Monday, May 5, 2025 15:44:59

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Depuis quelques années déjà, Beau Plan ne cesse de grandir autour de valeurs qui lui sont chères, comme la créativité, la communauté ou encore la transparence. Pour renforcer cet engagement, la ville lance de nombreuses petites initiatives, que ce soit par le biais digital ou papier… Une manière pour elle de se dévoiler sous toutes ses facettes !

Le surpassement est l’une des pierres d’angle de la philosophie de Beau Plan. La ville trouve en effet toujours de nouveaux moyens de s’améliorer… et de faire peau neuve ! La preuve avec son nouveau site web, revu pour mieux représenter les valeurs qui animent la ville. Accessible aux résidents, aux entreprises, aux visiteurs, mais aussi aux curieux, il s’agit avant tout d’une plateforme relookée aux couleurs de la région pour mieux communiquer, partager les dernières nouvelles et signaler les événements futurs. Découvrez le nouveau site: www.beauplan.mu

La nouvelle vidéo signature produite par la ville est d’ailleurs, elle aussi, le symbole de cette croissance. On y découvre Beau Plan sous toutes ses coutures en suivant Anna, une talentueuse danseuse explorant la ville en skate. « La danse, symbole de mouvement, d’énergie et de grâce, est emblématique de la ville… Elle rappelle aussi l’essence même de Beau Plan, sa fluidité, son constant dépassement de soi », confie Emeric Vigier de Latour, Communications Manager de Novaterra.

Rappelant aussi l’engagement artistique de la région, chaque recoin de la ville y est mis à l’honneur. « Nous avons travaillé avec le designer Gabriel Froid, qui s’est inspiré des lignes architecturales et composantes de la ville pour concevoir la tenue d’Anna », poursuit-il. Jupe plissée gris métallique en clin d’œil à The Strand, les teintes de couleurs sur son visage représentent les tableaux en exposition, le petit sac à dos jaune pour célébrer le côté familial de Greencoast… C’est comme si, à chaque visite de Beau Plan, la ville tout entière s’inscrivait un peu plus en nous ! Vous pouvez regarder la nouvelle vidéo ici: https://www.youtube.com/watch?v=ppxvEpmHtUI

Enfin, ‘Bo Plan’ a connu une nouvelle édition en avril 2024. Conçu pour pouvoir communiquer plus facilement et en toute transparence avec les usagers et résidents de la ville, le journal permet aux lecteurs de suivre les derniers développements de la région. Publié en trois langues – anglais, français et créole –, il est distribué dans la ville et les régions alentour. Une initiative qui combine partage et interconnexion ! La dernière édition du journal de Beau Plan est disponible ici:https://beauplan.mu/bo-plan-nouvel/nou-rezion-numero-4-avril-2024/#flipbook-bo-plan-n4-04- 2024/1/

Jamais à court d’imagination, Grays multiplie chaque année les nouveaux produits, les nouveaux partenariats et, surtout, les nouvelles innovations ! Le mois d’avril n’échappe pas à la règle avec le lancement de nouveaux rhums délicieusement exotiques et l’annonce d’un nouveau partenariat !

De nouveaux produits en hommage à l’histoire et à la nature mauriciennes

Connaissez-vous Moris, le dodo un peu paresseux mais absolument attachant, mascotte de la gamme Lazy Dodo ? C’est lui qui, à force d’inventivité et de créativité, nous livre un rhum d’excellence qui distille parfaitement l’âme de notre île. Aujourd’hui, Moris en remet une couche…

S’inspirant d’une de ses nombreuses siestes à l’ombre d’arbres fruitiers, la collection Lazy Dodo a accueilli de nouvelles additions savoureusement fruitées. Au pamplemousse et au letchi, au fruit de la passion et à la mangue, ou encore à la vanille et à l’ananas Victoria… Aussi paresseux qu’il soit, il faut dire que Moris ne manque pas d’imagination !

Parallèlement, Grays a aussi annoncé le lancement de son nouveau rhum Gecko Bay. Comme le Lazy Dodo, ce dernier produit vient célébrer la diversité et la richesse du patrimoine naturel de l’île en mettant en avant le Phelsuma guimbeaui – l’un des geckos endémiques de l’île –, le latanier bleu de l’île Ronde et le sublime lagon de Maurice.

