Monday, May 5, 2025 15:44:59

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En août 2024, de bonnes nouvelles se font connaître côté industrie sucrière. En effet, le secteur devrait rapidement se voir attribuer une indication géographique (IG) : une première pour Maurice !

Qu’est-ce qu’un IG ? Il s’agit d’un droit de propriété industrielle qui vient garantir l’origine géographique d’un produit, y liant par la même occasion sa qualité et sa réputation, mais protégeant aussi de la concurrence déloyale. En d’autres termes, aucun autre pays ne peut, grâce à cela, revendiquer être la source du produit en question. En 2024, c’est l’industrie sucrière mauricienne qui bénéficiera de ce signe d’identification décerné par le pays d’origine et ensuite par l’Union Européenne et destiné aux sucres non raffinés, dont Maurice est le premier producteur au monde.

Demerara, Golden, et sucre fin… Agriterra produit en effet une quinzaine de sucres spéciaux et en exporte 80 000 tonnes par an dans une soixantaine de pays à travers le monde ! S’ils se distinguent par leur texture, leur couleur et leur arôme gourmand, ces sucres sont aussi meilleurs pour la santé car fabriqués sans additifs, avec une forte teneur en mélasse – un point qui séduit de plus en plus de pays exportateurs.

En ce sens, l’indication viendra asseoir la réputation déjà bien établie d’Agriterra, mais aussi de l’industrie sucrière mauricienne. Cette initiative, initiée avec l’aide de l’UE, a pu prendre vie grâce au travail conjoint du ministère mauricien des Affaires étrangères, de l’African Regional Intellectual Property Organization (ARIPO) et de l’Intellectual Property Rights and Innovation in Africa (AfrIPI). Une véritable aubaine pour le secteur, qui ne peut qu’en bénéficier !

« Celui-ci contribuera non seulement à augmenter l’exportation du sucre non raffiné mauricien, mais permettra aussi au pays d’engranger des bénéfices socio-économiques », souligne Oskar Benedikt, ambassadeur de l’Union Européenne auprès du gouvernement mauricien. Ce dernier était d’ailleurs présent, avec Narainduth Boodhoo, directeur de la politique commercial au ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et du Commerce international, lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier autour de cette indication.

Deux jours de conférence ont ainsi eu lieu à L’Aventure du Sucre les 21 et 22 août derniers. Durant cet atelier, Aurélie Carimentrand, maître de conférence en sciences économiques à l’IUT Bordeaux Montaigne, a présenté l’étude préliminaire en vue de l’enregistrement en tant qu’indication géographique protégée des « Mauritius Unrefined Sugars ». Cette future IGP regroupe les sucres Demerara, Muscovado et Golden issus du territoire mauricien et du savoir-faire des usines sucrières. Sont également intervenus les acteurs du secteur comme le Mauritius Sugar Syndicate, le Mauritius Sugarcane Industry Reseach Institute (MSIRI), Terra, ou encore Alteo…

C’est sous l’impulsion de Kovila Nanapragrassen, Legal Officer and Deputy Money Laundering Reporting Officer de Terra, Marie Annick Auguste, CSR Manager de Terra Foundation, et Isabelle Ten Sing, Assistant Accountant, que naît, en 2022, le Welfare Committee de Terra Corporate. L’objectif : organiser des événements pour promouvoir le bien-être des collaborateurs du cluster et approfondir les liens entre collègues. En août 2024, c’est à un rendez-vous haut en couleur qu’ont été conviés ces derniers…

Il y a deux ans, Kovila, Marie Annick et Isabelle décidaient de créer, à l’image des autres entités du groupe Terra, un comité entièrement dédié au bien-être des collaborateurs de Terra Corporate. À leur équipe se joignent rapidement Vidhish et Daphné de Terra Corporate, Kervin du département IT, et Luvin de Terra Finance, et, cette année, Karen de Terra Corporate. Soutenus par le département des ressources humaines de Terra, l’épanouissement de leurs collègues y est pris au sérieux : le comité se réunit en effet chaque année pour mettre en place un calendrier d’événements feel-good.

