Thursday, April 25, 2024 15:44:59

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En 2022, « Yes We Kann », la campagne 360 lancée par Terra,en collaboration avec la SWAN et Alteo est une réussite : outre des chiffres prometteurs et une diminution des cas d’incendie, celle-ci rafle même un prix à l’étranger ! Alors que la coupe 2023 bat son plein, le groupe décide de bisser l’expérience en lançant sa deuxième édition de « Yes We Kann ». Zoom sur cette initiative avec Emeric Vigier de Latour, Communications Manager chez Terra.

Terra a effectué un long chemin depuis 2020 ! Alors que le Covid ravage le pays, les incendies dévastent les champs de canne. On dénombre, en effet, plus de 1 000 hectares détruits par des incendies. Pour contrer la situation, le groupe lance, en 2021, sa campagne « Aret Bril Kann », destinée à sensibiliser la population sur le danger de ces feux intempestifs.

Les résultats se font rapidement sentir puisque l’on compte, à la fin de la même année, environ 110 hectares brûlés. En 2022, Terra, en partenariat avec la Swan et Alteo, décide de faire encore plus fort avec sa nouvelle campagne « Yes We Kann ». En plus de poursuivre la sensibilisation aux dangers des feux dans les champs, le groupe axe sa communication sur la valorisation du secteur cannier dans son ensemble, une industrie toujours plus moderne.

Fin 2022, on dénombre 49 incendies pour quelque 131 hectares brûlés. Une vraie réussite ! Rebelote en 2023 ! « Nous relançons cette année la campagne avec un twist : si le message général reste le même, nous mettrons davantage en lumière ce secteur à travers le regard des hommes et femmes qui le composent », dit Emeric. L’idée : sensibiliser les personnes sur les opportunités professionnelles qui y sont possibles et ainsi montrer le dynamisme de ce secteur que beaucoup ont considéré comme un “sunset industry”

« Nous souhaitons casser cette image d’une industrie définie par un fort taux de pénibilité. On ne passe plus des journées entières au soleil à couper la canne. Le secteur cannier est un secteur qui a évolué et qui est à la pointe de la technologie », ajoute-t-il. Drones, machines intelligentes, GPS, agriculture de précision… L’industrie cannière n’a jamais été aussi moderne, et Terra aussi déterminée à adopter pleinement ces innovations !

« L’objectif principal de cette campagne sera de sensibiliser à la réalité des métiers de la canne, qui nécessitent aujourd’hui un grand savoir-faire en matière de technologie, mais aussi certaines compétences en résolution de problèmes », dit Emeric.

Portée par Blast BCW, la deuxième édition de la campagne « Yes We Kann » débutera début septembre et utilisera les canaux de communication habituels : panneaux publicitaires, radio, presse, réseaux sociaux… avec une présence digitale plus prononcée cette année ! « Cette campagne nationale ira directement à la rencontre des collaborateurs de Terra pour donner un aperçu de leur quotidien, et marque les prémices d’une campagne régionale pour 2024 », conclut Emeric.

Une opération à suivre de près !

En 2016, Terra met en place son propre centre de formation : Terra Services Ltd. Cette initiative est fondamentale puisqu’elle vient renforcer l’une des valeurs les plus constitutives du groupe : l’importance d’un apprentissage en continu. Aujourd’hui, si de nombreuses formations se font à travers ce biais dont la dernière en date, le « Optimum Leadership Development Program ».

« Cela fait sept ans que nous œuvrons pour donner l’opportunité à tous nos collaborateurs de grandir et de s’épanouir en se formant à travers divers programmes, initiatives et outils soigneusement sélectionnés », commence Isabelle Grenouille, responsable du centre de formation. L’importance de l’apprentissage en continu n’est plus à démontrer. Favorisant non seulement l’acquisition de nouvelles compétences et le perfectionnement de l’individu, il contribuerait aussi à augmenter sa productivité, permettant à l’entreprise de rester compétitive dans un environnement économique en changement perpétuel. En somme, une win-win solution pour toutes les parties prenantes.

Les formations proposées par le centre de formation sont diverses et variées. Sa formation la plus récente, le « Optimum Leadership Development Program », est d’ailleurs toujours en cours . « Pour cette deuxième édition, nous avons opté pour un partenariat avec Charles Telfair Leadership Academy et la coach exécutive, Jackie Demetriou », dit Isabelle. Au total, 28 personnes issues des différents clusters du groupe ont été sélectionnées pour y participer.

Ces interactions entre clusters sont, selon Isabelle, primordiales. « Nous essayons de favoriser autant que possible cette ‘cross-pollination’ pour encourager le partage d’expériences et de concepts, et la création de lien », ajoute-t-elle. Cette nouvelle édition propose de nombreuses innovations : les participants auront, par exemple, l’opportunité de travailler sur des projets au sein de leurs clusters avant de les présenter en fin de formation, ou encore d’assister à un partage d’expérience avec Harold Mayer, auteur et entrepreneur au parcours professionnel riche, qui animera une causerie en septembre.