Lancé à Veranda Grand-Baie le 18 avril, cette nouvelle gamme propose aux amoureux de spiritueux deux types de rhum. Le Gecko Bay Silver, idéal pour les cocktails, est un rhum blanc présentant de délicieux accents de canne à sucre, relevés par des touches fleuries et légèrement mentholées. Le Gecko Bay Spiced Gold possède quant à lui une magnifique robe ambrée et dévoile de belles notes de pain d’épices et d’agrumes, la combinaison parfaite pour des boissons pleines d’originalité !

Affirmer sa philosophie et renforcer son impact

Si la préservation de la faune et de la flore mauricienne représente l’un des chevaux de bataille de Grays, la protection de l’environnement dans sa globalité en est un autre. En effet, l’entreprise cumule les initiatives innovantes – comme, par exemple, ses installations de récupération d’eau de pluie – pour s’assurer d’avoir un impact durable sur son environnement.

Participant à la révolution ecoSPIRITS – l’entreprise qui promeut la réduction du verre, des emballages et des émissions de CO2 et qui lutte pour la reforestation –, Grays poursuit l’extension de son réseau avec un nouveau partenaire : Veranda Resorts. Mis en avant lors du lancement de Gecko Bay à Veranda Grand-Baie, les produits ecoSPIRITS viennent réaffirmer la position prise par Grays.

Cela fait en effet déjà un an que la compagnie s’est lancée dans cette nouvelle aventure en devenant embouteilleur ecoSPIRITS officiel. L’objectif : favoriser l’économie circulaire grâce à ses ecoTOTES, récipients en verre réutilisables et recyclables et qui sont, après chaque utilisation, traités par des machines spécialement conçues pour leur remplissage.

Avec un mois d’avril aussi rempli, il nous tarde de voir ce que Grays nous réserve pour les mois à venir !

Quand les dominos claquent à Terra Si les mois qui mènent à l’arrêt annuel sont toujours mouvementés, ils le sont aussi, depuis quelques années, pour une toute autre raison : le tournoi annuel de dominos qui a lieu dans le Cane Cluster et à Terragen ! Rassemblant de nombreux participants, celui-ci promet une ambiance festive et une compétition dans un esprit bon enfant…

Du 14 au 28 mars 2024, c’est le Cane Cluster, composé de Terragri et Terra Milling, qui s’est réuni pendant ces deux semaines lors de la pause-déjeuner pour un tournoi de dominos animé. « C’était un très beau moment de mixité qui a rassemblé 64 participants de tous bords », commence Rudy Larose, HR Manager du Cane Cluster. Et chaque année, cet événement gagne un peu plus en popularité.

« Notre but premier est de nous mobiliser pour passer de bons moments ensemble et créer de l’ambiance au Club House », explique-t-il. Cette année, après deux semaines de compétition acharnée, la finale a opposé Mehendi Leelah et Hafsa Oozeer à David Vythilingum et Arvind Daboo. « Et c’est, contre toute attente, Mehendi et Hafsa, deux pseudo-débutantes, qui ont terrassé deux aficionados du jeu ! », plaisante Rudy.

Pour marquer le coup, une remise de prix a été organisée le 16 avril et les quatre finalistes sont repartis avec un trophée et quelques goodies. « Vivement 2025 ! Nous espérons avoir encore plus de participants ! », s’exclame Rudy. Si ce premier tournoi a pris fin le 28 mars, un autre tournoi de dominos a débuté le même mois : celui de Terragen. Organisé depuis deux ans par Jérôme Legallant, chimiste à la centrale, et quelques-uns de ses collègues, cet événement vient célébrer l’amour des collaborateurs de Terragen pour les dominos.

« Nous aimons tous y jouer, c’est comme une routine à la centrale. Nous y dédions notre pause-thé et déjeuner pour des parties courtes mais intenses », confie-t-il. Cette année, c’est à la mi-mars que les hostilités ont commencé, avec des préliminaires qui ont rassemblé 36 participants autour des tables de dominos. « Il y a, depuis 2023, un réel engouement pour cet événement, même le directeur y a participé ! À la fin du premier tournoi, les participants nous demandaient déjà quand se tiendrait la deuxième édition », plaisante Jérôme.

Toujours en cours, c’est en mai, juste avant l’arrêt, que se tiendra la finale et l’équipe gagnante se verra offrir un déjeuner au Fangourin, le restaurant de L’Aventure du Sucre. « Ce tournoi nous permet de déstresser, de consolider les liens entre collègues et de créer une ambiance particulière et une compétition positive, où l’on s’amuse et où l’on se taquine gentiment », poursuit-il. Son rêve : élargir la compétition au niveau du groupe. « Peut-être que nos gagnants pourraient ensuite affronter ceux du Cane Cluster ? » propose-t-il.

