Monday, May 12, 2025 15:45:01

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Ayant à cœur le bien-être de ses employés, Novaterra renforce depuis plusieurs années sa culture d’entreprise, notamment avec l’introduction, en 2019, de ses Novateams. L’objectif : créer au sein de l’entreprise une ambiance où l’efficacité professionnelle va de pair avec l’épanouissement personnel. Le point avec Sharonne Jaquette-Miner, HR Manager – Projects and Services chez Terra.

La culture d’entreprise – axée sur l’humain, la bonne performance et une ambiance agréable – représente l’un des points centraux de notre approche à Novaterra », commence Sharonne. L’emphase mise sur cette culture s’articule autour de valeurs communes touchant aux thèmes « Caring, Learning & Result-driven » qui façonnent tous les aspects de la compagnie. « D’un côté, nous établissons, comme la plupart des compagnies, un calendrier d’activités et autres événements (hors Covid) pour l’ensemble des employés. D’un autre, nous renforçons cette prise de position à travers nos SuperNovas qui ont pour tâche de porter cet élan tout au long de l’année », continue-t-elle.

Introduites en 2019 sous la supervision d’un consultant spécialisé, les Novateams ont pour mission de faire vivre les valeurs d’entreprise et de renforcer la cohésion de ses membres, notamment à travers des initiatives indépendantes. Menée par une SuperNova – un membre choisi pour faire le lien entre l’équipe de la direction et les employés –, chaque équipe s’engage donc à établir et participer à une ambiance chaleureuse d’entraide et d’efficacité, où innovation et curiosité sont de mise.

Nous menons de nombreux projets de front et plaçons nos employés au cœur de chacune de nos initiatives. Bien que Novaterra encourage la productivité et les résultats, instaurer une ambiance conviviale est à nos yeux nécessaire pour que chacun se sente écouté », explique Sharonne. Un sondage est aussi effectué pour analyser et mesurer la culture d’entreprise, et s’assurer que la compagnie reste sur la bonne voie.

Le travail ne s’arrête pas là car il touche aussi au recrutement. « Le Covid a provoqué un déclic chez de nombreuses personnes qui cherchent aujourd’hui un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. En tant qu’employeur, nous travaillons dur pour répondre à ces attentes », poursuit-elle. Une fois la perle rare trouvée, c’est tout une stratégie de rétention qui doit aussi se mettre en place pour la garder. « Cela nous pousse aussi à toujours mieux faire, à proposer les meilleures solutions et à engager nos recrues », dit Sharonne.

Si trouver la bonne personne représente en soi un challenge, c’est avant tout de la passion et de la détermination que recherche Novaterra. « La passion est un moteur important, elle nous permet de donner le meilleur de nous-même et de repousser nos limites », affirme-t-elle. « Nos valeurs, qui touchent au bien-être des employés, s’articulent aussi autour de la productivité. Un employé heureux est un employé qui travaille mieux », conclut-elle. Une initiative qui porte ses fruits puisque les projets de la compagnie connaissent, chaque année, plus de succès.

Si cela fait moins d’un an que Ratnesh Rajcoomar a rejoint les équipes de Terra, on pourrait croire qu’il en a fait partie toute sa vie ! Employé comme Operations Manager au Mahogany Shopping Promenade, il s’est essayé à de nombreux domaines avant de trouver celui qui le passionne et dans lequel il voudrait faire une réelle différence. Rencontre

Le parcours de Ratnesh est décidément un trajet fait d’heureux hasards. Alors qu’il termine des études en génie chimique et en ingénierie en énergies renouvelables, c’est à Terragen que le mène son stage de fin d’études. Une expérience enrichissante qui n’est pas de tout repos ! À la sortie de l’université, c’est pourtant une tout autre histoire : Ratnesh se trouve happé par le monde hôtelier, où il commence dans certaines des meilleures adresses de l’île. « L’hôtellerie est un secteur particulièrement humain. On y rencontre tous les jours des personnes différentes, avec des histoires uniques. On ressort grandi de chaque échange », explique-t-il.

