Thursday, April 25, 2024 15:44:59

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Cela fait déjà 12 ans que Terra Foundation parraine l’ONG Safire. Intervenant à Cité Mère Teresa dans la région de Triolet, celle-ci lutte pour la réhabilitation et accompagne les enfants de la rue ou en décrochage scolaire. Dynamique et créative, cette ONG ne manque jamais d’idées pour leur faire découvrir de nouveaux horizons. Retour sur son projet d’Académie de Cyclisme avec Marie-Annick Auguste, CSR Manager de Terra Foundation.

« L’éducation et la formation, ainsi que l’allègement de la pauvreté, représentent deux des axes d’intervention de notre fondation », commence Marie-Annick. Parrainer une ONG qui œuvre activement pour la réintégration et l’avenir des enfants était donc une évidence. Le rôle de l’ONG est simple : une travailleuse sociale, parrainée par Terra Foundation, s’occupe soit de réinsérer les enfants dans une école, soit de leur offrir, selon leurs talents et intérêts, des alternatives comme, par exemple, des formations dans leur ferme biologique.

L’un de leurs plus beaux projets reste incontestablement leur Académie de Cyclisme, fondée en 2017. « La fondation a été contactée pour soutenir ce projet et nous avons donc parrainé les équipements, incluant les bicyclettes, les chaussures, les maillots, ainsi que leur coach », souligne Marie-Annick. Résultat : de nombreux jeunes ont pu s’initier au cyclisme et y découvrir une passion… allant même jusqu’à participer aux Championnats d’Afrique de cyclisme sur route qui ont eu lieu du 8 au 13 février 2023 au Ghana !

C’est le cas de Gaël André et de Samuel Dupuy. Le premier, âgé de 17 ans, est accompagné par Safire depuis bientôt six ans. C’est à 13 ans qu’il découvre, à travers l’ONG, le cyclisme. Un succès, puisqu’il devient, en 2022, champion cadet de course en ligne et remporte une médaille de bronze aux derniers Championnats d’Afrique Junior par équipe ! Une fois le podium quitté, il se lance dans un stage d’entraînement en Afrique du Sud qui devrait se terminer début avril.

Quant à Samuel Dupuy, âgé de 16 ans et suivi par Safire depuis ses 12 ans, c’est une réelle passion pour le cyclisme qu’il découvre grâce à l’ONG. Son rêve : devenir cycliste professionnel. Une aspiration qui semble plutôt bien partie étant donné le palmarès de Samuel ! Il remporte le titre de Champion de Maurice minime en 2020-2021 et poursuit son ascension en raflant le titre de Champion de Maurice cadet en 2022. En 2023, la consécration : Samuel devient Champion d’Afrique de course en ligne et en contre la montre par équipe !

Pour célébrer leurs efforts et réussites, Terra Foundation a décidé d’organiser une cérémonie en l’honneur des médaillés le 10 mars 2023 au Fangourin. « C’est avec une grande fierté que notre CEO, Nicolas Maigrot, a remis une récompense de l’Académie de Cyclisme, parrainée par Terra Foundation, à Samuel et aux parents de Gaël pour les féliciter de leurs prouesses aux Championnat d’Afrique », dit Marie-Annick. Une démarche appuyée par Jean-Philippe Lagane, Président de la Fédération de Cyclisme, qui en a profité pour encourager les jeunes de l’Académie.

De beaux parcours à suivre à la loupe !

En mars 2023, Grays se joint à la révolution verte enclenchée par le système de distribution ecoSPIRITS. Ayant à cœur l’avènement d’une économie circulaire fermée, ecoSPIRITS œuvre pour la réduction du verre, des emballages et des émissions de C02, et pour la reforestation. La solution : des ecoTOTES rechargeables ! Le point avec Eliska Botha, Marketing Manager chez Grays.

En mars, une nouvelle page s’ouvre pour Grays qui devient le premier embouteilleur ecoSPIRITS officiel sur l’île. « Bien que Grays soit déjà une entreprise écoresponsable, ce nouveau partenariat avec ecoSPIRITS correspond parfaitement à notre vision et à nos efforts en matière de développement durable, et permet à notre engagement de passer à l’étape supérieure », explique Eliska. « Fidèle à sa réputation de visionnaire, Grays s’apprête aujourd’hui à révolutionner l’industrie du spiritueux à Maurice en se joignant à nos efforts », ajoute Iain McPherson, Sales Director d’ecoSPIRITS en Europe.

