressortant de nos cheminées pour en améliorer leur fiabilité », continue-t-elle. Au niveau de la qualité, de nombreuses améliorations techniques sont au programme. « Suite à quelques soucis en 2023, certaines actions seront prises pour avoir entre autres des vannes en parfait état de marche et des balers efficaces, avec un faible taux de panne », dit Asha.

Les équipes de Terragen prennent ainsi en compte plusieurs améliorations dans ces trois domaines, une situation qu’elles comptent bien renforcer pour s’assurer du bon fonctionnement de la centrale. « Nous nous concentrons entièrement sur une maintenance préventive précise pour conserver non seulement nos standards, mais aussi aborder la période de la coupe en toute sérénité », conclut Asha.

Une approche responsable et réfléchie !

Depuis plus de 40 ans, Terra Milling excelle dans la production de sucres spéciaux. Cette aventure, qui a commencé par un heureux concours de circonstances, s’est transformée en une réelle passion. Aujourd’hui, l’usine compte une quinzaine de sucres spéciaux et en exporte quelque 85 000 tonnes par an. Une réussite qui se perpétue grâce à un travail rigoureux.

Demerara, Golden, Granulé, Muscovado, Sucre mélasse… À quel point ces sucres sont-ils différents du sucre que nous utilisons au quotidien ? « Ce que nous appelons les sucres spéciaux sont des sucres plus naturels, sans additifs, et qui possèdent certains arômes particuliers et une plus forte teneur en mélasse », explique Balvind Poye, Sugar Production and Bagging Manager chez Terra Milling Ltd.

Ces types de sucre se distinguent aussi les uns des autres ! « Ils diffèrent selon certains critères, comme leur couleur ou encore la taille de leurs grains », ajoute-t-il. Les sucres spéciaux se démarquent également par leur arôme gourmand : cannelle, miel, mélasse… Les équipes de Terra Milling ne cessent de faire preuve d’inventivité pour créer des produits hors du commun !

Cela explique la réussite de cette aventure : si Maurice est le premier producteur de sucres spéciaux au monde, les sucres spéciaux produits par Terra Milling sont présents dans une soixantaine de pays, et rencontrent notamment un franc succès en Europe et aux États-Unis. Quel est le secret de l’usine ? Selon Balvind, si les équipes sont mues par un constant désir de surpassement, c’est aussi une histoire de rigueur.

« En plus de miser sur l’innovation, nous mettons beaucoup d’emphase sur la qualité. Nous effectuons en ce sens de nombreux contrôles de qualité et d’analyses de laboratoire, et possédons une équipe spéciale pour s’assurer que toutes les normes sont respectées à chaque étape de la fabrication », explique-t-il. Et côté production ? « C’est un secret ! », plaisante-t-il.

« Nous continuons cependant à aiguiser notre savoir-faire et à améliorer sans cesse nos recettes », ajoute-t-il. Le résultat : un sucre non raffiné, riche en antioxydants, et au goût inégalable. Fabriqué sans produits chimiques, il est plus naturel et conserve d’ailleurs de nombreux minéraux importants pour le bon fonctionnement du corps.

À déguster sans plus tarder à L’Aventure du Sucre !

Début 2024, Novaterra dévoile son nouveau projet : Souvenir. Ce morcellement, situé à côté de Greencoast International School, promet de dynamiser encore plus la région de Beau Plan. Julie Merle, Sales & Leasing Executive chez Novaterra, nous en dit plus.

Pas de repos pour les équipes de Novaterra ! Une fois un projet entamé, c’est déjà un autre qui commence. Si en janvier le projet Clémentine était dévoilé, c’est au tour du morcellement Souvenir d’être lancé en février. Idéalement situé à l’arrière de Greencoast, il se compose de 58 terrains de 16 à 30 perches à un prix compétitif – entre Rs 4 900 000 et Rs 9 995 000.