Participant à la formation, David Cheung Han Sing, Senior Accountant – Projects and Reporting chez Novaterra, se livre. « Les thèmes abordés sont nombreux : self-leadership, empathie, self-awareness, résilience, coaching… Par la suite, les notions clés et techniques apprises me permettront de mieux coacher mon équipe et de guider progressivement mes collaborateurs vers la vision de notre entreprise, tout en étant à leur écoute », explique-t-il. Pour ce dernier, ce programme, bien que toujours en cours, porterait déjà ses fruits ! « Cette formation est enrichissante à tous les niveaux puisqu’elle m’aide à m’épanouir dans ma carrière professionnelle et dans ma vie sociale », ajoute-t-il.

« C’est après avoir exprimé mon désir de développer mes compétences en leadership que l’on m’a proposé de réaliser mon objectif. Je suis particulièrement reconnaissant envers mon General Manager et mon Head of Department pour leur confiance et de m’avoir permis de m’inscrire à cette formation passionnante et captivante », conclut-il. Ce programme, proposé par Terra Services Ltd, est l’un des projets phares de cette année.

Une formation qui cimente l’une des aspirations de Terra, celle de former les leaders de demain !

À peine la reprise entamée, Terragen vit un début de semestre intense : démarrage de la campagne sucrière, audit interne, ou encore enclenchement de l’un de ses projets d’énergie verte… La centrale a du pain sur la planche ! Le point avec Asha Motur, QSE Manager à Terragen.

À peine les opérations redémarrées fin avril, Terragen connaît, le 22 juin, son arrêt de maintenance annuel, qui durera jusqu’au 1er juillet. « Cet arrêt, qui était le plus court que nous ayons connu, s’est très bien passé : les tâches prioritaires ont été effectuées efficacement et sans incident », explique Asha.

Fin prête pour affronter la campagne sucrière qui démarre le 10 juillet, la centrale doit aussi relever, le même jour, un autre challenge : un audit interne qui s’est tenu sur quatre jours. « Ces audits nous permettent de voir les choses d’un point de vue extérieur, ce qui nous donne l’occasion de ne jamais cesser de nous améliorer », poursuit-elle.

N’ayant pas relevé de non-conformité majeure et mineure, cet exercice a permis de dégager dix points forts chez Terragen, dont un système de management particulièrement performant et un réel engagement des équipes, ainsi que sept pistes d’amélioration et trois observations. « Ces dernières correspondent à des ‘points sensibles’ à adresser avant qu’ils ne deviennent des non-conformités », dit Asha. Des observations qui offrent plus de visibilité sur l’année à venir et les domaines sur lesquels il faut se concentrer.

Puisqu’une bonne nouvelle ne vient jamais seule, le début de la campagne sucrière s’est annoncé sous les meilleurs auspices et ce malgré un incident opérationnel – un départ de feu dans un local électrique –, entraînant un arrêt de trois jours le temps de traiter la panne. « Les équipes sont motivées, tout le monde est content de travailler », continue-t-elle. Ce deuxième semestre de 2023 apporte aussi son lot de nouveautés, notamment avec la première récolte d’eucalyptus pour la centrale !

Dans le cadre de son engagement pour les énergies renouvelables, cela fait plusieurs années que Terragen tente de réduire sa consommation en charbon en explorant de nouvelles sources de biomasse. Le 27 juin, ce sont 50 tonnes d’eucalyptus qui sont entreposées à la centrale pour y sécher jusqu’à la fin du mois de septembre. « Une période d’essai débutera ensuite : l’eucalyptus sera transformé en wood chips qui seront ensuite utilisés comme combustibles », dit Asha.

Un projet à suivre de près !

Qu’il s’agisse de réduire son impact environnemental ou de soutenir des démarches qui ont à cœur le pays, Grays n’hésite pas à mettre la main à la pâte et déploie chaque année de nouveaux projets engagés. En 2023, l’entreprise travaille de pair avec ses deux compétiteurs, Oxenham et Scott, pour mettre fin à l’un des fléaux environnementaux qui touchent notre île : l’accumulation du verre.

Jamais à court d’idées, Grays renforce chaque année sa prise de position en matière d’engagement environnemental. Ses derniers projets en date : l’adhésion au système de distribution ecoSPIRITS pour réduire l’utilisation d’emballages, et la nomination de son rhum Lazy Dodo en tant que Silver Species Champion pour soutenir les efforts de conservation de l’oiseau à lunettes, passereau endémique classé en danger d’extinction.

