Monday, May 5, 2025 15:44:59

Rs 19.30

Comme chaque année, le mois de juin est marqué par l’anticipation et l’enthousiasme. En effet, c’est le 8 juillet que démarre la coupe ! Dernière ligne droite avant le début de la période la plus stimulante de l’année, c’est le moment de régler les derniers détails pour une belle entrée en matière…

Alors que l’animation de la période de coupe commence à se faire sentir, le premier semestre de 2024 n’a pourtant pas été de tout repos. « Nous avons commencé l’entrecoupe avec une analyse de la campagne précédente pour voir où nous pouvions nous améliorer et quels étaient les équipements qui nécessitaient des réparations ou une maintenance plus poussée », explique Didier Ramsamy, Factory Manager de Terra Milling.

Ainsi, de nombreuses réparations ont été effectuées sur les moulins ainsi que deux appareils à cuire, alors que l’un des ponts roulants a été sujet à une maintenance plus poussée. La station de traitement des effluents a, quant à elle, été améliorée pour pouvoir traiter l’eau aux normes environnementales, puis l’utiliser pour l’irrigation.

L’entrecoupe est aussi souvent le moment où l’on investit dans de nouveaux équipements. La dernière acquisition de Terragri est un camion Renault Trucks de la gamme K, testé et acheté chez Leal Co Ltd, le concessionnaire de cette marque. Lors de l’événement VIP Robustesse organisé par Renault Trucks à Lyon, Nicolas de Rosnay, Mechanical Harvest Manager de Terragri, a ainsi pu visiter l’usine de montage des moteurs et camions Renault Trucks, et faire des test drives en condition réelle pour tester les limites de ce véhicule. « Il est primordial pour la sécurité de nos collaborateurs de renouveler nos équipements. Cette expérience a été très enrichissante, car elle m’a permis de mieux comprendre le fonctionnement de ce camion », confie-t-il.

Fin juin, c’est un tout nouveau camion Renault de la gamme K qui a rejoint la flotte de Terra, le cinquième acheté par le groupe depuis 2020. Pour Prakash Pudaruth, chauffeur de camion de Terragri, on ne peut pas mieux faire ! « Ces machines sont solides et sont là pour durer. Elles sont aussi intelligentes », dit-il. En effet, elles sont connectées à Optifleet, le logiciel de gestion de flotte de Renault Trucks, permettant ainsi de suivre la performance en temps réel, ainsi que sa consommation pour les optimiser. « Ces camions répondent parfaitement à nos besoins en matière de volume de canne et de topographie, ce qui les rend plus efficaces. Nous avons aussi standardisé notre flotte pour en faciliter l’entretien et la maintenance », conclut Nicolas.

La préparation de la coupe ne concerne cependant pas que l’entretien ou l’achat d’appareils. « Il s’agit aussi de nous remettre à jour à travers des formations. Cela nous permet de nous perfectionner et de maintenir la qualité des opérations et, par extension, des produits de Terra Milling », ajoute Didier. Une formation spéciale est par exemple organisée chaque année lors du World Food Safety Day pour certaines équipes. Parallèlement, l’usine a aussi su innover en 2024.

Pour la première fois, les opérateurs ainsi que le chef de section du département broyage ont assisté à une formation menée par Guy Maurel, consultant pour Terra Milling, assisté par Vikram Baboo, Manager – Cane Preparation & Milling de l’usine. Réunissant 8 participants,

cette dernière s’est déroulée, dès début mai, sur 5 sessions, mélangeant théorie et pratique. « Guy a un bagage professionnel considérable. Après l’annonce de son départ à la retraite, nous trouvions impensable de ne pas partager tout ce savoir auprès de nos opérateurs », souligne Vikram.

L’idée : autonomiser encore plus les participants. « Cela fait des années qu’ils travaillent par habitude. Aujourd’hui, ils connaissent entièrement le fonctionnement des équipements et les répercussions que chaque action peut avoir sur la production », poursuit-il. S’il est encore tôt pour évaluer l’impact d’une telle formation sur les opérations, Vikram voit pourtant déjà un changement dans leur manière d’aborder leurs tâches. Pour celui-ci, c’est une nouvelle ère qui commence à l’usine.