« Souvenir représente une belle opportunité d’investissement. C’est un projet qui trouvera aussi écho chez les familles et jeunes couples étant donné son emplacement stratégique », explique Julie. À quelques pas de Isla Padel et des écuries de Mon Rocher, le morcellement sera aussi connecté à la ville de Beau Plan.

« Il sera en effet mieux desservi grâce à la seconde phase d’infrastructure de la ville qui sera bientôt lancée. Nous aurons, entre autres, une nouvelle route qui sortira du Mahogany Shopping Promenade et qui rejoindra l’entrée de Greencoast. D’autres projets viendront renforcer cette interconnexion dans la ville », ajoute-t-elle.

Situé dans un cadre urbain structuré et arboré, possédant toutes les facilités à proximité, Souvenir répond, comme tous les projets de Novaterra, à une impulsion de dynamiser la région, mais représente aussi un petit clin d’œil à son histoire. « ‘Souvenir’ est l’une des sections de Beau Plan. Nommer ce nouveau projet ainsi découle du fait que nous aimons célébrer l’histoire de la région, mais aussi faire vivre autrement les noms qui la caractérisent », conclut Julie.

Les réservations sont maintenant lancées sur le site: https://beauplan.mu/souvenir/

Le Creative Park de Beau Plan accueille « Les Gardiens de Beau Plan : Un Voyage à travers le Temps et la Nature », une nouvelle exposition portée par l’artiste mauricienne Joshila Dhaby. Mettant à l’honneur les symboles de la beauté naturelle de la région, elle vient célébrer un héritage riche et invite à se plonger dans l’âme envoûtante de Beau Plan.

Les habitants de Beau Plan, ainsi que ses visiteurs, le diront tous : il y a quelque chose de particulier dans la région. Est-ce l’attention qui est portée à la nature ? Son lac rehaussé de mille lumières une fois la nuit tombée ? Son acajou centenaire préservé au centre du Mahogany Shopping Promenade ? Ses jardins arborés qui ont vu passer d’innombrables vies ?

Ce n’est pas un secret : entre les vestiges des temps passés et les innovations de la ville, la nature est omniprésente. Et c’est cette beauté naturelle que l’exposition « Les Gardiens de Beau Plan », qui prendra ses quartiers au Creative Park de Beau Plan le 8 février, souhaite mettre en avant. À chaque tableau, l’artiste mauricienne Joshila Dhaby vient raconter avec sensibilité une histoire, celle des gardiens de Beau Plan, ces bastions de l’identité originelle de la région. Des roseaux ondulants à la surface de lac à ses imposants acajous, c’est l’essence même de Beau Plan qui est ici mise à nu.

Sponsorisée par Terra, Creative Park Beau Plan, Investec, Grays, Attitude Hotels et L’Aventure du Sucre, cette exposition vient ancrer l’importance de l’engagement écologique, une philosophie qui s’aligne avec les valeurs de Terra. Cette initiative vient aussi répondre à l’une des démarches de prédilection du Creative Park et de Beau Plan : celle de laisser s’exprimer les artistes locaux et de faire connaître leur voix.

Une approche que le Creative Park entend poursuivre assidûment pour offrir aux artistes un espace d’expression artistique et de partage incontournable !

Rendez-vous à partir du 9 février au Creative Park pour découvrir cette fabuleuse exposition.

L’année 2024 démarre en fanfare avec la commercialisation d’un nouveau projet porté par l’équipe de Novaterra : le morcellement Clémentine à Pamplemousses. Karina Paul, Sales Executive à Novaterra, nous parle de ce nouveau projet qui profile une année des plus palpitantes !

En janvier 2024, l’équipe de Novaterra commence fort et nous dévoile son tout nouveau projet. « Clémentine consiste en un morcellement de 99 lots de 8,6 à 13 perches se trouvant à Maison Blanche à Pamplemousses et sans cahier des charges à respecter », commence Karina. Idéalement situé à quelques minutes de Beau Plan, le morcellement présente des possibilités d’investissement intéressantes.