Alors qu’une nouvelle opportunité se présente à Terra, Ratnesh n’hésite pas et se présente pour le poste de Operations Manager du Mahogany Shopping Promenade. Rapidement engagé, il y trouve très vite sa place. « Cela a cliqué dès la première entrevue. Pour moi, le destin y est pour quelque chose, comme si mon premier pas dans le monde du travail, qui s’est fait à Terragen, était un signe des choses à venir », confie-t-il. Bien installé au Mahogany, Ratnesh s’occupe aujourd’hui de gérer toutes les opérations, depuis le jardinage et le nettoyage à la maintenance et la sécurité. Son but : faire du Mahogany l’une des expériences shopping les plus qualitatives de l’île.

Ce passionné de travail n’opère pourtant pas seul. « Nous avons une équipe formidable et nous travaillons tous pour atteindre un but commun. Notre belle synergie nous permet de bien faire notre travail », dit-il. Pour lui, l’une des clés de leur réussite réside dans cette entente. « Nous sommes entourés de personnes remarquables, chacune avec des qualités uniques, ce qui nous permet aussi de grandir ensemble et d’apprendre les uns des autres », continue Ratnesh.

Séduit par la culture et les valeurs d’un groupe qu’il estime moderne et dynamique, c’est avec plaisir que Ratnesh se rend tous les jours au travail. « J’aime le partage et le sentiment de faire les choses bien, dans un environnement agréable, où l’on s’épanouit et progresse ensemble chaque jour », dit-il. Passionné de développement durable, c’est une vision verte que Ratnesh partage avec le groupe Terra et qu’il veut mettre en place, autant que faire se peut, dans le Mahogany Shopping Promenade comme dans son espace de travail. « Nous avons tous un choix à faire et, pour nous, c’est le choix vert », souligne-t-il.

Et quand il ne travaille pas, c’est dans la poésie et la méditation qu’il trouve refuge. « Les poèmes et la méditation m’offrent le temps calme qu’il me faut pour me recentrer. Ces pauses sont un moment que je chéris particulièrement », confesse-t-il. Très famille, Ratnesh prend aussi beaucoup de plaisir à partager des moments avec ses proches. Une vie bienremplie où il puise chaque jour la motivation de se surpasser.

En octobre 2021, à l’annonce de la réouverture des frontières, la vie fourmille de nouveau à L’Aventure du Sucre. La reprise, attendue avec impatience, est un véritable succès, profilant une année 2022 pleine d’espoir.

À l’annonce de la fermeture des frontières, L’Aventure du Sucre, qui fonctionne essentiellement grâce au tourisme, se voit dans l’obligation de fermer son musée et sa boutique pour ne garder que son restaurant ouvert. Nécessaire mais compliquée, cette fermeture durera 18 mois, jusqu’à la réouverture récente de nos frontières.

Si L’Aventure du Sucre s’est vue forcée de réduire ses activités, elle réussit tout de même haut la main le défi de se réinventer avec l’introduction de nouvelles activités, tels ses ateliers de team building, une exposition outdoor réalisés avec les étudiants en art du MGI et en collaboration avec le British Council ou encore « Manz pistas, get sinema », des projections de films organisées en début de mois en collaboration avec l’IFM.

Aujourd’hui, au lendemain de la réouverture des frontières, L’Aventure du Sucre respire de nouveau. « La reprise est bien là et nous sommes très optimistes au vu du nombre de touristes qui ont déjà foulé le sol mauricien. Tous nos départements fonctionnent à plein régime », explique Sandrine d’Unienville, Manager-Cultural Development & Communation de L’Aventure du Sucre. Le musée, fleuron culturel de l’histoire du sucre de notre pays, connaît un tel engouement touristique que les visites guidées sont réservées en amont, montrant l’intérêt renouvelé pour ce genre de sorties culturelles.