Après n’avoir reçu que des retours positifs à travers le feedback form rempli par les participants, il prévoit l’organisation d’autres formations taillées sur mesure et menées notamment par les collaborateurs de Terra Milling. « Il est essentiel d’utiliser les connaissances que nous avons déjà dans le groupe, de transmettre tout ce savoir et cette expérience », dit-il.

Une coupe qui commence sous le signe de l’efficience et de la détermination !

En vogue dans nos cocktails depuis quelques années, le gin compte pourtant plusieurs siècles d’existence ! Pour fêter l’excellence de cet alcool pluriel, véritable élixir composé de baies et autres plantes, mais aussi mettre en avant la marque Gibson’s – numéro 1 en France –, Grays a décidé d’organiser la Gibson’s Barman Competition. Une première sur l’île !

Tous les barmen vous le diront : connu pour sa richesse et sa versatilité, le gin se prête parfaitement à la confection des cocktails les plus savoureux et les plus originaux ! « Bien qu’il soit composé avant tout de baies de genièvre, chaque fabricant peut jouer avec des aromates différents pour créer des recettes uniques et toucher un panel encore plus large de consommateurs », explique Simon Roy, directeur régional de Bardinet.

Une variété que Grays symbolise à travers les produits que l’entreprise distribue, notamment la marque de gin Gibson’s, connue à travers le monde pour sa qualité et ses arômes délicieusement marqués. Alors que Gibson’s London Dry jongle avec des saveurs céréalières, quelques touches d’angélique, de coriandre et d’écorce d’orange, son Pink Gin affiche de douces saveurs de fraise et de pétale de rose, tandis que son Blood Orange Gin se teinte quant à lui de l’exquise amertume d’oranges sanguines qui sentent bon le soleil. Trois déclinaisons qui ont d’ailleurs su inspirer les concurrents lors de la compétition organisée spécialement par Grays.

« Maurice regorge de talents prometteurs, notamment dans le secteur de l’hôtellerie. Nous voulions leur offrir une plateforme où démontrer leurs compétences et célébrer leur savoir-faire unique », dit Kelly Lee, Marketing Team Leader – Spirits de Grays. Tenue le 20 juin 2024 au resto-bar N’Joy à Grand-Baie, la Gibson’s Barman Competition a réuni 23 concurrents issus des différents hôtels et bars de l’île pour une soirée haute en créativité.

Si l’un des buts de cet événement était de rendre hommage à l’expertise des participants, Grays avait aussi une autre idée en tête : la dynamisation du secteur du bar. « La mixologie est un art qui demande beaucoup de créativité, de minutie et une profonde compréhension des arômes et du service client. Nous voulions ainsi mettre en lumière ce magnifique métier pour inciter les jeunes à s’intéresser à cette profession », souligne Eliska Botha, Marketing & Spirits Manager de Grays.

C’est donc dans une ambiance conviviale et chaleureuse qu’a débuté la compétition. Sous l’œil enthousiaste de nombreux spectateurs, les concurrents se sont affrontés, faisant chacun preuve d’ingéniosité et d’originalité. Pour le jury, composé de Simon Roy, Eliska Botha, Florence de Coriolis – Assistant Rum Brand Manager de Grays –, Kushal Padaruth de l’École Hôtelière Sir Gaëtan Duval et Hoomesh Seerputtee – ambassadeur de Monin à Maurice, le choix n’a pas été si simple. Il se portera cependant sur Vishnu Canee de l’hôtel Lux* Grand-Gaube qui, grâce à son flair pour les combinaisons les plus surprenantes, est rentré chez lui avec une récompense de Rs 50 000.

Un nouvel événement qui devrait bientôt devenir une belle tradition !