Véritable ode au patrimoine mauricien, L’Aventure du Sucre offre à ses visiteurs, depuis plus de 20 ans, la possibilité de voyager dans l’histoire et la technique de la canne à sucre mauricienne, tout en offrant des occasions d’apprentissage, de découverte d’artistes locaux et de divertissement. Derrière ce fabuleux univers, l’équipe du développement culturel et de la communication accomplit des prouesses, sous la houlette de Sandrine Marrier d’Unienville qui nous en dit plus sur ces missions passionnantes.

Du pain, Sandrine en a sur la planche ! À la tête du département du développement Culturel et de la Communication de L’Aventure du Sucre depuis plus de neuf ans, elle est constamment sur le qui-vive ! « La communication est essentielle pour renforcer la visibilité et valoriser la réputation de notre site, tout en promouvant nos diverses initiatives », explique-t-elle. Marketing digital à travers les réseaux sociaux, marketing classique via les magazines et guides touristiques, accueil des journalistes lors de press trips, animation du site web, création graphique de contenu, collaboration avec des agences… Le département couvre tous les fronts !

Sandrine joue également un rôle clé dans le développement culturel de L’Aventure du Sucre, un aspect qui se manifeste sous plusieurs formes. Son département coordonne l’organisation de diverses activités culturelles. Il peut s’agir du montage d’expositions temporaires axées sur le développement durable comme la fascinante Planet’R, de la sélection d’artistes pour la création de fresques murales, ou encore de l’organisation de séances de cinéma. « Nous proposons une projection cinéma gratuite et ouverte au public, grâce à notre partenaire l’Institut Français de Maurice. Avec ce dernier, nous mettons en place la programmation, puis j’assure la visibilité de cet événement auprès du public. Je suis aussi en lien avec le restaurant pour la partie F&B de la soirée où les commandes sont prises en avance pour assurer le zéro déchet » explique-t-elle. Sandrine supervise également les Ateliers Solidaires, des sessions d’apprentissage mensuelles où les participants apprennent à transformer les déchets en œuvres artistiques avec l’aide d’artistes locaux et le soutien de la Fondation Terra.

C’est avec un enthousiasme contagieux que Sandrine partage sa vision : « L’équipe de L’Aventure du Sucre et notre environnement de travail sont exceptionnels ; ils m’insufflent de l’énergie chaque jour. Avec des tâches si diverses et interdisciplinaires, il est impossible de s’ennuyer et on apprend sans cesse. Chaque journée est aussi une nouvelle opportunité de créer un impact, à la fois social et environnemental. Cela donne un sens à notre travail, et je suis, par exemple, extrêmement fière que notre site, récemment labellisé Made in Moris, soit le premier site culturel de l’île à obtenir cette distinction », partage-t-elle. Sandrine est, en effet, guidée par un désir profond de partager, sensibiliser et éduquer, des valeurs qui sont ancrées dans son ADN.

Si l’histoire de Maurice – et de Terra – est intrinsèquement liée à la fabrication du sucre, ce savoir-faire a cependant su s’affiner au fil des siècles, répondant à des étapes bien précises, pour donner les délicieux sucres que nous connaissons aujourd’hui. Comment se fabrique donc le sucre à Terra ? Zoom.

De janvier à juin, c’est la période de l’entrecoupe : démontage, maintenance, entretien… Les machines de l’usine sont analysées à la loupe ! Débute ensuite, de juillet à décembre, le moment de la coupe. Les cannes récoltées sont ainsi acheminées vers les différentes usines de l’île pour y être broyées. Pour ce faire, elles sont aspergées d’eau chaude, ce qui permet d’améliorer l’extraction du jus, et pressées dans des moulins – composés de cylindres. Outre le jus, c’est lors de cette étape qu’est aussi récupérée la bagasse. Cette dernière, qui représente la fibre de la canne, est acheminée vers Terragen pour produire de l’énergie renouvelable.

Prochaine étape : la clarification ! On utilise le lait de chaux issu de pierres calcaires pour nettoyer le jus. Les substances non sucrées sont ainsi séparées du jus et se déposent au fond d’un décanteur pour former les écumes. Ces dernières sont très utiles pour la culture de la canne, puisqu’elles servent d’engrais naturel dans les champs et stimuleraient même la repousse de la canne. Cette étape est cruciale car elle permet d’obtenir un jus clarifié, sans impuretés. Celui-ci est ensuite placé dans de grands évaporateurs pour y être chauffé et transformé, après évaporation, en sirop.

