Thursday, November 27, 2025 15:44:59

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Lorsque la Chambre d’Agriculture de Maurice (MCA) annonce, en décembre 2024, qu’elle propose de financer sous forme de bourse les études d’un jeune dans le domaine de l’agriculture ou dans un secteur qui y est lié, Agriterra relaie immédiatement l’information via ses canaux de communication internes. Une démarche qui lui permet de trouver le futur boursier au sein de la famille d’un collaborateur de longue date !

À l’annonce de cette nouvelle, Seenath Doorgah, Plumber & Pipe Fitter chez Agriterra depuis 34 ans, n’hésite pas à proposer le nom de son fils, Heram. Ce dernier souhaite en effet entreprendre des études en Agricultural Science à l’Université de Maurice. Une fois les documents complétés et la candidature déposée, bingo ! Heram est choisi pour être le futur boursier de la MCA : ses frais de scolarité et autres dépenses, ainsi qu’une allocation mensuelle, seront ainsi mis à sa disposition dès le début de ses études.

L’objectif de la MCA, dont les efforts pour créer un environnement propice à l’innovation et à l’amélioration des pratiques agricoles sont déjà connus, est clair : donner un souffle nouveau à un secteur qui ne cesse de se moderniser, promettant ainsi une grande diversité de métiers. « L’innovation représente l’une de nos valeurs essentielles, puisqu’elle soutient la modernisation de certains métiers chez Agriterra, grâce aux nouvelles technologies et à l’évolution de certaines pratiques », dit Isabelle Grenouille, Manager – Learning, Development & Communication d’Agriterra.

« Nous avons également une responsabilité, en tant que “learning organisation”, envers nos employés. Pouvoir étendre ce geste aux enfants de nos collaborateurs qui sont à nos côtés depuis de longues années, comme Seenath Doorgah, en poste depuis 1991, suit cette logique », ajoute-t-elle. Il était donc naturel que l’entité soutienne l’ambition et la passion d’Heram ! « Il est crucial d’encourager les jeunes à s’orienter vers les métiers de l’agriculture, de soutenir et d’attirer les futurs talents dans ce secteur. Cela participe à la pérennité de l’industrie, ce qui est primordial dans le contexte d’une population “agricole” vieillissante », conclut-elle.

Félicitations et bonne chance à Heram !

Interrompu avant l’arrivée d’Athina Audibert, HR Manager, le Comité d’Entreprise de Grays, surnommé KIMO, revoit le jour en 2025. Tout est dans son nom : Ki Mo Kapav Faire Pu Toi. À raison de trois sessions par an, cette initiative décisive vient renforcer l’engagement de l’entreprise envers ses collaborateurs.

« Notre but premier, à travers cette plateforme, est de donner une voix à chacun de nos collaborateurs et que, surtout, celle-ci soit entendue », commence Athina. Les réunions, qui regroupent les collaborateurs du département des ressources humaines ainsi que des représentants d’employés, permettent un espace d’échange ouvert dont l’objectif est de promouvoir le bien-être de tous.

Les sujets abordés sont variés : environnement de travail, procédés de l’entreprise, événements, projets de développement, risques liés au cadre de travail, communication et coopération interdépartementales, relations entre le patronat et les collaborateurs… « Ces échanges et suggestions nous permettent de voir ce qui va et ce qui ne va pas, et surtout où nous pouvons nous améliorer », souligne-t-elle.

À chaque participant ses tâches ! D’un côté, les représentants de l’employeur doivent garantir la conformité réglementaire, faciliter le dialogue et assurer confidentialité et impartialité. De l’autre, les représentants des employés ont le devoir de représenter les intérêts des collaborateurs, de participer aux réunions, de promouvoir le bien-être des collègues, de communiquer avec ces derniers, de préserver la confidentialité et de travailler de façon collaborative.

Suite à ces réunions, chaque item relevé et décision prise devront faire l’objet d’un suivi avant d’être revus à la prochaine séance. « Nous prenons cette démarche très au sérieux et avons déjà commencé à changer certaines choses suite aux retours que nous avons eus », confirme Athina. Parallèlement, la plateforme KIMO procédera à un examen annuel de ses performances, afin d’évaluer si elle atteint ses objectifs et si elle répond efficacement aux préoccupations des collaborateurs.

Une belle évolution en perspective !