Journée de thérapie musicale pour les femmes, Journée internationale des hommes, game evenings… Cette belle équipe ne manque pas d’inspiration pour égayer le quotidien de ses collaborateurs ! « Notre but principal est de créer un espace consacré spécialement au bien-être mental, physique et social de nos collègues afin qu’ils puissent mettre de côté les petits soucis du quotidien », explique Kovila.

Le dernier rassemblement en date : un happy hour doublé d’une initiation au padel ! « Puisque cet événement a eu lieu le jour d’ouverture des jeux, le thème de la soirée était les Jeux Olympiques et chaque participant devait porter les couleurs du pays qu’il ou elle soutenait », poursuit-elle. De nombreux jeux et quiz ont rythmé la soirée, qui a même débuté par une passation de la flamme olympique ! « C’est émouvant de voir un tel bonding avoir lieu entre tous les collaborateurs, quel que soit leur poste », dit Kovila.

À raison de deux à trois activités par an, les rendez-vous posés par le Welfare Committee sont toujours attendus avec impatience ! « Les retours sont toujours très positifs, ce qui nous fait chaud au cœur et nous encourage à nous surpasser », confie-t-elle. Et le comité a définitivement plus d’un événement dans son sac puisqu’il travaille déjà à son prochain rassemblement… qu’il nous dévoilera en temps et lieu !

En 2020, Agriterra – alors Terragri et Terra Milling – se lançait dans un grand travail d’introspection. L’idée : dégager les valeurs qui décrivent le mieux l’entité et ainsi cristalliser sa culture d’entreprise. En 2024, le cluster en remet une couche. Rudy Larose, HR Manager du Cane Cluster, nous en dit plus.

Il y a déjà quatre ans, le Cane Cluster s’embarquait dans une nouvelle aventure, l’une de celles qui tracerait les contours de son identité propre. D’où est partie cette idée ? « De 2016 à 2019, le pôle cannier de Terra a connu de nombreux changements et restructurations. De nouvelles générations ont rejoint nos rangs et il s’est avéré important pour nous de définir les valeurs que nous voulions véhiculer – des valeurs qui nous soient propres, mais qui soient aussi alignées à celles de Terra », explique Rudy.

Grâce à l’aide d’un facilitateur, trois grandes valeurs ressortent de cet exercice : l’efficience (result-oriented company), la bienveillance (caring employer) et l’apprentissage en continu (learning organisation). « Cela nous a aussi permis de définir les attitudes que nous devions adopter, et celles dont nous devions nous défaire. C’est un véritable travail collectif qui a été mis en place : les collaborateurs de Terragri et de Terra Milling y ont tous participé », poursuit-il.

Depuis 2020, ils mettent d’ailleurs tous un point d’honneur à faire vivre ces actions au quotidien. Parallèlement, un sondage est organisé tous les six mois pour évaluer la culture d’entreprise. « Puisque de nouvelles recrues ont, depuis 2019, été embauchées, il était temps de faire une petite piqûre de rappel pour tout le monde en nous concentrant sur ces valeurs et les attentes liées à celles-ci », dit Rudy. Au programme : « Culture in Motion », un atelier animé par Françoise Maréchal-Charlotte, Padmini Busgeet et Thierry Maréchal, trois facilitateurs du NPCC (National Productivity and Competitiveness Council).

Répartis en trois sessions de trois heures, ces workshops, qui ont eu lieu le 9, le 13 et le 20 août 2024, ont rassemblé 80 cadres d’Agriterra. Le travail ne s’arrête pas là puisqu’en septembre, un « Festival de Kann » – « val » pour valeurs – sera organisé pour les participants. « Ces derniers seront partagés en groupe de huit à neuf personnes et devront faire une présentation originale et ludique expliquant comment chaque groupe vit et comprend ces valeurs », poursuit-il.

Danse, chant, sketch, slam, vidéo… Pas de restriction tant que les codes de la présentation conventionnelle sont cassés ! Pour préparer à ce moment de partage, le département des ressources humaines a aussi décidé de diffuser un poster motivationnel par semaine sur les écrans de télévision au sein d’Agriterra , mais aussi sur WhatsApp. La prochaine étape ? Rendez-vous déjà pris le 20 septembre prochain pour un moment unique et pourquoi pas, par la suite, étendre ces ateliers à tous les collaborateurs du pôle cannier ?