Du 28 juillet au 11 août 2024, Paris s’animera sous le feu de la flamme des Jeux Olympiques. L’île Maurice n’est pourtant pas en reste, puisque quelques-uns de ses athlètes représenteront l’Afrique dans diverses disciplines. C’est le cas de Julie Paturau, championne d’Afrique de kitefoil, sponsorisée par Terra pour les Jeux Olympiques et qui sillonnera, dès août, les eaux marseillaises pour une série de courses.

Les Jeux Olympiques de 2024 promettent d’être palpitants, avec de nouvelles disciplines comme le kitefoil, qui font, pour la première fois, leur grande entrée dans le monde olympique. Partant du même principe que le kitesurf, ce sport, inventé par deux frères bretons dans les années 80, présente un petit twist : une quille – le foil – fixé sous la planche, permet ainsi de faire du kitesurf au-dessus de la surface de l’eau, donnant à son pratiquant la délicieuse sensation de voler.

Il ne s’agit pas de la seule première aux Jeux Olympiques de Paris ! « Déjà sacrée Championne d’Afrique de kitefoil, l’athlète mauricienne Julie Paturau est aussi la seule femme sélectionnée pour représenter l’Afrique, ce qui est un exploit considérable ! », confie Emeric Vigier de Latour, Communications Manager de Novaterra.

Selon ce dernier, il faut beaucoup de ténacité pour arriver à ce niveau et pouvoir percer dans cet univers ultracompétitif. Moins équipés, les athlètes mauriciens dépendent principalement de leurs sponsors et ne peuvent d’ailleurs pas vivre de leur passion. Suivant des études de chiropraxie en Australie, Julie ne compte cependant pas abandonner son rêve.

Détermination, persévérance, passion… « Julie incarne des valeurs qui correspondent entièrement à celles de Terra. Il était donc évident pour nous de l’accompagner dans son incroyable aventure », poursuit-il. Un sponsoring qui touche à de nombreux aspects comme, par exemple, l’achat d’équipements. « Nous sommes très fiers de pouvoir soutenir une athlète aussi talentueuse, qui portera haut les couleurs de son pays », conclut Emeric.

Bonne chance Julie !

Si le gouvernement vise à augmenter la part des énergies renouvelables à hauteur de 60 % d’ici 2030, Terragen poursuit son impulsion vers l’usage de combustibles alternatifs, espérant une décarbonation complète dans les années à venir. La dernière initiative de la centrale : produire de l’électricité à travers la combustion de copeaux de bois !

Alors que, durant la campagne sucrière, Terragen roule en grande partie à la paille de canne et à la bagasse, la production d’électricité lors de l’entrecoupe dépend, quant à elle, essentiellement du charbon. La combustion de ce dernier, considéré comme énergie fossile non renouvelable, a un impact environnemental important puisqu’elle participe à l’augmentation de l’effet de serre, favorisant ainsi le réchauffement climatique.

« Le bois représente une solution plus durable étant donné que les gaz à effet de serre évacués dans l’atmosphère sont réabsorbés par les forêts lors de la repousse des arbres, à l’instar de la canne à sucre », explique Jean-Marc Iweins, Power Plant Manager de Terragen. Un cercle vertueux qui n’est évidemment pas possible dans le cas des énergies fossiles, qui prennent des millions d’années pour se former.

Pour contrer cet état des choses, la centrale thermique milite pour la conversion aux énergies renouvelables. Première à avoir introduit la paille de canne dans ses processus de production d’énergie verte, elle est aussi l’une des pionnières sur d’autres fronts, notamment avec sa culture d’eucalyptus, un bois destiné, en temps voulu, à être transformé en copeaux de bois et brûlé dans les chaudières pour produire de l’électricité.

Parallèlement, Terragen s’est lancée, depuis mai, dans un projet qui couvait depuis 2019 : la combustion de copeaux de bois avec son nouveau partenaire, Woodpro. Ce dernier se charge de récupérer le bois – issu de centres de tri de déchets, du nettoyage des forêts publiques et privées, ou encore de palettes usagées –, de le faire sécher, de le broyer dans une déchiqueteuse à bois et, enfin, de l’acheminer, après l’avoir chargé dans des camions, vers la centrale.