Parallèlement, l’application mobile gratuite créée pour et par le musée connaît un franc succès. « Durant ces deux derniers mois, nous avons enregistré trois fois plus de téléchargements qu’en octobre 2019 », poursuit Sandrine. Permettant de concentrer 15h de lecture en une écoute d’un peu plus d’une heure, cet audioguide présente de nombreux avantages : disponible en sept langues (anglais, français, allemand, italien, russe, mandarin et espagnol), il permet aux promeneurs de faire leur visite en toute autonomie.

La boutique, qui avait elle aussi vécu un temps mort durant la fermeture des frontières, connaît aujourd’hui une belle croissance. « L’accent mis sur les dégustations gratuites de sucres et de rhum n’offre pas seulement un plus à la visite, il nous permet aussi d’enregistrer de très belles ventes », dit Sandrine. Le restaurant, qui avait quant à lui continué à fonctionner, garde la même tangente et affiche quasi plein tous les jours.

L’organisation d’événements privés perdure malgré les mesures récemment mises en place et L’Aventure du Sucre fait preuve d’ingéniosité pour trouver des solutions pour ses clients. « Avec l’annonce des nouvelles restrictions début novembre, nous avons dû une nouvelle fois nous adapter. Nous avions, par exemple, un mariage de 100 personnes prévu le lendemain de l’annonce. Pour ne pas annuler, nous avons proposé à nos clients de le faire sur deux jours », explique Sandrine. La philosophie de l’Aventure du Sucre : à chaque problème, sa solution ! Les équipes ont à cœur de tout faire pour pallier ces aléas.

Une fin d’année qui sent bon le renouveau et l’effervescence !

Note : Si les séances de team building continuent et s’adaptent, elles aussi, aux nouvelles restrictions et aux désirs des clients, « Manz pistas, get sinema » reprendra une fois les restrictions levées. Selon la philosophie de partage qui anime cette collaboration entre L’Aventure du Sucre et l’IFM, les projections, qui ont connu un réel succès, perdraient tout leur sens en petit comité !

Conducteur de chargeuse est l’un des métiers essentiels pour le bon fonctionnement de la centrale de Terragen. Christopher Avare nous en dit plus.

La vie d’une centrale thermique comme Terragen évolue constamment et les journées ne se ressemblent jamais. Durant la coupe, l’usine bat son plein et les journées sont longues et intenses. Ce sont six mois durant lesquels la canne est récoltée et la paille et bagasse ainsi produites destinées à la production d’énergie verte. Pendant l’entrecoupe, la vie de la centrale connaît un peu plus de tranquillité même si le travail ne s’arrête pas car l’on continue à y produire de l’électricité avec, cette fois, du charbon.

Cela fait 5 ans que Christopher Avare a rejoint l’équipe de Terragen en tant que conducteur de chargeuse. C’est un métier où l’on ne s’ennuie jamais, mais qui requiert un certain sens de la polyvalence : « Ena enn ta zafer ki bizin fer », nous dit Christopher avec enthousiasme. En plus de charger les camions des différents combustibles, sa matinée commence par la vérification systématique de sa machine. « Mo bizin gueter si tou korrek, si ena deluil, etc. », continue-t-il. Il lui faut aussi tirer le charbon des bandes transporteuses, le transporter, être sur le qui-vive pour empêcher les engorgements qui mettraient à mal le bon déroulement des opérations en bloquant la chaîne, empêcher la cendre d’adhérer au camion et aider au stockage des combustibles en cas de force majeure – comme, par exemple, un cyclone.

À cela s’ajoutent les tâches supplémentaires qui viennent avec la période de coupe : pousser l’écume dans le parc, ou encore nettoyer les différents endroits où l’on coupe la canne pour éviter qu’elle ne s’y entasse. Les journées sont, elles aussi, plus longues durant cette période et s’étendent parfois même au dimanche car le travail à abattre est énorme.

Le plus gros challenge, selon Christopher : faire preuve en permanence d’une concentration accrue. « Tou kou ou bizin concentrer dan travay ki ou fer pou evit retarde travay la », explique Christopher. En effet, un simple entassement de charbon peut retarder toutes les opérations de l’usine !