En 2023, L’Aventure du Sucre nous dévoilait trois ateliers solidaires menés de main de maître par Ashnee Naggoojee Dousteyssier, Joshila Dhaby et Élodie Jacobée. En 2024, après les ateliers orchestrés par Emmy et Marine Ng, puis Katty Laguette, c’est au tour de Brian Lamoureux de lancer, en août, son premier atelier. Retour.

« C’est toujours avec autant de plaisir que nous organisons les ateliers solidaires de L’Aventure du Sucre », explique Sandrine d’Unienville, Cultural Development & Communication du musée. Le dernier en date : la création d’une fresque murale avec l’aide de l’artiste Brian Lamoureux, qui avait déjà participé à l’exposition Planet’R ainsi qu’à la création d’une fresque du Creative Park de Beau Plan.

« Pour cet atelier, nous avons fait appel, par l’intermédiaire de Terra Foundation, à trois ONG de la région : Caritas Pamplemousses, Comité Quartier Cité Pamplemousses et Les Jeunes Créatifs Paul et Virginie », ajoute-t-elle. Destiné aux adolescents en situation de vulnérabilité, ce workshop créatif a rassemblé, du 7 au 9 août, 9 jeunes de la localité de 13 à 18 ans. L’objectif : créer une magnifique fresque murale sur le mur de l’administration du musée.

« Ces moments sont très importants car ils engendrent un espace de rencontre et de partage avec un artiste local, mais aussi de transfert de savoir. Cela a créé une certaine animation au musée, les gens s’arrêtaient et posaient des questions », continue Sandrine. Outre la création de liens, ces ateliers permettent aussi de mettre en valeur l’univers unique de chaque artiste. « C’était la première fois que Brian participait à ce genre de workshop et il a adoré. Les participants ont pu laisser parler leur imagination et ainsi inspirer Brian », conclut-elle.

Un beau moment de partage à renouveler sans modération !

C’est en 1979 qu’Amoodin Meerally rejoint le groupe Terra. Il sera suivi de près par sa femme, Padmawatee, qui, en 1992, intègre son équipe de jardiniers avant de se tourner vers le nettoyage. Plus de quatre décennies plus tard, le couple Meerally est un exemple de détermination et de dévouement.

Amoodin Meerally connaît bien l’industrie sucrière ! Puisque sa famille a travaillé dans ce secteur, suivre les traces de ses parents semble, pour lui, une évidence.Il intègre les rangs du secteur immobilier du groupe en tant que jardinier. Si son métier lui a apporté son lot de défis, Amoodin garde surtout le sentiment d’une entreprise familiale où prime le partage des idées et la collaboration.

« On m’a toujours permis d’exprimer mes idées. Cet échange et cette écoute contribuent aujourd’hui encore à l’excellence de Novaterra », dit-il. En 1992, c’est au tour de son épouse, Padmawatee, de rejoindre l’entreprise. D’abord employée dans les services de jardinerie, celle-ci change vite de casquette et devient responsable du nettoyage.

« Travailler ensemble est parfois un challenge, mais cela nous offre aussi des avantages significatifs », explique Amoodin. Affecté au domaine de La Villebague, le couple n’hésite en effet pas à s’entraider au quotidien. Aujourd’hui à la tête d’une équipe de trois jardiniers, Amoodin veille au grain : chaque recoin des jardins du domaine se doit d’être impeccable ! Il n’y a d’ailleurs qu’à y flâner pour voir que c’est un pari réussi !

Outre leur passion et leur assiduité, le couple Meerally ne manque pas de projets. Parmi ceux-ci, l’achat d’une maison où couler une retraite paisible et heureuse… et où ils repenseront, avec satisfaction et un brin de nostalgie, à leur long parcours avec Terra. « Travailler dans cette entreprise représente une chance inouïe. Elle a certainement un bel avenir devant elle et j’ai hâte de voir plus de jeunes recrues rejoindre les différents secteurs du groupe ! », conclut Amoodin.

Ces dernières semaines, nous avons de nouveau participé au sondage sur l’engagement des employés que Terra mène tous les deux ans. Sharonne Jaquette-Miner, HR Manager – Projects and Services, nous en dit plus sur ce sujet passionnant et les possibilités qu’il offre au groupe et ses entités distinctes.