Ce sirop ainsi obtenu est ensuite transféré dans des appareils à cuire. Pour débuter le processus de cristallisation, on le combine à des cristaux de sucre, ce qui permet ensuite d’obtenir ce qu’on appelle la « masse-cuite ». Cette dernière est ainsi composée d’un sirop épais, appelé liqueur-mère, et de cristaux de sucre. Ce mélange est à son tour envoyé dans de grands malaxeurs. La masse-cuite y refroidit et la cristallisation se poursuit via l’absorption d’une partie du sirop.

La masse-cuite est par la suite placée dans une centrifugeuse qui permet de séparer, par la force centrifuge – la même que celle d’une machine à laver le linge –, les cristaux, qui restent dans le panier, de la mélasse qui s’écoule à travers les trous. Cette dernière représente un ingrédient essentiel pour la confection de rhum et de bioéthanol. Les cristaux de sucre sont, quant à eux, séchés avant d’être stockés dans des conteneurs et envoyés aux quatre coins du monde !

Si le procédé reste plus ou moins le même, il permet aussi de faire preuve de créativité. La preuve avec le bon nombre de sucres spéciaux produits par Terra !

Alors que Beau Plan prend vie petit à petit, les équipes de Novaterra se sont attaquées ces derniers mois à une étape incontournable de son développement : nommer toutes ses rues, avenues et impasses pour parfaire son statut de ville ! Revenons ensemble sur ce travail d’ampleur.

Rue des Lumières, avenue de l’Observatoire, avenue du Musée… Bientôt, ces noms ne vous seront plus étrangers. En effet, d’ici quelques semaines, les rues de Beau Plan arboreront fièrement leur nouveau nom, imaginé conjointement par les équipes de Novaterra et de l’agence de branding mauricienne OXO.

Fruit d’une longue réflexion, chacun des noms choisis a été retenu pour sa simplicité et son côté évocateur, en lien avec le patrimoine de Beau Plan : « Nous voulions rattacher les noms des rues à des ancrages historiques, culturels, naturels et industriels de la région pour rendre hommage à ce patrimoine qui nous est cher », explique Emeric Vigier de Latour, Communications Manager chez Novaterra.

À chaque rue, sa propre histoire
Ainsi, certaines rues font référence aux lieux qu’elles bordent – comme l’avenue du Musée qui mène à L’Aventure du Sucre, ou bien l’avenue de Mon Rocher, qui longe les écuries en bordure de Beau Plan.

D’autres font un clin d’œil à la culture, si importante pour la ville : la rue des Lumières rend ainsi hommage à l’installation artistique qui prend vie chaque soir sur le lac de Beau Plan, le Champ des Lumières, réalisée par Move For Art. Une belle occasion de souligner l’engagement du groupe Terra pour le rayonnement de la région en matière d’arts et de créativité !

D’autres, enfin, font un clin d’œil à son histoire. C’est le cas de l’avenue de l’Observatoire, qui rappelle un fait peu connu de Beau Plan : « Au 19e siècle, les Anglais avaient bâti un observatoire astronomique à Pamplemousses. Il a été démoli vers 1960. La société Harel Frères a alors été contactée pour récupérer les matériaux, et a réutilisé les pierres dans le lac pour séparer les différents bassins grâce à des murets », explique Emeric.

Un travail signalétique essentiel
Comme un devoir de mémoire, les rues de la ville invitent à une balade dans le temps pour découvrir de savoureuses anecdotes. Mais au-delà de cet aspect sympathique, nommer les rues remplit aussi une mission importante : celle de guider les visiteurs et de permettre aux résidents de se repérer plus facilement ! « Développer la ville de manière réfléchie passe par une bonne organisation des quartiers et des rues », explique Emeric Vigier de Latour.

Dans cette idée, le design de toute cette nouvelle signalétique sera en accord avec celle préexistante dans les rues de la ville, afin d’assurer une cohérence esthétique tout en soulignant le cachet industriel de Beau Plan.

Les femmes jouent un rôle essentiel chez Terra. Ce mois-ci, penchons-nous sur quelques-unes d’entre elles, qui, par leur persévérance et leur passion, mènent chaque jour le groupe vers l’excellence !