Le 4 novembre 2025, Terra a organisé son premier Terra Act Summit, une conférence qui a réuni toutes les entités du groupe autour de questions urgentes tournant autour du développement durable et de l’urgence climatique au Ravenala Attitude à Balaclava. Retour sur cette journée instructive avec Frédérique Perpétu, Sustainability Lead du groupe.

Terra a mis les bouchées doubles pour son premier sommet sur le thème du développement durable. Rassemblant une centaine de collaborateurs issus de toutes les entités du groupe, la journée a démarré sur les chapeaux de roues à 8h30. « Nous avons débuté avec quelques vidéos traitant du réchauffement climatique et de son impact sur la planète – une situation à laquelle nous contribuons tous. Si Maurice ne contribue qu’à hauteur de 0,0116 % aux émissions mondiales, notre contribution par habitant est pourtant bien plus élevée que la moyenne mondiale – soit 6,2 tCO2 contre une moyenne globale de 4,7 tCO2 », dit Frédérique. 

Ce moment de conscientisation a été suivi d’un discours de Nicolas Maigrot, CEO du groupe, et de Frédérique pour renforcer l’engagement de Terra en faveur de la durabilité, embarquer toutes les entités vers cette vision commune, mais aussi faire découvrir aux participants la nouvelle identité de Terra Act. « Chaque directeur général a ensuite présenté sa feuille de route et sa vision pour les cinq années à venir », continue-t-elle. Outre quelques pauses-café, cette matinée intense en partages s’est terminée sur un déjeuner convivial au restaurant du Ravenala Attitude.

L’après-midi était tout aussi passionnante, avec trois interlocuteurs venus parler de thématiques essentielles. D’abord, Sébastien Martial, docteur en hydrogéologie, est venu faire le point sur les ressources en eau souterraine à Maurice avant de laisser la place à Xavier Koenig, ingénieur et chercheur, pour discuter de la biodiversité et du capital naturel. Enfin, Lauréna Erriah, Business Development Manager, a, quant à elle, abordé le sujet brûlant de la décarbonation de l’industrie du bâtiment à Maurice.

De plus, de nombreux panneaux instructifs étaient disséminés dans la salle, faisant le point sur les dix Objectifs de Développement Durables qui concernent Terra, comme, par exemple, la biodiversité, le travail décent, la vie marine, l’innovation ou encore les énergies vertes. Les participants ont été unanimes : cette journée, grand moment de prise de conscience, a connu un grand succès, qui a donné vie à une synergie au sein du groupe. 

« Le sommet a suscité un sentiment d’urgence et a appelé à des prises d’action pour une gestion responsable des ressources et pour relever les défis liés au changement climatique. Il a été l’étincelle qui a permis de créer une dynamique transversale », confie Patricia Laurent-Ragavan, agronome chez Agriterra. Pour Athina Audibert, HR Manager de Grays Inc, cet événement a surtout constitué un rappel puissant de la place centrale qu’occupent les personnes dans la conduite de la transformation durable.

« Le sommet a renforcé l’importance de doter nos collaborateurs des bonnes compétences, de favoriser la collaboration interfonctionnelle et d’intégrer la durabilité dans nos comportements quotidiens – et pas seulement dans nos politiques », dit-elle. « Il était agréable de réaliser que nos différentes initiatives et priorités pour les années à venir sont toutes interconnectées et de comprendre comment ces synergies peuvent se créer entre les entreprises », continue-t-elle.

Pour Frédérique aussi, ce moment fort augure une belle prise de conscience et des initiatives collaboratives. « Nous devons tous travailler ensemble pour mettre en place des actions à fort impact et montrer que la durabilité est l’affaire de tous, à tous les niveaux, et pas seulement d’un département », dit-elle. Son ressenti après ce premier sommet ? « Ce qui m’a le plus touchée, c’est l’engouement que cet événement a créé et le nombre d’actions qui en ont découlé. C’était exactement le but de ce sommet : d’amorcer une culture de durabilité et de susciter un engagement de toutes les parties prenantes », conclut-elle.

Cela fait tout juste un an qu’Ingrid Lavaud a rejoint l’équipe dynamique de L’Aventure du Sucre. Auparavant dans l’hôtellerie, elle n’hésite pas à postuler lorsqu’elle voit que le musée recrute. Aujourd’hui Front Officer, elle s’y sent comme un poisson dans l’eau – un sentiment qu’elle porte en elle depuis son plus jeune âge !