Un travail intense où attention et précision restent les mots d’ordre !

Voilà plus de 30 ans que Gilles Adolphe travaille chez Terra. D’abord technicien en instrumentation, sa soif d’apprendre et de résoudre les problèmes le font gravir les échelons jusqu’à devenir responsable de l’instrumentation de l’usine de Terra Milling. Celui que ses collègues surnomment affectueusement Macgyver a en effet plus d’un outil dans son sac. Il trouve chaque jour dans son travail l’occasion de laisser s’exprimer son âme de bricoleur… Rencontre.

Gilles se définit comme un touche-à-tout. Une qualité qui se reflète dans son parcours professionnel ! D’abord employé dans une usine de polissage de diamants, il travaille ensuite comme technicien en matériel informatique avant de poser ses bagages à Belle Vue en 1990, où il pourra donner libre cours à sa passion. « Depuis que je suis à Terra, le groupe n’a jamais cessé d’innover et m’a permis de toucher à de nouvelles technologies », confie Gilles.

Son travail de responsable de l’instrumentation n’est pas de tout repos. Mise en place et calibrage des nouveaux appareils, services de réparation et de dépannage, mise en place et réparation des vannes de contrôle… Il ne s’arrête pas ! Et si cela est particulièrement vrai durant la période de coupe où Gilles est constamment en stand-by, l’intercoupe vient elle aussi avec son lot de travail. « L’intercoupe est une période plus tranquille, mais nous devons tout de même vérifier les vannes et instruments, ainsi que les balances et détecteurs de métaux que je suis le seul à maîtriser, qui n’ont pas marché durant la coupe, les démonter et changer les pièces nécessaires », explique Gilles.

Ce sont donc des imprévus qui se présentent au quotidien et qui, telles des énigmes à déchiffrer, nécessitent une solution rapide pour le bon fonctionnement de l’usine. C’est ce challenge constant qui motive Gilles tous les jours. « J’aime les défis et j’aime m’investir. Être toujours sur place me permet aussi d’apprendre chaque jour un peu plus », continue-t-il. Ces défis ne se résument pas seulement à son travail : Gilles adore trouver des solutions à toutes sortes de problèmes !

Toujours actif, ce bricoleur ne s’arrête en effet jamais. Une réputation qui le précède : de nombreuses personnes, collaborateurs et proches, lui déposent souvent des appareils que personne n’arrive à réparer. « Réussir à régler ce genre de problèmes représente une grande satisfaction pour moi. Participer à l’économie circulaire, retaper un appareil plutôt que d’en acheter un nouveau est une grande fierté », dit Gilles. Pour ce technicien au cœur vert, rien de tel que de solutionner des problèmes avec son esprit et ses mains.

Et, au travail comme à la maison, il saisit chaque opportunité pour laisser s’exprimer cette passion qui, dans son métier, tombe à pic !

Créée en 1931, Grays, alors connue sous le nom de Mauritius O.K. Distillery, démarre ses activités avec la distribution et la production d’alcool. C’est dans les années 1980 que la compagnie décide de se diversifier pour mieux répondre aux envies des Mauriciens. Une nouvelle aventure soldée par un beau succès, avec notamment le segment alimentaire de Grays qui s’étoffe chaque année un peu plus. Le point avec Bérengère Lombart, Brand Manager Food.

Cela fait maintenant une quarantaine d’années que Grays s’est lancée dans la distribution alimentaire. D’où vient cette motivation de diversifier son catalogue ?

L’année 2021 marque les 90 ans d’activité de Grays. Cette longévité est une démonstration de sa solidité, qui nous prouve aussi que Grays a su, à travers les années, s’adapter à un environnement mouvant et proposer des offres toujours plus innovantes. Pour nous, l’alimentaire était une évidence : nous sommes une entreprise de distribution et la diversification fait partie des vecteurs de croissance. Cela constitue même l’un des axes majeurs de notre philosophie : se réinventer perpétuellement pour proposer des produits qui
ne cesseront de plaire aux Mauriciens et de les surprendre.