En 2019, l’entreprise décide de s’attaquer à l’un des problèmes de taille qui touche le pays : les bouteilles en verre qui s’entassent sans être recyclées. « Ce projet, que nous appelons aujourd’hui ‘Proze Ver Recycling’, a ensuite pu voir le jour suite à l’initiative SigneNatir », explique Marie Annick Auguste, CSR Manager de Terra Foundation.

Lancée par Business Mauritius, cette démarche se propose d’instaurer une communauté d’entreprises souhaitant participer au changement, qu’il touche à la préservation de la biodiversité, à la transition énergétique, à la dynamisation des communautés, à la promotion d’une économie circulaire ou d’un développement inclusif. Pour ce faire, Business Mauritius a élaboré une liste d’actions que chaque acteur du changement peut mettre en place selon son engagement.

Pour une entreprise comme Grays, productrice et distributrice de nombreux produits embouteillés, la problématique de l’accumulation du verre est une réalité, surtout sur une petite île comme la nôtre. « L’idée était donc, pour Grays et ses compétiteurs, de créer un projet collaboratif pour s’attaquer à ce problème grandissant en mettant en place des pratiques durables », poursuit Marie Annick.

Pour le projet pilote, qui se déroulera sur une année, un réseau complet se met en place : Green Ltd, un acteur important du recyclage à Maurice, se chargera des conteneurs destinés à recevoir le verre à recycler et de toute la logistique subséquente – récupération, transport, etc. « Le verre récupéré sera ensuite acheminé à Ecosand à Montebello et Plankton dans le sud pour y être écrasé, permettant ainsi de créer une économie circulaire », poursuit-elle.

Le verre pilé peut en effet être utilisé à de nombreuses fins : sablage, filtrage de l’eau de piscine, fabrication de matériaux de construction de type briques, routes ou encore ciment… « Le recyclage du verre permettra non seulement d’avoir un impact environnemental positif, mais aussi de favoriser l’éco-conception et l’innovation ainsi que la création d’emplois », ajoute Marie Annick.

Parallèlement, des sessions de sensibilisation menées par Mission Verte seront aussi sponsorisées par les trois entreprises et permettront ainsi de toucher les habitants des régions où seront placées les bennes de recyclage du verre. « Le lancement du premier
conteneur, qui aura lieu le 6 septembre, est un premier pas vers la création d’un futur plus durable pour les générations à venir », conclut-elle.

Restez connectés sur le site www.prozever.mu, sur Facebook et Instagram pour plus d’informations !

La troisième édition des apéros de Beau Plan promet de clore en douceur le mois d’août. C’est dans une ambiance chaleureuse que les collaborateurs seront invités à venir partager un menu délicieusement hivernal. Benjamin Gilot, Cultural Project Manager à Novaterra, et Sharonne Jaquette-Miner, HR Manager – Projects and Services à Terra, nous en disent davantage.

En 2023, le mois d’août se termine sur une note… savoureuse ! Rendez-vous, une nouvelle fois, à la Cantine pour un afterwork entre collaborateurs qui commencera à 17h30 pour se terminer à 21h. « Ceux-ci pourront déguster une tartiflette, des camemberts rôtis ou encore des pizzas autour d’un boma, et siroter un verre au bar opéré par Grays », dit Benjamin.

Au programme : une ambiance musicale signée Terra. En effet, cela fait quelques semaines que Loïc Mamet, Smart City Administrative Manager de Novaterra, Steve Maudrame, Operations Manager de The Strand, Benoît Vincent, graphiste chez Novaterra, et Ludovic Wong, Finance Account Manager chez Grays, répètent pour nous offrir un répertoire de chansons connues de tous, de quoi rythmer la soirée tout en percussions.

Pour un groupe qui se veut rassembleur, ces apéros sont l’occasion de réunir les collaborateurs pour des moments de partage. « Une culture d’entreprise ne se cultive pas seulement entre les quatre murs d’un bureau ! Les apéros de Terra permettent de rencontrer d’autres collègues du groupe. Terra, c’est avant tout une grande famille ! », souligne Sharonne.

Pour y participer, rien de plus simple ! Il suffit de remplir le formulaire envoyé par mail ou via le QR Code présent sur les affiches papier.. « Nous souhaitons avant tout passer un bon moment, tous ensemble. Les apéros de Terra seront récurrents et seront amenés à évoluer avec le temps et les gens. Nous sommes ouverts à toute suggestion pour peaufiner notre concept », ajoute Benjamin.

Excellent moyen de créer une meilleure intégration et une synergie entre les collaborateurs, qu’ils soient du même cluster ou non, les apéros permettent aussi de créer un espace privilégié où il fait bon échanger. « La vie ne se résume certainement pas aumétro-boulot-dodo’. Nous invitons donc tous les collaborateurs à venir se joindre à nous et se découvrir autrement ! », conclut Sharonne.

Une soirée qui s’annonce délicieusement conviviale !