« Avec un prix plutôt accessible par rapport au marché, Clémentine donne la possibilité aux Mauriciens de devenir propriétaires d’un bien, que ce soit pour construire la maison de leur rêve ou pour le revendre à profit », poursuit-elle. Avec ses espaces arborés, son climat agréable, sa magnifique cheminée rappelant le riche héritage sucrier de la région, sa proximité à l’autoroute et au Jardin de Pamplemousses, ce nouveau projet, longé d’une part par un gated community, se situe dans un endroit résidentiel déjà développé.

Avec les intempéries et cyclones de la mi-janvier, la commercialisation, qui devait commencer le 19 janvier, a été reportée au 30 janvier. « Nous fonctionnons, cette fois encore, sur la base d’un ‘first come, first served’, avec la possibilité de remplir un formulaire en ligne pour réserver son terrain », explique Karina. Si la commercialisation vient d’être lancée, le succès est pourtant au rendez-vous puisque le projet comptabilise déjà 100 % de réservation. Une réussite qui reflète la confiance et l’intérêt des Mauriciens pour les projets de Novaterra !

Alors que l’année 2023 vient de se terminer, voilà déjà un nouveau chapitre qui commence ! Avant d’entamer la primordiale période d’entrecoupe, l’heure est aussi aux bilans. Michael Melisse, Administrative & Statistical Officer de Terra Milling, revient sur cette campagne qui, malgré les nombreux challenges, a été une réussite.

En 2023, le démarrage de la coupe n’a pas été des plus simples : les conditions climatiques optimales n’étaient pas au rendez-vous, les pluies ont tardé à venir et le manque de main d’œuvre saisonnière s’est fait sentir… Heureusement, les choses se sont vite améliorées, malgré, en fin d’année, un fort taux d’absentéisme en raison des festivités. « Nos équipes ont su s’adapter à la situation et faire preuve de résilience », confie Michael.

Et cela a payé ! Si en novembre l’usine estimait comptabiliser les 680 000 tonnes de canne écrasée, elle atteint, à la fin de la coupe – le 27 décembre 2023 – les 694 000 tonnes. « Parallèlement, nous avons pu produire plus de 70 000 tonnes de sucre, dont 58 600 tonnes de sucres spéciaux », poursuit-il. Une réussite !

Si les dernières semaines ont été particulièrement intenses, elles se sont, selon Michael, très bien passées. « Nous avons terminé le broyage le 27 décembre. La liquidation, c’est-à-dire la conversion de tous les produits, comme les jus ou encore la masse cuite, en sucre s’est étendue jusqu’au 31 décembre, avant de reprendre du 4 au 6 janvier 2024 », explique Michael.

L’expédition des sucres produits s’est ensuite poursuivie jusqu’au 20 janvier. « Notre PWS – Plantation White Sugar – a aussi été envoyé à Omnicane, tandis que notre sucre de refonte a été laissé à la BSSD – Bagged Sugar Storage and Distribution Co Ltd – pour être réutilisé en début de campagne 2024 pour en faire des sucres spéciaux », ajoute-t-il. Une nouvelle page qui marque le début d’une période non moins palpitante : l’entrecoupe !

En juillet, quand commence la campagne sucrière, c’est un nouveau souffle qui plane sur la centrale. Si cette dernière fonctionne au charbon durant le premier semestre de l’année, les chaudières tournent ensuite essentiellement à la bagasse et à la paille de canne ! Une période qui appelle aussi d’autres métiers. Ceux-ci, comme celui de gratteur, sont fondamentaux au bon fonctionnement des opérations.

Alors que les hangars commencent à se remplir de bagasse issue des cannes récoltées dans les champs du groupe Terra, les équipes de Terragen ont du pain sur la planche, et notamment Vinesh Boyjoonauth, Donovan David, Gérard Botlah et Anil Chummun, les quatre gratteurs de la centrale.