Pourquoi réaliser une étude d’engagement au sein du groupe ?

C’est un exercice que le groupe mène régulièrement. En 2022, nous avons révisé le sondage en collaboration avec la firme Willis Towers Watson (WTW) : l’entreprise mène l’enquête en protégeant la confidentialité des données fournies, analyse les résultats et nous accompagne dans la planification de mesures adéquates. C’est devenu un réel outil de décision qui relie les managers à leurs équipes et nous fournit un aperçu de ce qui génère la motivation et l’engagement au travail. Cela nous porte à devenir un excellent employeur pour attirer et fidéliser les talents de Maurice, et d’ailleurs !

Comment cette nouvelle édition a-t-elle été mise en place ?

Il y a eu premièrement un alignement avec le Managing Director de Terra afin d’harmoniser les objectifs de ce sondage, puis nous avons organisé un atelier d’information avec les équipes RH du groupe et le département de communication. En parallèle, un travail de fond a été mené : échanges avec WTW pour contextualiser le questionnaire, travail sur la base de données SIRH, calibrage de la plateforme pour héberger l’enquête, coordination avec l’équipe IT… C’est un gros travail qui mobilise beaucoup d’énergie, surtout des équipes RH.

Peux-tu partager avec nous les résultats de ce sondage ?

Nous sommes très fiers du résultat. Au niveau du groupe, l’indice d’engagement s’élève à 88 % – soit + 3 points par rapport à 2022. Cette amélioration reflète nos efforts : des initiatives ciblées, une meilleure communication ainsi que des opportunités de développement professionnel ont été instaurées pour renforcer le bien-être et l’engagement de nos collaborateurs. Les informations reçues par le biais du sondage soulignent l’importance d’investir dans le bien-être et le développement des employés. Actuellement, nos différentes entités communiquent leurs résultats à leurs collaborateurs. Ces communications sont suivies de sessions de réflexion, de travail et de planification des actions.

L’enquête nous aide aussi à prendre pleinement conscience des aspects positifs de notre culture et des défis à relever. Pour y faire face, nous mettons en place des groupes de discussion afin d’approfondir la réflexion et d’impliquer les collaborateurs à tous les niveaux. Ils discutent et proposent leurs suggestions pour faire du groupe Terra un lieu de travail encore meilleur. Il s’agit d’un processus continu qui nécessite le soutien de tous. Peut-on comparer ses résultats avec le précédent ? Bien sûr, nous allons comparer non seulement ces résultats avec les précédents, mais aussi avec une analyse au niveau local, régional et même international, et en parallèle avec des analyses par industries. Le groupe Terra étant en évolution constante et rapide, cette comparaison est essentielle pour nous permettre de tendre vers le succès à long terme. Permet-il d’instaurer des mesures concrètes pour le bien-être des collaborateurs ? Tout à fait : les résultats de l’enquête visent à fournir des informations concrètes pour améliorer le cadre de travail et résoudre les problèmes identifiés. Nous pouvons donc concrètement agir suite à leur analyse. J’ai coutume de dire que l’engagement est un état d’esprit : il mesure ainsi, par effet ricochet, la motivation de nos collaborateurs, leur connexion à l’entreprise et leur capacité à donner le meilleur d’eux mêmes. Ce sondage n’est pas seulement pertinent pour les équipes RH mais aussi pour tous les leaders du Groupe, à tous les niveaux. L’engagement, c’est l’affaire de tous ! C’est pourquoi ce sondage est essentiel pour nous permettre de nous dépasser.

Inauguré en 2021, le Mahogany Shopping Promenade est devenu, en seulement trois ans, l’un des incontournables de la région de Beau Plan. Outre la magnifique vue sur son lac et l’éventail varié de ses enseignes, le centre est un lieu de vie où il fait bon flâner – une atmosphère qui prend vie dans ses coulisses grâce au travail titanesque de son équipe.

Situé au cœur de la ville de Beau Plan, à quelques mètres de l’autoroute, le Mahogany Shopping Promenade dessine, avec ses belles lignes architecturales et son cadre naturel imparable, une expérience hors des sentiers battus, un centre commercial pas comme les autres. Chaque semaine, ce sont presque 60 000 visiteurs qui foulent son sol. Derrière cette réussite, c’est une équipe extrêmement soudée qui travaille d’arrache-pied.