Comment sélectionnez-vous vos produits ?

Les segments de marché que nous explorons correspondent aux tendances de
consommation. Ne nous y trompons pas : l’île Maurice présente beaucoup de similitudes avec d’autres marchés à l’international. Mais elle reste tout de même unique. C’est un marché captif et assez avant-gardiste. Pour dénicher les marques et produits que les Mauriciens adopteront, il faut évidemment s’appuyer sur des études de marché, mais surtout aiguiser ses sens et faire confiance à son flair. La conviction fait le reste. Aujourd’hui, grâce
à sa renommée et à la bonne réputation de ses produits, Grays a sans doute l’une des plus puissantes forces de frappe en matière de distribution. Nos partenaires nous font confiance et les consommateurs aussi.

 

Quelques exemples de produits phares ?

Par exemple, nous proposons aux mauriciens et aux professionnels une large gamme de café avec les marques L’Or et Jacobs. L’année 2021 a été riche en nouveautés : nous venons de lancer une toute nouvelle marque française de chips, Sibell. Le succès de cette marque est en quatre points : la qualité des matières premières, la mise en valeur de la Provence, la cuisiner à l’huile de tournesol – la plus saine pour notre corps -, le tout avec très peu sel.

Nous travaillons d’arrache-pied pour trouver les meilleures marques pour les Mauriciens, celles qui allient qualité et prix compétitifs. Nous distribuons aussi les indétrônables Mentos, Foster Clark’s, ou encore Poult… Et bien d’autres projets sont en cours !

Quelle part la distribution alimentaire constitue-t-elle aujourd’hui chez Grays ?

Aujourd’hui, le département Food est effectivement un segment stratégique de notre entreprise. Nous sommes une entreprise responsable et nous souhaitons apporter des produits plaisir dans le panier des Mauriciens. L’alimentaire répond en tous points à cette volonté. Les Mauriciens ne s’y trompent d’ailleurs pas : même si Grays reste d’abord connue pour ses alcools, nous commençons à avoir une réputation solide dans le secteur de la distribution alimentaire.

Des surprises pour la fin d’année et l’arrivée de 2022 ?

Une surprise n’en est plus une lorsqu’elle est dévoilée ! Je peux tout de même vous annoncer l’arrivée imminente de notre Calendrier de l’Avent L’Or, qui sera disponible en édition limitée et en exclusivité dans nos magasins 20/Vin. Ces calendriers comportent 24 capsules, dont certaines inédites à Maurice. De quoi patienter jusqu’à Noël !

Nous attendons également l’arrivée de flocons d’avoine de la marque Foster Clark’s pour compléter notre offre, ainsi que des nouveautés gourmandes du côté du café Jacobs. Nous recevrons enfin une nouvelle marque de chips, sud-africaine cette fois, qui arrivera sur le marché avant la fin de l’année et proposera des saveurs originales à des prix très intéressants.

Nous avons évidemment d’autres projets qui, je le pense, avanceront très vite début 2022 et j’espère avoir l’occasion de vous en parler bientôt !

Depuis juillet 2021, les équipes de Terra ont intégré un tout nouvel outil au sein du groupe pour accompagner le développement de ses collaborateurs : l’évaluation CliftonStrengths. Développé par l’entreprise américaine Gallup, il s’agit d’une évaluation sous forme d’un questionnaire en ligne qui permet d’établir un profil des forces et talents de chacun. Un véritable tremplin pour mieux structurer les équipes en fonction des talents individuels ! Christopher Park, Group Human Resources Manager chez Terra, a l’origine de son introduction, nous en dit plus.

Pourquoi avoir choisi l’évaluation CliftonStrengths ?

Ce qui le différencie des autres tests, c’est son approche humaine. Il se concentre sur les forces et non les faiblesses des gens. Plutôt que de s’attacher à combler les écarts créés par nos faiblesses, il nous permet d’investir du temps et des ressources pour renforcer ce que les gens font de mieux. Lorsque j’en ai entendu parler, j’ai contacté quelques coachs certifiés à Maurice et à l’étranger et leur réponse a été unanime : ils m’ont tous dit qu’il était excellent. J’ai donc décidé de suivre une formation pour obtenir la certification de coach CliftonStrengths.