Sabrina Mootoosawmy

Arrivée à Novaterra – alors Sagiterra – en 2007 en tant que secrétaire du General Manager, Sabrina cumule très vite les nouvelles responsabilités. Aujourd’hui, elle est non seulement responsable de l’administration et de la réception, mais elle s’occupe aussi de la gestion de certains employés de maintenance de Novaterra, ainsi que des réservations et évènements du Mauricia et de Villebague. Il n’y a pas qu’au travail que Sabrina donne d’elle-même ! Très engagée dans son église, elle accompagne, par son écoute, de nombreuses personnes. « J’aime ce que je fais et je veux toujours donner le meilleur de moi pour que tout se passe bien, pour que tout le monde soit content », confie-t-elle.

Kovila Nanapragassen

Optimisme, détermination, témérité, persévérance et force… Voilà quatre mots qui résument à merveille l’esprit combatif de Kovila, des qualités qu’elle met en pratique depuis près de cinq ans à Terra. La première de sa famille à partir en études, elle se retrouve, suite à des circonstances tragiques, à terminer sa licence de droit en Angleterre sans le sou… Elle débarque en France pour poursuivre son Master et jongle avec trois emplois à mi-temps pour pouvoir survivre. « Renoncer n’a, pour moi, jamais été une option », dit-elle. Cette expérience difficile n’a pourtant pas entaché sa joie de vivre et sa détermination. « J’ai eu de bonnes personnes sur ma route, j’ai su toujours garder ma positivité et me battre pour atteindre mon but », poursuit-elle. Une magnifique histoire de résilience !

Cheshta Hurnauth

À la tête d’une quarantaine de jardiniers, Cheshta arpente tous les matins les terrains gérés par Novaterra. Landscaping Lead depuis deux ans, elle fait le suivi des travaux paysagers, gère les contracteurs et fournisseurs, et s’occupe aussi de tout le côté administratif de ce département ! Dynamique et passionnée, elle adore les challenges infinis que lui procure son travail. Et elle n’a pas froid aux yeux ! « On pense souvent qu’il s’agit d’un travail d’homme, et pourtant les taches lourdes peuvent aussi être effectuées par les femmes ! », dit-elle. Selon cette dernière, la créativité et l’attention au détail dont font preuve celles-ci représentent même un atout considérable dans cette ligne de métier.

Rekha Jagarnath

Cela fait 18 ans que Rekha travaille à l’Aventure du Sucre. Aujourd’hui dans la section emballage, elle porte, selon ses collègues, une autre casquette : celle d’une superwoman. Présente sur tous les fronts, elle n’hésite pas à aider là où elle peut. Assistance des vendeuses quand il y a beaucoup de clients, rangement du store, réception des livraisons, installation des produits… S’il y a un absent, Rekha n’hésite pas à mettre la main à la pâte. « Mo kontan aider, fer dimoune garde zot sourir lor zot figir ek aide mo prochain », dit-elle.

Stéphanie Wong

Arrivée à Novaterra en 2017 en tant que Senior Accountant, Stéphanie se démarque très vite par sa passion et son caractère fédérateur. Remarquée par la direction, elle assiste à de nombreuses formations, dont une touchant au leadership et, plus récemment, à un cours d’empowerment pour les femmes. En 2023, elle est l’une des premières femmes à être nommée « Godmother » d’un groupe de Novaterra, une fonction jusqu’alors essentiellement attribuée aux hommes. Son rôle : écouter et superviser, mais aussi renforcer la culture et les valeurs du groupe. « Je suis passionnée par mon métier, j’aime mon cadre de travail et je me retrouve entièrement dans les valeurs véhiculées par Terra », explique-t-elle.

Sevita Bheemuck-Hurdowar

C’est en 2014 que Sevita rejoint les rangs de Terragen. D’abord Administrative Assistant, son potentiel est très vite remarqué. Elle est encouragée à suivre des formations, comme celle de Dale Carnegie sur le leadership et est, en 2023, promue Administrative Training & Accounts Assistant, un travail qui lui plaît beaucoup car les jours ne se ressemblent jamais. Dans l’univers essentiellement masculin de Terragen, Sevita tire sa motivation des femmes qui l’entourent. « Je travaille avec des femmes fortes, qui ont su prendre des positions clés à la centrale. Je les admire, elles m’inspirent tous les jours », confie-t-elle.