Chapeautée par Sarah Ah Hong, Centre Manager, celle-ci compte six personnes. Christel, qui s’occupe aussi avec Sarah de The Strand, est chargée du côté comptabilité, tandis que Ratnesh, Operations Manager, s’assure du bon fonctionnement opérationnel du mall avec l’aide de Kushal et Ravin, qui font partie de l’équipe de maintenance. Enfin, Davina touche à tout ce qui est événementiel, communication, marketing ou encore relation client avec les locataires.

Ils ont beau avoir chacun des tâches différentes, leur succès repose, selon Davina, sur un travail d’équipe extraordinaire. « Cela fait trois ans que nous grandissons ensemble. Nous avons vu le mall évoluer, mais aussi ses clients et nous-mêmes », confie-t-elle. «Aujourd’hui, nous formons un noyau soudé, une équipe qui fonctionne en totale synergie »,poursuit-elle.

En effet, ici, personne ne se cantonne à son métier. « Nous essayons d’être des all-rounders ; s’il y a un problème, nous pouvons tous intervenir, quel que soit notre poste. Si l’un de nous a besoin d’aide, qu’il s’agisse de décoration pour un événement, d’une intervention opérationnelle ou même de l’accueil d’un locataire, nous mettons tous la main à la pâte », dit Davina.

C’est là que réside la beauté de leur travail d’équipe. « Nous nous complémentons parfaitement. Notre plus belle force, c’est aussi que, si nous tombons, nous le faisons tous ensemble pour nous relever comme une équipe », ajoute-elle. On peut dire que les journées ne se ressemblent donc jamais étant donné le caractère touche-à-tout de ses membres.

Pour le futur, l’équipe du Mahogany ne manque pas de projets. S’il s’agit encore d’un secret bien gardé, une chose est sûre : elle fera des pieds et des mains pour maintenir l’excellence du mall en continuant de lui instiller ce côté proprement humain. « Notre but est d’accueillir nos clients dans un espace qui respire le bien-être et le feed-back que nous recevons va définitivement dans ce sens », conclut-elle. Pari gagné !

En 2023, Grays, à travers sa gamme Lazy Dodo, s’est lancée dans la sauvegarde du Zosterops chloronothos, l’oiseau le plus rare de l’île Maurice, en devenant Silver Species Champion de l’espèce. L’une des promesses de l’entreprise était alors de proposer, chaque année, de nouveaux projets dans ce but de conservation. En 2024, Grays n’a pas chômé et annonce son partenariat avec Helios, marque de lunettes locale.

Si Grays aime créer des produits qui sentent bon notre île, l’entreprise fait aussi la part belle aux efforts de conservation de la faune et de la flore locales. « Notre marque Lazy Dodo est le symbole même de cet engagement. Si le dodo, qui est l’emblème de notre pays, n’existe plus, sa disparition nous rappelle l’urgence de sauvegarder la nature unique qui constitue notre île paradisiaque », explique Florence de Coriolis, Assistant Brand Manager chez Grays.

« Le Zosterops chloronothos représente l’espèce d’oiseau endémique la plus rare de l’île. En 1975, nous recensions environ 350 couples. Dans les années 2000, ils n’étaient plus qu’à quelque 120 couples ! », poursuit-elle. Véritable catastrophe écologique liée à la déforestation et à la multiplication des prédateurs, la lutte pour la sauvegarde de l’oiseau à lunettes est lancée dans les années 2000 grâce aux efforts de la Mauritian Wildlife Foundation.

En 2023, Grays décide de se joindre à ce combat et s’engage à soutenir les efforts de l’organisation à travers des dons annuels. « Nous voulions nous impliquer entièrement. Outre un support financier, c’est aussi tout un travail de conscientisation que nous souhaitons enclencher à travers des projets novateurs », dit Florence. Cet engagement commence fort avec, en 2024, un partenariat avec Helios pour créer des lunettes… pour sauver l’oiseau à lunettes !

Créées sous la marque Lazy Dodo, ces lunettes seront injectées avec le polymère Grilamid TR90 et contiendront ainsi plus de 58 % de matières végétales et renouvelables. « Leur vente, qui se fera d’abord dans les magasins 20/Vin, permettra de récolter des fonds pour financer, à travers la Mauritian Wildlife Foundation, les efforts de conservation de l’oiseau à lunettes », conclut Florence.