En quoi consiste exactement cette évaluation ?

Il s’agit d’un questionnaire en ligne qui peut durer jusqu’à 45 minutes. Ce sont 177 énoncés qui sont présentés et il faut choisir dans quelle mesure ils nous correspondent – ou non. Cela permet de déterminer les modèles de pensée, de ressenti et de comportement de chaque personne. Le test permet ainsi d’identifier 34 talents, divisés en quatre domaines et classés selon leur force. À chaque talent correspondent une série de traits et un tempérament précis. Une séance de débriefing d’une heure et demie suit le test et se concentre sur les cinq talents majeurs de la personne concernée.

Une fois les cinq talents définis, quelle est la marche à suivre ?

Le test et la session de débriefing sont offerts par le Centre de Formation de Terra (Terra Services Training Centre). Une fois le débriefing terminé, la personne peut décider de se faire coacher sur cinq sessions, ce qui permettra de travailler sur ses autres talents et de voir comment exploiter au mieux son potentiel. J’organise aussi des ateliers et des formations de groupe pour travailler en équipe sur les talents de chacun.

Quel est, selon vous, l’intérêt de ce test tant au niveau de l’entreprise qu’au niveau individuel ?

Au niveau de l’individu, c’est devenir conscient de ses points forts et apprendre à les développer. En identifiant les talents de tout un chacun, on crée aussi une source de motivation et d’engagement. Cela nous permet par la même occasion d’utiliser ces
différences qui font que chaque personne est unique pour repenser le fonctionnement de nos équipes au sein même du groupe. Mon ambition est de créer une culture autour de ce test, par exemple en organisant des ateliers – comme c’est actuellement le cas chez Grays au sein de l’équipe ORECA et Vins. Cela permet de partager les forces de chacun, de les utiliser et d’organiser le travail d’équipe différemment pour mieux avancer. Ce sont aujourd’hui 36 personnes qui ont bénéficié de ce test et qui y voient plus clair quant à leur propre fonctionnement et à la manière d’être plus efficace dans leur vie de tous les jours

L’année 2020 a marqué un tournant dans les opérations de Terragri, avec un effort concentré sur la mise en place de techniques agricoles écologiques. Pépinière d’idées novatrices, d’expérimentations heureuses et de réussites, ces techniques ont permis d’ouvrir la voie à une agriculture douce et respectueuse de l’environnement.

Si l’engagement vert de Terragri avait déjà démarré avec le recyclage des huiles usées du garage en 2010, c’est en 2020 que la compagnie commence à revoir entièrement son fonctionnement pour des opérations plus respectueuses de l’environnement. L’un des premiers soucis qui se pose aux équipes : la lutte contre les adventices, plus communément appelées les mauvaises herbes. Pour réduire l’utilisation en herbicides, soit les traitements traditionnels, Terragri a dû faire preuve d’ingéniosité et instaure, dès 2020, des techniques intelligentes et plus vertes.

« Nous utilisons aujourd’hui de nombreuses techniques, dont certaines sont toujours en phase d’expérimentation. Par exemple, plutôt que de défricher les champs en optant pour le brûlis – qui a des conséquences désastreuses sur l’environnement –, nous misons plutôt sur l’utilisation de paillis de canne pour réprimer la pousse des adventices », explique Jean-Marc Jauffret, Agricultural Manager chez Terragri.

En 2021, ce sont 500 hectares qui ont ainsi été couverts : une technique qui a permis une réduction considérable en termes d’utilisation d’herbicides. Mis en place en 2020, le désherbage mécanique est, lui aussi, une technique en pleine expérimentation qui permettrait d’oeuvrer pour la lutte contre les adventices.