Zohra Chitbauhal

Cela fait déjà 5 ans que Zohra a rejoint l’équipe de Novaterra comme Administrative Officer, un métier qui lui plaît énormément. « Chaque jour est différent et on en apprend quotidiennement des contracteurs et constructeurs », dit-elle. Derrière sa gentillesse et son sourire se cache pourtant une femme de courage ! Alors qu’elle n’a encore jamais voyagé, Zohra s’embarque en décembre 2022 pour un voyage en solo à Londres. Ce qui en aurait stressé plus d’un n’a pourtant pas découragé Zohra. « Bien sûr qu’il y avait un peu d’appréhension, mais cela a été vite oublié ! », plaisante-t-elle. Voyager seule a été une expérience unique qu’elle compte bien réitérer cette année. Au programme : Londres bis, et pourquoi pas la Turquie ou la France ?

Thulasimanie Veerapen

Le jour, Thulasimanie est Treasury Assistant à Terra Finance ; le soir et les week-ends, elle se transforme en danseuse de bharatanatyam, une danse classique du sud de l’Inde, qu’elle pratique depuis qu’elle a quatre ans. Se produisant à un niveau national, elle participe souvent à des évènements organisés par le gouvernement ainsi que des représentations lors de célébrations religieuses. Entre ces deux passions, Thulasimanie n’a pas beaucoup de temps libre. Et pourtant, cela ne l’empêche pas de suivre, en parallèle, des études en comptabilité (ACCA) ! Son secret ? « Beaucoup de passion et de persévérance », affirme-t-elle. Des qualités qui influencent son travail au quotidien !

Sarah Ah Hong

Depuis 3 ans, Sarah donne vie au Mahogany Shopping Promenade et, plus récemment, à The Strand. Originaire de La Réunion, elle se spécialise dans la comptabilité, un domaine qu’elle met de côté lorsqu’elle se lance dans le travail de Centre Manager. Elle aiguise très vite ses talents au sein des différentes galeries commerciales de l’île. « J’ai connu quelques obstacles et remises en question et c’est cela qui m’a permis de me construire », confie-t-elle. Aujourd’hui, ses deux casquettes lui permettent de toucher à de nombreux domaines : leasing, finances, marketing… Ce qu’elle préfère ? Le côté humain ! « J’aime la chaleur humaine qui se dégage de mon travail, les rencontres que je fais au quotidien. J’aime aussi voir les gens se réaliser et se dépasser, c’est un très beau cadeau pour moi », ajoute-t-elle. Résidant à Tamarin, il faut du courage pour braver au quotidien ce trajet ! Pour Sarah, pas de secret : sa joie de vivre lui donne des ailes…

Ayant à cœur le développement durable, la quête pour un avenir plus vert a toujours été, pour L’Aventure du Sucre, plus qu’une mission : c’est une passion. Ces principes d’engagement vert, cristallisés dans l’ADN du site, sont, en janvier 2023, formalisés avec l’adoption d’une charte de développement durable. Ses trois missions majeures : la promotion d’une éducation de qualité, la protection du patrimoine culturel et naturel, et l’incitation à une consommation et une production responsables.

Reconnaissance et Formation : pour une économie circulaire
L’année 2023 a marqué un tournant pour L’Aventure du Sucre avec l’obtention du label Made in Moris, reconnaissant ainsi son engagement envers la qualité, la durabilité et les circuits couts. Parallèlement, une série de formations internes ont été lancées, visant à immerger encore plus l’équipe dans les concepts du développement durable et de l’économie circulaire. Ces initiatives reflètent l’ambition de perpétuer une culture d’entreprise toujours plus ancrée dans le respect de l’environnement.

Unis par la Durabilité : le Comité de Développement Durable
Sous l’impulsion de Nicolas Maigrot, CEO de Terra, et à la suite du Sustainability Summit du groupe en 2023, L’Aventure du Sucre a établi son propre comité de développement durable. Ce comité est au cœur de l’engagement de l’organisation, veillant à l’alignement de ses actions avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) et de 22 indicateurs clés deperformance.

De nombreuses actions d’amélioration ont récemment été mises en place à travers les propositions du comité. Parmi celles-ci, on retrouve par exemple l’adoption du zéro déchet au Village Boutik. En plus d’offrir des produits gourmets Made in Moris ainsi que des réalisations d’artisans mauriciens, la boutique propose aujourd’hui des gobelets compostables pour la dégustation de sucres spéciaux, et des bâtonnets en bois pour la dégustation du miel, de la confiture ou encore de la vanille. Ceux-ci sont ensuite collectés, puis récupérés et recyclés par un agriculteur de la région pour faire du compost.