Une initiative engagée qui devrait voir le jour d’ici août 2024 !

Qui a dit que le travail en centrale thermique concernait essentiellement les hommes ? L’intérêt pour le secteur énergétique connaît en effet, chez les femmes, un essor marqué. Terragen n’est pas en reste puisque la centrale compte aujourd’hui cinq femmes à des postes-clés.

Sevita Bheemuck-Hurdowar

Cela fait déjà 10 ans que Sevita travaille à Terragen. Engagée à la sortie de l’école en tant qu’Administrative Assistant, elle démontre très vite de grandes capacités et cumule, chaque année, des responsabilités. « Je n’ai jamais craint de débarquer dans un monde d’hommes, j’ai plutôt vu cette nouvelle aventure comme une expérience enrichissante, dans laquelle la femme a tout à fait sa place. Si ce n’était pas le cas, je n’y serais pas restée une décennie !», dit-elle.

Aujourd’hui Administrative/Training & Accounts Assistant de Terragen, Sevita porte de nombreuses casquettes au quotidien car son travail touche à différents domaines. Qu’il s’agisse de comptabilité avec l’entrée des factures et les paiements, les réconciliations bancaires, les audits côté QSE/Admin et l’aide apportée à la Finance Manager, de ressources humaines avec les rapports mensuels RH, les heures supplémentaires ou encore les congés, ou, enfin, de formations avec la recherche de formateurs, l’organisation du planning et le suivi de remboursement avec le HRDC, Sevita est sur tous les fronts !

« Aucune journée ne se ressemble. Je n’ai pas vu ces 10 ans passer ! », plaisante-t-elle. Avide de nouveaux challenges, elle ne se repose pas sur ces acquis. « J’ai appris énormément de choses, tant au niveau professionnel que personnel. Je travaille aussi auprès de femmes que j’admire et qui occupent des postes-clés à la centrale », ajoute-t-elle. Son ambition : continuer sur sa lancée et accueillir chaque défi qui se présente à elle, tout en gardant un certain équilibre avec sa vie personnelle !

Zoe Clark

De retour sur l’île en 2000 après avoir vécu au Royaume-Uni, la personne dynamique qu’est Zoe cherche déjà son nouveau challenge. Alors que Terragen vient tout juste d’ouvrir ses portes, elle saute sur l’occasion. « C’est cette nouveauté qui m’a attirée. La centrale était encore une page blanche et j’ai tout de suite su que je voulais, moi aussi, écrire sur cette page », confie-t-elle. S’attelant alors à la lourde tâche de mettre en place tout le système administratif, elle trouve un poste à la hauteur de ses attentes.

« Je ne suis jamais restée plus de cinq ans dans une entreprise. Cette année, je fête mes 24 ans à la centrale ! », plaisante-t-elle. La raison ? « Je ne supporte pas la routine ! Et à Terragen, je n’ai jamais connu un moment d’ennui car aucun jour ne se ressemble. Je suis portée par l’adrénaline et j’ai l’impression de commencer chaque nouvelle journée à la centrale sur les starting blocks », poursuit Zoe. Son bonheur au quotidien : apprendre de nouvelles choses, même après plus de deux décennies dans le secteur !

Aujourd’hui Administrative Manager, elle ne se cantonne pourtant pas au côté administratif de son travail et touche à tous les domaines, que ce soit la finance ou encore les ressources humaines, et représente aussi Terragen sur le comité du CSR. Ce qu’elle préfère à la centrale ? Le partage et le côté humain. « Oui, le secteur énergétique reste dominé par les hommes et, pourtant, je n’ai jamais ressenti cela. Nous sommes une équipe soudée et nous partageons le même objectif », explique-t-elle.

C’est une ambiance quasi familiale qui y règne et Zoe ne déroge pas à la règle. « La porte de mon bureau est toujours ouverte. Je côtoie des personnes magnifiques que j’ai vu grandir et c’est ce temps passé ensemble et cette diversité de personnes que j’ai le plus apprécié », dit-elle. Aujourd’hui proche de la retraite, la mission de Zoe est claire : passer le flambeau et transmettre ce mode de fonctionnement si spécial et propre à Terragen. « Il est primordial de partager cette magnifique culture pour permettre à la centrale d’avoir cette continuité, cette stabilité », conclut-elle.

