Friday, May 30, 2025 15:45:00

Rs 22.00

Lancé le 17 avril 2025, le Health Month de Terra, dédié à la santé et au bien-être des collaborateurs du groupe, s’est terminé sur une touche résolument sportive : le Terra Run ! En effet, c’est au domaine de Rambouillet que se sont retrouvés, le 17 mai, les amateurs de trail pour une matinée conviviale et athlétique !

Ils étaient nombreux à répondre à l’appel ce samedi 17 mai : près de 300 participants et 100 volontaires étaient présents pour faire de cette journée un succès. Rassemblant pour la première fois toutes les entités de Terra, le trail a commencé à 8h40 dans une ambiance joviale et chaleureuse. Si la météo était au beau fixe, le terrain, rendu boueux à cause d’une averse la veille, ajoutait au challenge.

Long de 6,5 km, le parcours offrait des défis intéressants pour les plus sportifs et une belle praticabilité pour les autres. « Tout le monde allait à son rythme, il n’y avait pas de pression », dit Laila Neuhausser, ingénieure biomasse à Terragen et grande gagnante de la catégorie femmes avec un temps de 45m20s. Pour la catégorie hommes, c’est Julien Désiré Anthony Ratna de Rehm Grinaker qui a franchi le premier la ligne d’arrivée après 32m31s.

Plus qu’un moment sportif, il s’agissait avant tout d’un moment humain. « Il y avait une belle ambiance et d’agréables moments de partage, même pendant la course. C’était aussi l’occasion de rencontrer d’autres personnes d’autres entités », ajoute-t-elle. En plus de créer de la cohésion, l’événement se voulait aussi inclusif. En effet, Lucas, jeune garçon autiste de Bois Rouge a pu, lui aussi, participer au trail du haut de sa Joëlette, un fauteuil roulant handisport prêté à Terra par Ciel Ferney Trail.

« 25 volontaires, issus des différents clusters du groupe, se sont relayés pour rendre ce trail possible pour Lucas. C’était un moment de partage et d’inclusion magnifique », dit Sandesh Mohabir, HR Manager d’Agriterra. Des paroles qui trouvent écho chez la mère de Lucas, gérante de l’école Butterfly, institution prônant l’inclusion. « Voir Lucas participer au Terra Run, entouré de personnes bienveillantes et prêtes à l’accueillir a été un moment incroyablement fort. L’inclusion n’est pas juste un mot, c’est quelque chose que l’on peut vivre », confie-t-elle.

Pour Julien Lagesse, Assistant Retail Manager de Grays et l’un des volontaires ayant répondu présent à cette initiative, donner de soi pour rendre l’inaccessible accessible s’est révélé être une expérience extrêmement forte. « Cela a été une grande leçon pour moi. J’ai mis de côté ma compétitivité pour vivre quelque chose de profondément humain. Voir la famille de Lucas comblée de joie, et le voir, lui, vivre ce trail en toute confiance a été très émouvant », dit-il.

« Au-delà de la prévention des risques, notre mission est de créer un environnement de travail où chacun se sent respecté, soutenu et inclus. L’initiative de la Joëlette lors du Terra Run incarne parfaitement cette vision : elle montre que la santé et la sécurité au travail passent aussi par l’attention portée aux autres et la force du collectif », ajoute Sandesh.

Parallèlement, divers défis ludiques ont aussi été organisés, comme le Photo Challenge, ou encore le Disguise Challenge, pendant lequel des équipes déguisées devaient franchir la ligne d’arrivée ensemble – des défis remportés par Olivier K/Hoart et l’équipe Sapa Inca d’Agriterra. Après la remise des prix tenue à 10h40, les participants se sont retrouvés pour une collation bien méritée.

Retrouvez les résultats de la course ici: https://interraction.terra.co.mu/media/abzj1ysz/terra-run-re-sultats.pdf 

Retrouvez les photos ici: https://interraction.terra.co.mu/default/gallery/terra-group/terra-run/ 

Riche d’un savoir-faire de presque 200 ans dans l’univers cannier, la distillerie de Grays, nommée à ses débuts O. K. Distillery Company Ltd, a, quant à elle, près de 100 ans à son compteur ! Née à Port-Louis en 1931, elle évolue au rythme des années et des nouvelles technologies, gardant toujours le cap de l’excellence. 

En 1936, après 5 ans à Port-Louis, la O.K. Distillery prend ses quartiers à Solitude. Ce laps de temps sera essentiel à son évolution : outre sa production de rhum, elle s’essaye aussi à d’autres spiritueux et se servira même, dans les années 70, de son alcool comme base pour la production d’eau de Cologne ! « Nous produisions, à cette époque, quelque 1 500 000 de litres de rhum par an. Aujourd’hui, nous avons la capacité de produire 8 000 000 litres à l’année, dépendant de la quantité de mélasse disponible », explique Didier de Villecourt, Production Manager de Grays Distilling Ltd.