« Le métier de gratteur – ou Scratcher crane operator – est très important. À l’aide d’un appareil spécial, l’opérateur gratte la bagasse qu’il envoie, à travers un système de convoyeur, aux chaudières », explique Suraj Ramroop, chef d’exploitation à Terragen.

La plus grosse difficulté ? « Nous avons de grandes responsabilités et nous nous devons d’être constamment vigilants et de respecter les normes à la lettre », explique Vinesh. En effet, un moment d’inattention peut vite créer un effet domino désastreux. « S’il y a un raté au niveau de l’alimentation des chaudières en bagasse, les conséquences peuvent être sérieuses : cela peut aller jusqu’à l’arrêt des chaudières et des turbines, et donc de la production d’électricité, ce qui peut ensuite avoir des répercussions sur le réseau national du CEB ! », ajoute Suraj.

Si ce métier est ardu, il n’en reste pas moins passionnant ! « J’adore ce que je fais. J’aime voir ces grandes montagnes de bagasses diminuer, cela me donne un sentiment de travail accompli… jusqu’au restockage ! », plaisante Vinesh. Et si la période de la coupe est particulièrement intense pour les gratteurs, l’entrecoupe l’est tout autant ! « Nous avons autant de responsabilités durant cette période. Nous faisons toutes sortes de travaux d’exploitation et nous aidons là où nous le pouvons, même s’il s’agit du circuit du charbon », explique-t-il. Un métier stimulant, sans lequel la centrale ne pourrait pas fonctionner !

Conformément aux consignes imposées quant au développement des Smart Cities et selon la vision du groupe, Terra dévoilera, en juin 2024, sa toute dernière innovation en matière de développement durable : une nouvelle ferme solaire. Pravin Hanuman, Senior Development Manager à Novaterra, nous en dit plus.

Plus qu’une stratégie, le développement durable est au cœur de la philosophie de Terra, et ce depuis de nombreuses années. En effet, le groupe multiplie les innovations pour réduire son impact environnemental. Grays, l’une des entreprises pionnières de Terra, a d’ailleurs opté, pour le déroulement de ses opérations, pour la récupération d’eau de pluie et l’utilisation d’énergie solaire : l’énergie générée par les panneaux photovoltaïques de l’entreprise couvre même 50 % de ses besoins !

Il ne s’agit pas d’une démarche isolée. La dernière innovation en date, conformément aux directives liées au développement des villes intelligentes, est une ferme solaire. Située à La Louisa, au nord de Beau Plan, elle contient 2 745 panneaux solaires qui couvrent une superficie totale de 2 hectares. « Les travaux, qui ont commencé en juin 2023, devraient s’achever en juin de cette année. Cette initiative a cependant été lancée en 2022 lorsque nous avons passé un accord avec le CEB pour un total de 1,6 MW d’électricité », explique Pravin.

Selon ce dernier, les chiffres parlent d’eux-mêmes : une production énergétique de 2,6 GWh par an, une réduction significative des émissions de CO2 à seulement 0,8 kg par kilowatt-heure… Cette initiative permettra aussi d’économiser environ 8 millions de dollars en coûts d’achat d’huile lourde pour le pays sur une période de 20 ans ! Un bilan d’autant plus intéressant que l’énergie solaire reste une énergie propre et inépuisable. « Opter pour le solaire, c’est aussi éviter les dégâts environnementaux liés au forage et à l’extraction des huiles lourdes », ajoute-t-il. La solution idéale pour les entreprises qui souhaitent réduire leur impact carbone !

Selon Pravin, la quantité d’énergie solaire produite par cette nouvelle ferme, qui sera remise sur le réseau du CEB, équivaudra à la consommation énergétique du Mahogany Shopping Promenade en un an. « Nous sommes conscients des challenges que la planète a devant elle, et encore plus du fait que certaines de nos activités, comme le développement foncier, peuvent avoir un impact plus marqué. En ce sens, nous voulons aussi faire la part des choses là où nous le pouvons, pour un environnement plus sain et propre », conclut-il. Un projet à suivre de près !