Amélie Harel

Après des études en sciences biomédicales en Australie, Amélie change entièrement de voie à son retour à Maurice et se lance dans une formation en expertise comptable. Elle touche alors à de nombreux secteurs, comme la banque, l’audit local et offshore, ainsi que le secteur agroalimentaire et pharmaceutique. Ayant grandi sur une propriété sucrière, le secteur énergétique se présente comme une évidence et elle rejoint les rangs de Terragen en 2021 en tant que Finance Manager.

Déjà 3 ans et aucun regret ! « Terragen est l’un des plus gros producteurs d’électricité et le fait de pouvoir contribuer à sa transition énergétique est un véritable défi. Participer à ces projets qui visent à créer un futur plus propre, plus vert pour notre île, mais aussi pour nos enfants, est un changement qui me tient particulièrement à cœur », explique-t-elle. Et la transformation ne se fait pas seulement à l’usine ! Derrière son bureau de Belle Vue, Amélie apporte elle aussi sa pierre à l’édifice.

Responsable de toute la partie financière de Terragen, qu’elle mène d’une main experte avec l’aide de Sevita et Zoe, son quotidien est marqué par les différentes urgences à gérer et les tâches habituelles. Paiement des fournisseurs locaux et étrangers, renégociation des contrats d’assurance et bancaires, suivi mensuel des projets budgétaires et des états financiers de la compagnie, préparation des états financiers pour Albioma et Terra, préparation des états financiers trimestriels pour les conseils d’administration, communication constante avec le CEB ou Coal Terminal – l’associé de Terragen pour le charbon –, ou encore offre de conseils et analyses financières… Voilà qui promet des journées bien remplies !

S’il y a encore une majorité d’hommes à la centrale thermique, les choses sont, selon Amélie, en train de changer. « Les valeurs des groupes Terra et Albioma, qui touchent au respect et à l’intégrité, soulignent aussi l’importance de la diversification des talents. Cela se ressent à Terragen où les hommes et les femmes sont sur un pied d’égalité et ont chacun quelque chose à apporter à la centrale », affirme Amélie. Pour consolider l’excellence de Terragen, Amélie souhaiterait moderniser à nouveau les outils financiers de la centrale. Son ambition ? Travailler avec les autres centrales de l’île et associés du groupe pour faire de ce rêve de transition énergétique une réalité d’ici 2030 !

Asha Motur

Après des études en génie chimique à l’Université de Maurice, Asha découvre, au fil de son travail, sa véritable passion : le Health & Safety ! Embauchée en tant que QSE Manager à Terragen en 2022, son nouveau travail englobe tout ce qu’elle aime : santé et sécurité, mais aussi qualité et environnement – des valeurs qui la portent au quotidien ! Ce qu’elle préfère : la polyvalence de son métier.

« J’aime avoir cette possibilité d’alterner entre le bureau et le terrain », confie-t-elle. À l’intérieur, elle se charge des rapports de sécurité et environnementaux, et représente Terragen aussi aux réunions de communication du groupe. Sur le site, elle organise des visites d’évaluation des risques pour rester en accord avec la triple certification ISO de la centrale, et organise aussi les quarts sécurité pour discuter de sujets d’actualité – comme un incident ou un écart sur le site –, ou de tout autre thème de son choix.

Habituée, de par son parcours, à l’univers masculin de ce secteur, son rêve est de maintenir l’excellence de ce qui se fait à la centrale : ne pas avoir d’accidents, être conforme aux normes environnementales et garder les certifications ISO. « Je veux aussi que nous continuions à innover comme nous le faisons, notamment avec notre dernier projet d’utilisation de copeaux de bois pour réduire notre consommation en charbon », explique-t-elle.

Laila Neuhausser

Originaire de France, Laila débarque à Terragen en 2019 après des études d’ingénieure agronome à Toulouse et un poste dans un bureau d’études à Lyon. Passionnée par l’environnement, elle travaille d’abord dans la dépollution avant de se laisser tenter, à Terragen, par le secteur énergétique. Étant une personne active et dynamique, l’alternance entre le travail au bureau et sur le terrain lui plaît particulièrement.