Première technologie de distribution des spiritueux écoresponsables, ecoSPIRITS entend mettre fin au verre à usage unique grâce à ses ecoTOTES, récipients en verre réutilisables et recyclables, qui sont ensuite traités par des machines spécialement conçues pour leur remplissage. Pour chaque cycle d’utilisation d’un ecoTOTE, ecoSPIRITS s’engage à planter des arbres dans certaines zones en danger, comme la forêt tropicale de Bornéo.

La nouvelle aventure de Grays en tant qu’embouteilleur ecoSPIRITS exclusif commence avec deux des produits phares de l’entreprise, destinés dans un premier temps aux restaurants, hôtels et bars. : son rhum Lazy Dodo et le spiritueux de canne Seven Seas. « Nous sommes ravis que notre marque vedette soit l’une des premières à lancer ce nouveau système à Maurice et nous espérons que cela nous aidera à faire connaître nos produits à l’international comme pionniers concernant les spiritueux responsables », poursuit Eliska.

La réduction du verre à usage unique et la reforestation ne sont pas les deux seuls projets d’envergure d’ecoSPIRITS qui a également lancé son ecoSPIRITS Oceans Programme, auquel se joint aussi Grays. L’objectif : sponsoriser et œuvrer pour l’élimination des déchets présents dans les environnements marins de Maurice. « Vivant dans une île, les déchets générés par l’homme représentent, pour nous, un souci constant et nous souhaiterions contribuer à leur réduction pour l’environnement », dit Eliska.

Une démarche qui est vite appelée à grandir étant donné que de nombreux produits, tels que New Grove, George Cambridge, Kiprinski, Rover ou encore Dukes, devraient bientôt s’ajouter à la liste. « ecoSPIRITS Mauritius aura un impact significatif et direct sur le nombre de bouteilles à usage unique que l’île importe tout en réduisant les déchets de 90 %. Cela permettra aussi d’éliminer, à travers l’ecoSPIRITS Oceans Programme, les nombreux déchets qui envahissent les plages mauriciennes », conclut Iain.

Un nouveau chapitre passionnant qui promet une transition vers une industrie plus responsable !

Le conseil d’administration – « board » – de Terra est une instance importante qui est responsable de la bonne gouvernance et de l’orientation du groupe. Actuellement composé de 11 directeurs, son rôle est de protéger les intérêts de la compagnie tout en élaborant une stratégie pour faire avancer les objectifs fondamentaux du groupe et de ses parties prenantes. Aujourd’hui, deux nouvelles recrues viennent apporter leur expertise à cette entreprise. Rencontre

Thierry d’Arifat – Construction Consultant & Fondateur de TDA Consult Ltd

« La résilience est un facteur clé pour pouvoir faire face à toutes les incertitudes des temps qui courent. »

1.Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

Après avoir effectué des études de Building Management en Afrique du Sud, j’ai commencé ma carrière en tant qu’Assistant Site Manager, puis Site Manager chez Rhem-Grinaker, avant de rejoindre la compagnie Beam Ltd en tant que Site & Contracts Manager. Après 11 ans dans les opérations, j’ai décidé de me lancer à mon propre compte en 2004 et ai ouvert TDA Consult Ltd, une compagnie qui offre des services de Project Management et de Quantity Surveying. En 2010, nous avons ouvert une nouvelle compagnie, Hencon TDA Associates, pour y concentrer les services de Quantity Surveying pour mieux répondre aux exigences du marché et offrir un service plus professionnel à nos clients. Avec mes 30 années d’expérience dans le secteur du bâtiment, je me positionne aujourd’hui en tant que Consultant pour des projets divers, en immobilier et construction, même si j’offre toujours des services de Project Management.

2.Que représente Terra pour vous ?

Terra fait partie des grosses entreprises mauriciennes cotées en bourse. Je suis donc très conscient de la responsabilité qui m’a été confiée. C’est aussi, à la base, une entreprise familiale qui comptabilise plus de 180 années d’existence et qui n’a cessé de se développer et de se diversifier. Aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir apporter ma contribution à l’équipe de direction pour continuer ce travail.