La réduction de la consommation en papier est aussi l’un des chevaux de bataille de L’Aventure du Sucre. En ce sens, un groupe WhatsApp a été créé avec les 60 collaborateurs du site, facilitant une communication rapide et respectueuse de l’environnement. Chaque petit geste compte dans la grande aventure de la durabilité !

Un engagement constant de la part de tous
Les « Champions » de chaque département, soutenus par les responsables de chaque département et la directrice du site, jouent un rôle important dans les propositions d’amélioration et leur mise en œuvre des pratiques durables au sein de leurs équipes. Leur leadership inspire et motive toute l’organisation à avancer unie vers un avenir durable. L’implication active de chaque membre de l’équipe souligne l’importance accordée à la durabilité, intégrant les initiatives vertes à tous les niveaux de L’Aventure du Sucre.

À travers ces prises de position, L’Aventure du Sucre entend transformer chaque visite du site patrimonial en une opportunité d’impact positif pour l’île, mais aussi ses habitants. Une démarche fortement influencée par une culture d’entreprise résolument plus verte!

Lancée par Grays en 2003, la gamme de rhums New Grove, pionnière en son genre, n’a de cesse de représenter, à travers ses arômes et senteurs, l’âme même de notre île. Désignés comme étant des rhums « 5 étoiles », ses produits respectent des procédés de production stricts, issus d’un héritage riche et d’un savoir-faire inégalable.

« Nous nous situons à chaque étape de production de notre rhum, ce qui octroie non seulement une meilleure visibilité et traçabilité de nos produits, mais aussi une garantie de son excellence », commence Florence de Coriolis, Assistant Rum Brand Manager chez Grays. En effet, tout le travail est fait en interne. Culture de la canne, usinage, distillation, vieillissement et assemblage avant la mise en bouteille, puis la commercialisation… Ces cinq piliers constituent les cinq étoiles d’excellence de la marque New Grove.

Ce savoir-faire, qui s’est peaufiné à travers deux siècles d’expertise dans le domaine de la canne, commence en effet au champ. « La canne est cultivée sur les terres de Terra selon les meilleures pratiques. Nos équipes sur le terrain continuent chaque année de se perfectionner pour nous offrir une matière première de qualité exceptionnelle », poursuit Florence.

Une fois la canne récoltée et acheminée vers l’usine, pas de gaspillage ! Chacune de ses parties est utilisée pour un but bien précis. « La paille peut être utilisée dans les champs, ou, comme la bagasse, pour la production d’énergie renouvelable », explique-t-elle. Le pur jus de canne et la mélasse sont, quant à eux, réservés à la production de sucre et de rhum. « Terra ne produit que des sucres naturels et non raffinés, ce qui donne des sucres et rhums 100 % naturels », ajoute Florence.

Vient ensuite le moment de la distillation. « La mélasse ou le jus de canne fermentent ensuite avec de la levure, et ce durant une période de 30 à 35 heures », dit-elle. Le vin de mélasse ou de jus de canne obtenu après fermentation est distillé en colonne continue ou en alambic. Le maître distillateur peut ainsi y recueillir les composés les plus aromatiques pour créer les rhums qui se démarquent par leurs saveurs et leur créativité. « Nous avons une capacité de production de 7 millions de litres d’alcool pur par an, ce qui nous donne environ 30 000 litres journaliers », continue-t-elle.

Après la distillation, certains rhums sont vieillis. Cette étape est essentielle puisque c’est elle qui confère à chaque rhum ses arômes et son caractère propre. Chacun des fûts en bois de Grays apportent une touche particulière au rhum qui y séjourne. « Nous utilisons des fûts neufs en chêne français et américain pour leur complexité aromatique. Les fûts de Cognac et de Bourbon apportent quant à eux un côté onctueux et moelleux au rhum», explique Florence. D’autres fûts, comme les fûts de whisky, de vin ou de bois exotique, agrémentent les éditions limitées d’arômes insolites.

Enfin, vient l’étape d’assemblage, qui relève d’un art subtil d’équilibre des goûts. Avec une dilution lente au fil des années – sans sucre, ni additifs –, les rhums sont régulièrement évalués par le Maître de Chais pour déterminer les meilleurs assemblages. « Le vieillissement est complètement naturel, nous n’utilisons pas de colorants et ne filtrons pas à froid pour conserver et sublimer les saveurs naturellement présentes », souligne Florence. Une fois toutes ces étapes terminées, direction l’embouteillage !