Et pour réduire l’utilisation d’engrais chimiques, Terragri s’est lancée dans une méthode originale : la rotation avec une légumineuse. Les doliques pourpres plantées dans les champs représenteraient en effet une source d’azote importante, y réduisant donc l’application d’engrais chimiques azotés. « Trois mois après le semis, les plantes sont broyées et incorporées dans le sol pour une restitution de l’azote. La canne utilisera ensuite l’azote fixé par la légumineuse pour sa propre nutrition. Cela nous permet de rationaliser, et parfois même d’éliminer l’utilisation de fertilisants chimiques pour la plantation, et de mieux contrôler les adventices », affirme Patricia Laurent-Ragavan, agronome chez Terragri. L’utilisation d’écume de sucrerie comme source de phosphate et la valorisation de la vinasse comme engrais potassique dans les champs ont, elles aussi, permis de réduire l’application d’engrais chimiques.

« Notre but est de diminuer l’introduction de matières étrangères dans le sol et d’assurer la pérennité de nos terres », ajoute Patricia. Un engagement qui se ressent dans les initiatives prises par Terragri. La décision de s’essayer à la canne biologique en est un bon exemple. Démarrée en 2019, ce sont 58 hectares qui ont été dédiés à la culture biologique qui est toujours au stade d’expérimentation. L’intégration d’outils technologiques en 2021, du type QGIS ou drone, en est un autre exemple. « Ces outils nous permettent de concevoir des plans d’aménagement. Le but est de minimiser les risques d’érosion amplifiés par les flash
floods et la perte de couche arable », dit Jean-Marc. « Le logiciel GQIS nous permet aussi d’identifier les bassins versants, ce qui contribue à la conception de passages d’eau dans les champs », ajoute Patricia. Des solutions innovantes pour un aménagement du territoire définitivement plus respectueux de la nature.

Cela fait maintenant 7 ans que Sevita Bheemuck-Hurdowar a rejoint l’équipe de Terragen. Embauchée dès sa sortie de l’école en tant qu’Administrative Assistant, elle sait relever avec brio tous les défis qui se présentent à elle au quotidien et s’épanouit chaque année un peu plus dans son travail. Rencontre avec cette passionnée qui a su trouver l’équilibre parfait pour plus d’efficacité au travail.

« Dans mon travail, je ne connais pas la routine : les journées ne se ressemblent jamais », commence Sevita. En effet, la jeune assistante porte chaque jour de nombreuses casquettes… et c’est cela qui lui plaît ! Son travail, qui touche à de nombreux domaines,  représente pour elle un défi qui la motive au quotidien. Côté comptabilité, elle jongle avec de nombreux systèmes pour assurer que tout fonctionne bien comme il faut. Elle s’occupe ainsi de la gestion des congés et assure la conversion des bons de commandes ainsi que l’entrée des factures. Tout récemment, une nouvelle responsabilité s’est ajoutée à sa liste : elle s’occupe depuis quelques semaines de faire des chèques créanciers.

Son travail touche aussi aux ressources humaines : « Je fais par exemple le suivi des documentations et formations qui sont requises pour les audits ou qui se rapportent aux normes QSE adoptées par Terragen », continue-t-elle. Touche-à-tout, c’est aussi elle qui fait le suivi des remboursements et qui calcule les heures supplémentaires pour le rapport mensuel. Lors de la maintenance annuelle de la centrale, c’est aussi à elle que revient la tâche d’organiser l’arrivée et le séjour des prestataires étrangers. Un travail méticuleux qui ne peut admettre aucune erreur, au risque de retarder les opérations de maintenance et la
production. À cela s’ajoutent de nombreuses tâches administratives qui promettent des journées bien remplies ! « Le travail ne me fait pas peur, au contraire. Les obstacles que je peux rencontrer au quotidien sont, pour moi, une grande source de motivation», explique-t-elle.