3.Que souhaitez-vous apporter au groupe ?

Le conseil d’administration repose avant tout sur un travail d’équipe, où la participation de chaque membre permet d’arriver à une décision ou de donner une direction sur un sujet. Personnellement, je pense que mon approche pratique à résoudre des problèmes, du fait de mon métier, pourrait apporter de l’eau au moulin des discussions. D’une manière plus concrète, j’espère aussi être de bon conseil pour l’équipe dans le domaine de l’immobilier et de la construction, un secteur qui contribue déjà d’une manière significative aux bons résultats financiers du groupe.

4.Quels sont vos espoirs pour la compagnie ?

Je souhaite évidemment que nous puissions atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Je pense que la résilience est un facteur clé pour pouvoir faire face à toutes les incertitudes des temps qui courent. J’espère que nous saurons prendre les bonnes décisions dans ce sens et saisir les opportunités qui se présenteront à nous.

Kalindee Ramdhonee – Fondatrice de Karics Partners Ltd

« Pour moi, Terra représente le passé, le présent et l’avenir. »

1. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

Je suis experte comptable de formation et j’ai été Head of Finance Department dans de nombreuses compagnies mauriciennes, dont Harel Mallac, MC Vision, ou encore Currimjee. J’ai ensuite été directrice générale d’une société belge implantée à Maurice et spécialisée dans l’exploitation minière et la construction. Cela a été une expérience très gratifiante, car j’ai tout construit moi-même. Nous sommes, en quelques années, passés de 0 à 100 employés. En 2017, j’ai fondé Karics Partners pour offrir des services de conseil et de consultant, notamment pour les étrangers utilisant Maurice comme plateforme pour l’Afrique. Quand Terra a fait une demande pour recruter un directeur via le MIOD – le Mauritius Institute of Directors -, mon profil correspondait à sa requête et j’ai dû passer par le comité de recrutement de Terra avant d’être choisie pour rejoindre les rangs du conseil d’administration.

2. Que représente Terra pour vous ?

Pour moi, Terra représente le passé, le présent et l’avenir. L’emphase est mise sur l’agriculture, qui constitue l’histoire de notre pays, et il y a là une réelle volonté de préserver le patrimoine pour que le passé ne soit pas effacé. C’est un groupe cependant axé sur le présent, notamment avec les développements lancés par Novaterra et l’avènement de la Smart City, mais aussi sur l’avenir. Le groupe fait en effet des investissements très ciblés et a une vision stratégique très pointue concernant l’avenir, avec la création de valeur pour une société meilleure.

3. Que souhaitez-vous apporter au groupe ?

Étant membre du Corporate Governance Committee, la bonne gouvernance est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Mon but est de m’assurer que le respect et l’intégrité, deux des valeurs phares de Terra, ne sont jamais compromis. En ma qualité d’experte comptable, je suis Présidente du Comité d’Audit et la ténacité et l’innovation seront aussi de mise. Je veux m’assurer que nous allons toujours vers l’avenir et que nous ne nous enlisons pas dans un système archaïque. Les intérêts du groupe seront le fil conducteur de ma mission, tout en gardant mon indépendance en tant que Directrice indépendante.

4. Quels sont vos espoirs pour la compagnie ?

Terra a un bel avenir et est entre de très bonnes mains. Tout le travail du board se passe dans le respect de l’autre, avec comme seul intérêt le futur du groupe. Je n’ai assisté qu’à une réunion pour le moment et chaque avis a été pris en compte, le conseil est ouvert et toujours à l’écoute. Les valeurs et les ressources humaines et leur contribution à l’évolution du groupe sont un aspect très important chez Terra. Cette prise de position impacte d’ailleurs directement le groupe puisque son histoire et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Je pense que nous continuerons sur cette belle trajectoire.

L’une des plus grandes fiertés de Terra reste ses collaborateurs. Rassemblant des personnes de tous les horizons et aux spécialités différentes, le groupe aime aussi dénicher les talents cachés et insoupçonnés. Le dernier en date : les compétences d’animatrice d’Agnès Clément, Accounts Clerk à Novaterra.

La 22e édition de Gourmet Experience a eu lieu le 4 mars 2023 à Beau Plan. Pour célébrer l’amour du monde culinaire et le partage, de nombreux stands de nourriture ont été mis à disposition des plus gourmands et, pour accompagner l’expérience, un bar à cocktails et quelques notes de musique. L’évènement a été un succès !