« Même s’il y a, dans mon travail, des tâches répétitives, comme les tournées ou le suivi des équipes durant la coupe, il y a toujours un imprévu qui se présente, ce qui fait qu’aucune journée ne se ressemble », explique-t-elle. Durant l’entrecoupe, Laila s’occupe de développer des filières d’approvisionnement en biomasse pour la centrale, et organise et gère la maintenance des équipements pour le ramassage de la paille. Pendant la coupe, elle s’assure notamment du bon déroulement des opérations de collecte de paille de canne en gérant les sous-traitants et les fournisseurs.

Ce qu’elle aime le plus dans son travail : la partie humaine. « C’est très gratifiant de gérer une équipe, d’être en contact avec les autres » dit-elle. Bien que ce soit sa première expérience dans le domaine de l’énergie, elle ne regrette aucunement son choix et s’enthousiasme toujours d’en apprendre chaque jour un peu plus. « Travailler dans une compagnie sucrière, dans une industrie qui a profondément contribué à façonner culturellement et économiquement le pays, est quelque chose d’incroyable », continue-t-elle.

Cinq ans après son arrivée, Laila est satisfaite. « Nous avons beaucoup évolué, nos équipes sont montées en compétences et sont beaucoup plus polyvalentes », dit-elle. Marquée par ses valeurs environnementales, le plus gros challenge qui l’attend est la transition énergétique de la centrale qui vise une décarbonation complète d’ici 2030. « Il s’agit d’un défi stimulant et d’une belle opportunité pour moi. Tout est à construire, mais nous sommes sur la bonne voie ! », affirme-t-elle.

Alors que la coupe vient de commencer, le pôle cannier de Terra annonce, fin juin, une nouvelle réjouissante : le rebranding de ses deux entités, Terragri et Terra Milling, sous un seul et même nom : Agriterra. Un changement qui vient à point nommé dans la stratégie de développement du cluster.

Le 3 juillet, les équipes du pôle cannier de Terra se sont réunies autour de Sébastien Mamet, General Manager du Cane Cluster pour sa réunion d’information trimestrielle au cours de laquelle le repositionnement des deux entités a été évoqué. « Trop longtemps, nous avons travaillé en silos : ‘Je suis Terragri’, ‘Je suis Terra Milling’. Mais, en vérité, nous faisons tous partie d’une seule et même équipe », a-t-il confié lors de son discours.

Cela fait en effet des années que les deux entités du pôle cannier opèrent sous deux bannières différentes alors que leur travail est, en réalité, indissociable l’un de l’autre, étant donné qu’elles sont mues par un seul et même objectif : affirmer la position d’excellence d’Agriterra tant à Maurice qu’à travers le monde, en produisant les meilleurs sucres spéciaux.

« Bien que nos méthodes de travail, nos valeurs et nos opérations ne changent pas, nous voulions un symbole fort qui représente notre force collective et notre vision partagée pour l’avenir », explique Sébastien. En plus d’affirmer et de renforcer cette identité propre au pôle cannier, ce rebranding a aussi été l’occasion d’ancrer, pour le cluster, son engagement d’excellence.

Agriterra entend ainsi souligner sa promesse de qualité et ses efforts constants vers une agriculture plus durable. « Le A d’Agriterra, avec ses deux piliers, symbolise l’union et la synergie de Terragri et de Terra Milling, parties égales et essentielles de notre organisation » poursuit-il. Parallèlement, «Agri » fait référence à l’héritage et au savoir-faire du pôle. Le slogan, « From Cane to Crystal », illustre parfaitement toutes les étapes de production, allant de la culture à la fabrication du sucre.

Alors que la coupe a démarré le 8 juillet 2024, il s’agit cette année de la première récolte opérée sous la bannière d’Agriterra. « Ce sera une grande fierté de montrer ce dont nous sommes capables ensemble. Dans les champs ou à l’usine, le travail de chacun de nos collaborateurs est essentiel et nous permettra, j’en suis sûr, d’atteindre des sommets »,conclut Sébastien.

Une belle initiative qui promet de consolider les nombreuses réussites du pôle cannier !