À la centrale, on pèse les cargaisons et on les déverse dans la trémie de réception du charbon. « Ces copeaux de bois se mêlent ainsi au charbon pour obtenir un mélange de 5 % de copeaux et de 95 % de charbon qui est ensuite envoyé en chaudière pour produire de l’électricité pour le réseau du CEB », poursuit Jean-Marc. Première à se lancer dans cette nouvelle aventure, Terragen espère ainsi créer une tendance plus respectueuse de l’environnement.

« C’est un projet qui s’inscrit pleinement dans l’ambition de décarbonation du gouvernement, et qui est rendu possible notamment grâce au National Biomass Framework mis en place sous l’impulsion de nombreux acteurs du secteur, comme la MCIA », poursuit-il. L’ambition de Terragen : une conversion totale de la centrale avec l’abandon du charbon et une production 100 % renouvelable.

Si cette initiative représente un premier pas vers cet objectif, les équipes de Terragen ne se reposent pas sur leurs lauriers et ont de la suite dans les idées. « Nous projetons de mélanger les copeaux de bois à la bagasse et visons un pourcentage encore plus élevé de

bois utilisé », explique Jean-Marc. Un projet audacieux qui, dans l’attente des autorisations et autres accords commerciaux, pourrait bien voir le jour d’ici 2025 !

Alors que Beau Plan poursuit son développement, de nombreuses infrastructures ont été pensées pour faciliter la circulation et privilégier la mobilité douce. Des initiatives qui dévoilent une ville où il fait bon vivre et flâner. Pravin Hanuman, Senior Development Manager à Novaterra, nous en dit plus.

« Beau Plan ne cesse de croître et est, aujourd’hui, divisée en deux parties : la partie sud, qui inclut le Business District, et la partie nord, qui représente le cœur du développement, avec le côté commercial et résidentiel », dit Pravin. Ces deux parties sont habilement connectées entre elles par les routes mais aussi, depuis 2018, par des trottoirs des deux côtés du chemin, et des pistes cyclables. « Nous avons imaginé et mis en place une voie cyclable – une boucle d’environ 5 km – allant du Mahogany Shopping Promenade à l’école Greencoast, en passant par le quartier résidentiel », explique-t-il.

D’une largeur totale de 3 mètres, la piste cyclable et le chemin piétonnier formeront une boucle complète, reliant la zone commerciale – connue comme le cœur du développement de Beau Plan – au quartier résidentiel, à la Greencoast International School et à Isla Padel. De plus, le Business District sera également relié à la zone commerciale – le Mahogany Shopping Promenade – par des pistes cyclables et des chemins piétonniers bien conçus, y compris la passerelle du Mahogany et la promenade du lac.

La raison derrière ces projets est simple. « Nous voulons encourager au maximum la mobilité douce. Outre l’impact positif que cela aura sur les embouteillages, c’est aussi un lifestyle particulier que nous souhaitons mettre en place », souligne Pravin. Une philosophie qui trouve écho dans les infrastructures déjà établies par la ville comme, par exemple, le pont qui connecte le Business District au Mahogany, favorisant ainsi la mobilité pédestre entre ces deux quartiers.

« Nous essayons de créer une ville de proximité, où il suffit de faire quelques pas pour accéder aux services recherchés », ajoute-t-il. Derrière cette envie de réduire l’impact carbone de Beau Plan se cache aussi une autre raison : la promotion du bien-être à travers certains projets encourageant la mobilité douce. C’est l’exemple de la Promenade du Mahogany autour du lac de Beau Plan, qui invite à la flânerie et à la contemplation.

« Nous avons aussi développé un parc de 5 arpents en pleine zone résidentielle avec des sentiers aménagés pour inciter les résidents à venir marcher ou se retrouver », continue Pravin. Dépourvu de places de parking, on y vient en marchant ou en joggant. Idéal pour un moment en pleine nature, le parc se propose aussi d’être le point de rendez-vous des enfants du quartier pour des après-midis de partage joviaux et animés !