Quelque part, parmi les nombreux stands, se tenait Agnès. « J’ai été choisie pour faire un tour d’horizon de la ville de Beau Plan : son passé, le musée, son concept de “Work in Beau Plan”, ses cinq piliers, ses spécificités, ses projets en cours ou encore le développement de sa Smart City… », explique-t-elle.

Fraîchement débarquée à Terra en tant que Accounts Clerk à Novaterra, il n’en a effectivement pas fallu longtemps pour que ses collègues découvrent son talent caché : l’animation. « Je suis une personne ouverte et sociable, j’ai d’ailleurs été hôtesse dans les supermarchés », poursuit-elle.

Comment Agnès a-t-elle vécu cette expérience ? « J’ai adoré ! Tout le monde m’a même félicitée », dit-elle. « Cela a été l’occasion pour Agnès, qui est habituellement derrière un bureau et dans les chiffres, de pouvoir être au contact des festivaliers et de leur présenter Beau Plan. En un mot, de laisser parler sa personnalité extravertie ! », ajoute Emeric Vigier de Latour, Communications Manager à Novaterra.

Une prise de position qui fait partie des valeurs les plus fortes du groupe. « L’épanouissement de nos collaborateurs nous tient particulièrement à cœur. Nous faisons un point d’honneur à les pousser et à laisser s’exprimer leurs talents. », continue-t-il. L’objectif : le bien-être dans le quotidien professionnel… mais aussi, parfois, la découverte de dons cachés !

Pour beaucoup de Mauriciens, c’est en été que Maurice rayonne véritablement. Douce chaleur, flamboyants et casses en fleurs, letchis et longanes… Cette saison évoque définitivement la douceur de vivre mauricienne… sans compter ses inévitables cyclones ! Chaque été, les équipes de Novaterra sont sur le qui-vive pour gérer au mieux ces intempéries. Car un cyclone, ça se prépare !

Pour Bruno de St Pern, Operations Manager à Novaterra, il vaut mieux prévenir que guérir. Si la saison des cyclones s’étend de novembre à mai, les équipes de maintenance préparent néanmoins le terrain tout au long de l’année. « Nous nous assurons par exemple de couper les branches que nous considérons comme dangereuses car trop proches des bâtiments », explique-t-il.

Dès l’annonce de classe 1, les équipes entament le protocole de sécurisation des sites. On vérifie qu’il n’y a aucune branche sur les câbles électriques, que les drains des routes ne sont pas bouchés et que l’eau circule bien pour éviter tout risque d’inondation, on envoie des e-mails à tous les locataires pour leur rappeler les précautions de sécurité, on sécurise les bâtiments, notamment le Business Park de Beau Plan, le Mauricia ou encore le château de la Villebague, en enlevant par exemple les lumières et en fermant les volets…

D’autres interventions sont plus pointues. « Nous devons aussi enlever tous les solar jars installés sur le lac du Mahogany en prévision, ce qui nous prend une journée entière », ajoute Bruno. À l’alerte de classe 2, les choses sérieuses commencent. On poursuit la sécurisation des sites en rangeant les objets à risque comme, par exemple, les voiles, on s’assure que tous les groupes électrogènes fonctionnent pour éviter les pannes…

« Nous suivons l’évolution du cyclone de très près et nous nous assurons d’avoir une équipe en stand-by pour intervenir en cas d’urgence durant les alertes de classe 3 et 4 », ajoute-t-il. Celle-ci possède une assurance spéciale pour se déplacer au plus fort du cyclone. Enfin, une fois les alertes levées, l’équipe de landscaping s’active pour enlever les branches et autres obstructions le plus rapidement possible.

Le secret pour sécuriser efficacement un site : l’organisation et la réactivité. « Un seul objet non rangé peut devenir un danger. Il faut donc être méticuleux en amont pour éviter toute casse », dit-il. Une conduite essentielle, notamment pour les vieux bâtiments qui parsèment la région. « Nous avons de nombreux bâtiments historiques, comme le Mauricia et le château de la Villebague et il est primordial de préserver ce patrimoine », conclut Bruno.

Un grand merci à ces équipes qui se démènent pour la sécurité de notre environnement !