Le secret, peut-être, de sa réussite : une vie bien balancée. Car si Sevita aime particulièrement les challenges posés par des journées de travail animées, elle affectionne en contrepartie les moments de calme où elle peut se ressourcer. Que ce soit en cuisinant de bons plats à la maison, en s’évadant lors de longues randonnées le week-end sur les. plages du sud, ou encore avec un bon livre à la main, ces moments de tranquillité lui permettent de recharger complètement ses batteries avant de démarrer la semaine sur les chapeaux de roues !

En juillet 2021, alors que des amendements sont faits sur les Public Health Regulations de 2008, les entreprises concernées doivent revoir entièrement leur fonctionnement. Ces modifications, qui visent à réduire la consommation d’alcool, posent cependant quelques problèmes. Retour sur la question avec Cedrick Raffray, BU Manager de Wines, Horeca et 20/Vin chez Grays.

De nombreuses modifications ont été effectuées aux Public Health (Prohibition on Advertisement, Sponsorship and Restriction on Sale and Consumption in Public Places of Alcoholic Drinks) Regulations de 2008. Quelles sont-elles et quel en est le but ?

Le but derrière ces amendements est d’élargir les prohibitions en général, en apportant des spécifications et précisions sur des mots de l’ancienne loi, tels que « Promotions » ou encore « Public Places ». L’idée est donc de clarifier certaines zones d’ombres de la précédente loi, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi.

Certains amendements, moins évidents peuvent, de leur côté, poser problème. Un exemple: cette nouvelle loi stipule qu’un « Alcohol Manufacturer » ne peut utiliser son nom d’entreprise sur un support de communication, quel qu’il soit – ce qui est très contraignant pour une société spécialisée dans la production d’alcool. Un autre amendement concerne la promotion des produits alcoolisés par rapport aux B2B (Business-to-business) : nous ne pouvons, aujourd’hui, plus offrir de remises, ni utiliser le support de l’événementiel. Cela n’est pas sans entraîner de nombreuses complications par rapport à nos partenaires, en particulier durant cette période.

Des discussions ont néanmoins été entamées entre le gouvernement et les différents acteurs du secteur, en collaboration avec la Chambre de Commerce, pour apporter, nous l’espérons, quelques changements à cette nouvelle loi.

Grays s’est longtemps fait connaître via les canaux habituels (publicité, sponsoring, organisation d’événements). Comment cette nouvelle loi a-t-elle impacté les campagnes des marques d’alcool produites et représentées par Grays ?

Nous respectons évidemment la loi en vigueur et avons dû stopper nos campagnes publicitaires. Il faut cependant préciser que cette loi représente un « Public Health Act » et ne s’applique donc pas aux événements privés et aux lieux considérés comme « Non Public». Heureusement, Grays a depuis de nombreuses années dégagé, notamment à travers ses boutiques 20/Vin, un axe de développement sur la consommation de qualité et responsable. Des soirées de découverte privées sont donc toujours possibles et acceptées.

Vous avez donc dû revoir complètement vos modes de fonctionnement, ainsi que vos collaborations avec vos partenaires (restaurants, cafés, bars, etc.). Comment poursuivez-vous aujourd’hui votre activité et faites-vous parler de Grays ?

Nos partenaires de la restauration, des cafés et des bars ont toujours eu besoin du soutien de leurs partenaires et fournisseurs. Ils auront toujours le nôtre. Deux de ces axes de support, les remises et les supports événementiels, devront évoluer. Heureusement, nous avons depuis longtemps misé sur la formation, la connaissance des produits et d’autres axes qui apportent de la valeur ajoutée plutôt que de ne nous appuyer que sur les axes promotionnels.

Amendements impopulaires pour certains, justifiés pour d’autres. Quel est le positionnement de Grays quant au renforcement de ces lois qui visent à réduire l’alcool ?

Le but de cette loi est de limiter l’excès d’alcool qui, comme tout excès, peut être néfaste. Nous soutenons évidemment ce message car l’abus d’alcool représente un problème social majeur. Si nous ne sommes pas sûrs que cette nouvelle loi réduira la consommation d’alcool en général, nous pensons néanmoins qu’elle impactera la qualité des produits consommés, ce qui peut, au final, être préjudiciable pour les consommateurs.