Cela s’explique par l’amélioration constante des processus de la distillerie aussi bien que le développement de la vente à l’export. Après 44 ans à Solitude, celle-ci plie bagage et s’installe, en 1980, à Beau Plan. Avec des infrastructures et des équipements plus modernes, elle opère désormais sous le nom de Grays Distilling Ltd. « Investir dans un matériel de plus en plus performant, que ce soit au niveau de l’énergie, de la fermentation ou encore de la distillation, a toujours été une constante chez nous », continue-t-il. 

En 2004 la loi quant à la production de rhum de qualité change. Grays saisit l’occasion et se lance donc dans l’élaboration, l’élevage et l’exportation de rhum de qualité en créant sa première collection, New Grove – une gamme qui continue, chaque année, d’être primée à l’international, gage de son excellence. Si elle est produite à partir de mélasse, comme la collection Lazy Dodo, Grays fabrique aussi des rhums à partir de jus de canne, comme la gamme Mauricia. 

Le principe de production, régi par sa célèbre formule « du champ au verre », est simple – un véritable exemple d’économie circulaire ! « Nous récupérons notre mélasse et notre jus de canne frais directement d’Agriterra. Ces derniers seront ensuite placés dans des cuves de fermentation pendant une période ne dépassant pas 35 heures », dit-il. Les levures présentes se nourriront ainsi du sucre présent dans la mélasse ou le jus de canne et le transformeront en alcool. 

Le moût alors produit sera placé, après avoir été préchauffé, dans les colonnes de distillation à 37 plateaux. Les 20 premiers plateaux – les colonnes d’épuisement – visent à enlever tout l’alcool présent dans le vin de mélasse, tandis que les 17 autres, les plateaux de concentration d’alcool, permettront de récupérer ce qui sera utilisé pour le produit final. « Lors du vieillissement, les arômes se concentreront tout en réagissant avec l’alcool afin de produire de nouveaux arômes amplifiés au contact du bois, notamment du chêne », souligne Didier.

Si de nombreux processus sont aujourd’hui automatisés, l’équipe, qui compte environ 35 personnes, doit assurer en permanence la supervision des opérations. Et pour ce faire, la distillerie offre toute une panoplie de métiers aussi variés que passionnants ! Que ce soit à la chaufferie, à la fermentation, à la distillerie, au laboratoire ou encore à l’électromécanique, chaque membre de l’équipe s’acharne à créer, à tous les niveaux, un produit dont l’excellence n’est plus à démontrer. Et rien n’est perdu ! « Certains de nos sous-produits sont valorisés en tant que carburant pour la chaudière de Grays Inc tandis que les vinasses produites sont concentrées et utilisées comme fertilisants aux champs », dit-il.

Dynamique et inventive, la distillerie a encore quelques projets ingénieux sous la main… qu’elle nous dévoilera dans les mois à venir !

Cela fait déjà 12 ans qu’Estelle Spéville a rejoint les rangs d’Agriterra après avoir suivi une formation au MICT. Seule femme électricienne de l’entité, elle affiche détermination et résolution au quotidien, des qualités qui lui permettent d’exceller dans son métier.

Passionnée depuis toujours par le bricolage, Estelle ne sait pas vraiment ce qui l’a menée vers le métier d’électricienne. « Enn kout sa lidée la in vinn dan mo latet ! », plaisante-t-elle. Elle se lance alors dans une formation qualifiante et ne regrette pas son choix ! Elle rejoint directement Terra Milling, aujourd’hui Agriterra, après son stage d’études.

 Travailler à l’usine n’est pas de tout repos. « Nou fer reparation, servicing moteurs, montaz ek demontaz bann machines, installation lalimier », explique-t-elle. Toujours changeants, les travaux suivent aussi les saisons : pendant la coupe, priorité au dépannage, tandis que l’entrecoupe est principalement dédiée à la maintenance.

Ce qu’elle préfère ? « Mo bien kontan kan ena enn nouvo projet parski li enn nouvo défi et sa mem ki mo preferer ! », dit Estelle. Déterminée et résiliente, elle n’a définitivement pas froid aux yeux. Seule femme électricienne d’Agriterra, Estelle est aujourd’hui comme un poisson dans l’eau ! « Au depart, li ti difficil, mo ti tou sel. Aster monn habitié. Mo kontan mo travay, sa mem ki pli important », conclut-elle.

Un parcours fait de courage et de persévérance !

Cela fait deux ans que Laila Neuhausser, ingénieure biomasse de Terragen, joue avec l’équipe de football Pointe aux Piments Fire City. Sélectionnée pour jouer dans la ligue nationale National Women’s Division 1 de la MFA pour la saison 2024-2025 débutée en mars, l’équipe a déjà fait fort pour son premier match contre La Cure avec une victoire à 13-0 !