Un savoir-faire doublement centenaire, qui ne cesse de se parfaire!

Si la culture de la canne est inextricablement liée à l’histoire de Maurice et qu’elle compte déjà quelques centaines d’années à son compteur, elle n’a jamais été aussi jeune ! Dynamique, elle évolue au fil des percées technologiques pour offrir une industrie moderne et innovante, notamment à travers l’agriculture de précision.

« L’agriculture de précision est un concept de gestion des parcelles agricoles basé sur l’utilisation d’outils technologiques pour l’acquisition et l’analyse de données agronomiques qui permettront des prises d’actions spécifiques adaptées à chaque parcelle. L’objectif : faire plus avec moins », commence Patricia Laurent-Ragavan, agronome à Terragri. Optimisation des coûts et des rendements grâce à une répartition judicieuse d’intrants tels que les engrais et pesticides, collecte de données en temps réel, meilleure connaissance des forces et des faiblesses de chaque parcelle… C’est en effet l’efficacité qui est visée, et ce à différents niveaux.

Côté plantation, de nombreux outils sont utilisés à différentes étapes. L’échantillonnage de la terre grâce à une tarière mécanique en est un premier exemple. « Chaque échantillon de terre est géoréférencé et, grâce aux résultats d’analyse de sol, chaque portion de la parcelle bénéficie d’une fertilisation sur mesure et non standardisée. Nous savons où et comment fertiliser cette portion de champ selon ses besoins », explique Patricia.

Sillonnés par des machines pourvues d’un GPS, les champs sont ensuite investis, au moment de la récolte, par des moissonneuses équipées d’un dispositif de surveillance de rendement (yield monitoring kit), permettant aux équipes de Terragri de visualiser, à travers une carte, la variation spatiale des rendements de canne d’une parcelle, et d’ainsi identifier les zones de vigilances dans lesquelles la productivité cannière est relativement basse.

« Une visite de terrain dans les zones de vigilance est effectuée pour un constat visuel et est, dans certains cas, couplée à un échantillonnage de sol ou de feuilles pour déterminer les causes potentielles du rendement relativement bas de la portion et y remédier », poursuit-elle. Cette carte de rendement est aussi essentielle quant à la fertilisation des champs puisqu’elle permet, depuis 2023, de recourir à une fertilisation de précision.

Fortes de leur approche, les équipes de Terragri ne se reposent pas sur leurs lauriers et n’ont de cesse de s’améliorer et de se moderniser. Si elles disposent d’un drone en interne, une collaboration avec un prestataire externe spécialisé en services de drone pour l’agriculture a été amorcée en 2023. Avec toute une flotte de drones et des pilotes experts, ce nouveau partenariat permet par exemple, d’organiser des survols de reconnaissance des champs pour la détection d’endroits où la canne ne pousse plus (gaps), ainsi que des zones d’infestation de lianes nécessitant une intervention ciblée.

Dans le cas d’infestations localisées de lianes, les drones permettent une application ciblée d’herbicide, optimisant ainsi l’utilisation de cet intrant. « Étant donné que le drone accède aux champs par voie aérienne, il est maintenant possible de contrôler les lianes poussant sur la canopée cannière, même lorsque la canne a atteint sa taille adulte, chose qui n’aurait pas été possible avec d’autres machines », souligne Patricia.

Ces équipements, couplés à l’imagerie satellitaire, sont des outils inestimables puisqu’ils permettent non seulement d’optimiser les opérations des équipes, mais aussi de gagner du temps en donnant une visibilité aérienne des parcelles qui dépassent de loin le champ visuel humain. « L’imagerie satellitaire nous permet par exemple, par le biais de certains indices de végétation, d’identifier des zones ayant une faible activité chlorophyllienne, et d’ainsi moduler les visites », ajoute-t-elle.

D’autres logiciels apportent de précieuses informations sur les passages d’eau dans les champs, ce qui est essentiel pour que l’aménagement du parcellaire soit réalisé de manière holistique, en considérant les bassins versants avoisinants. ​​« Ces données nous permettent de concevoir les passages d’eau (waterways) et de mitiger les risques d’érosion et de ruissellement accru pendant les averses qui mettent en péril la fertilité de nos sols sur le long terme », conclut Patricia.

Solution économique, interventions ciblées, gain de temps considérable, meilleur impact sur l’environnement… L’agriculture de précision a tout bon