En 2021, Laila rejoint l’Indian Ocean Football Club (IOFC) avec une équipe composée d’amies expatriées. Les départs continuels rendant cependant cette initiative peu pérenne, Laila décide d’intégrer, en 2023, l’équipe locale Pointe aux Piments Fire City. Plus qu’une simple joueuse, celle-ci endosse de nombreuses autres responsabilités. « Je me charge de certaines demandes de sponsoring et je donne un coup de main au niveau administratif, mais aussi au niveau du coaching », précise-t-elle.

Outre sa passion pour le football, c’est aussi le désir de s’impliquer et d’aider la communauté qui anime Laila. Regroupant parfois de jeunes femmes de 14 à 20 ans issues d’un milieu vulnérable, de jeunes mères ou travailleuses, constituer et maintenir une équipe constitue un défi important. « Nous avons de beaux potentiels, mais un manque de rigueur perceptible. Nous essayons ainsi de leur donner un cadre et de la discipline, et nous voyons que cela commence déjà à porter ses fruits », dit Laila.

En attendant l’inauguration du centre sportif de Bois Rouge, les footballeuses s’entraînent chaque semaine à l’École du Nord à travers un programme bénévole proposé par l’IOFC. Toujours prêtes à venir en aide, la ville de Beau Plan et Terra Foundation ont décidé de sponsoriser Pointe aux Piments Fire City en parrainant les 25 joueuses de l’équipe. « Grâce à cette aide financière, nos joueuses ont aujourd’hui de nouvelles tenues et des chaussures à crampons. Dès que le centre sportif de Bois Rouge sera ouvert, nous y aurons aussi un créneau désigné et offert », souligne Laila.

Les efforts de Laila et de ses coéquipières paient ! Après la victoire du 5 avril 2025 contre La Cure, Pointe aux Piments Fire City a remporté son deuxième match de la saison contre L’Escalier Omni Sports avec un score de 10-0 le dimanche 18 mai. « Nous sommes très fières de ce début de ligue et avons porté haut les couleurs de notre équipe grâce aux nouveaux maillots offerts par Beau Plan et Terra Foundation  », conclut Laila.

Un grand bravo à l’équipe et bonne continuation pour les matchs à venir !

En 2018, Natacha Verte fait ses premiers pas en tant que technicienne de surface à Novaterra. Véritable passionnée de nettoyage, ce nouveau travail représente cependant un défi de taille pour Natacha – un challenge qu’elle relève avec brio ! Aujourd’hui élément essentiel de Novaterra, Natasha nous en dit plus sur son parcours chez nous.

Mère de famille, Natacha a l’habitude de s’occuper de tout le monde. Ancienne bijoutière, elle est aussi une grande férue de ménage. « Le nettoyage, c’est ma passion ! », plaisante-t-elle. Et sa réputation la précède puisque, alors que Novaterra recrute, son nom est partagé par l’une de ses connaissances.

Cette nouvelle opportunité vient toutefois, pour Natacha, avec son lot de challenges. « Cela faisait neuf ans que je n’avais pas travaillé. Gérer une famille, c’est une chose, mais s’occuper de tout un bureau, ce n’est pas évident : chacun a ses manies, ses préférences… », explique-t-elle. Et pourtant, elle prend son courage à deux mains et décide de se lancer dans cette nouvelle aventure.

Aujourd’hui chargée du nettoyage des bureaux mais aussi de la mise en place de la cantine, Natasha s’est parfaitement intégrée à son environnement de travail. « Je me sens comme un caméléon ici, je me suis adaptée à tout le monde », dit-elle. Si elle connaît la façon dont chacun prend son café, elle reconnaît même le bruit des pas de certains de ses collègues !

Ce qui lui semblait comme un défi difficilement surmontable au début est aujourd’hui devenu naturel. « J’ai eu de la chance d’être formée par une personne bienveillante, qui croyait en moi et qui a su m’encourager », confie Natacha. Pétillante et dynamique, Natacha a l’impression d’appartenir à une grande famille. « Je ressens vraiment que nous faisons tous partie de la même équipe, qu’il n’y a pas de différence entre nous tous, juste un respect mutuel », poursuit-elle.

Le nettoyage n’est pourtant pas la seule passion de Natacha. « J’adore apprendre de nouvelles choses ! », dit-elle. Peinture de murs, maquillage, manucure… Particulièrement friande des dernières tendances, elle ne cesse de découvrir et de s’essayer à de nouvelles techniques. Et rien ne l’arrête ! Sa dernière réussite : elle a récemment obtenu son permis de conduire – un accomplissement qui lui change la vie !