Ingrid connaît L’Aventure du Sucre depuis son enfance : la mère d’une amie y travaillant, elle s’y baladait souvent. « Les jardins, pleins de fleurs, me rappelaient Alice au pays des merveilles. Je garde de très bons souvenirs de ces visites et c’est ce qui m’a poussée à postuler », dit-elle. Dans ce cadre de travail verdoyant, Ingrid occupe aujourd’hui le poste de Front Officer, un métier riche et stimulant !

Si elle traite les réservations, les travaux administratifs et l’accueil des clients, elle assure également des visites au musée. « En un an, j’ai énormément appris. L’histoire du sucre est un pan passionnant de notre histoire, qui m’a permis de réfléchir et de voir plus clairement la réalité du monde actuel et son évolution », confie-t-elle. Cet apprentissage constant est, selon ses mots, « quelque chose de magique » !

Son environnement n’y est pas pour rien… « J’aime entendre le chant des oiseaux, ressentir la tranquillité de travailler dans un cadre vert… », explique-t-elle. Ce qu’elle préfère ? Le contact client ! « J’adore accueillir nos visiteurs, parler et échanger avec eux. C’est presque une thérapie pour moi ! », plaisante-t-elle. Se décrivant pourtant comme timide, elle avoue que le challenge et les efforts ne lui font pas peur ! Son objectif : continuer de grandir professionnellement…

Une ambition que nous sommes ravis d’accompagner !

Alors que le projet de Beau Plan en était encore à ses prémices, Novaterra lance un social impact assessment pour comprendre les appréhensions, les craintes et les besoins des habitants de la région face aux développements prévus. Huit ans plus tard, le village de Bois Rouge a bien évolué ! Emeric Viger de Latour, Senior Manager – Communication & Marketing, nous parle de sa transformation.

« Notre objectif principal est que la région entière puisse bénéficier de notre développement : c’est pour cela que nous mettons de nombreuses initiatives et mesures en œuvre pour améliorer la qualité de vie des habitants », dit Emeric. Lancée en 2017, l’étude de l’impact social menée auprès des résidents révèle une forte demande locale pour des équipements sportifs, des voies d’accès améliorées et un meilleur aménagement du village.

Qu’à cela ne tienne ! Les années suivant ce constat voient arriver de nombreux changements au niveau de l’aménagement urbain et des infrastructures : élargissement des routes du village, nouvelles zones de parking, turning bays… Un complexe sportif voit aussi le jour à Bois Rouge, avec un terrain de football aux normes (avec vestiaires, éclairage et parkings) – aujourd’hui géré par le District Council de Pamplemousses – ainsi que des terrains de pétanque.

Plus que de simples additions au village, Terra s’engage aussi à créer un cadre de vie durable et qualitatif. En témoigne la mise en place d’une première Tiny Forest d’environ 200 m2 abritant quelque 400 plants endémiques. « Il était primordial, pour nous, d’intégrer la nature à l’urbain, de restaurer la biodiversité, de créer des micro-écosystèmes et de sensibiliser les communautés locales », poursuit-il.

Puisque la culture est aussi le moteur de nos villes, Novaterra a également investi dans la promotion de l’art de rue à Bois Rouge, notamment à travers la sponsorisation du concours Street-art (Samudra Art Prize) avec la mise à disposition d’un mur du village pour sensibiliser à la biodiversité. Outre le soutien de certains événements, comme la récolte de plastique « Amen gro plastik » ou les jeux des villages, la région a aussi vu l’apparition de happenings fédérateurs, tels que Mama Jazz ou encore les Ateliers Solidaires de L’Aventure du Sucre.

Avec plus de Rs 60 millions investis dans Bois Rouge depuis 2019, la vision de Novaterra est claire. « Ces initiatives visant à améliorer la qualité de vie des habitants promettent aussi de valoriser le territoire et de favoriser la montée en attractivité du village » dit Emeric. Promotion de la culture et renforcement des liens sociaux, coopération entre les différentes parties prenantes de la région, adoption d’un modèle de développement urbain intégré et plus durable, accès à de nombreux services et opportunités, notamment avec les job fairs et la construction de bureaux comme The Strand… Un cadre de vie particulièrement doux se dessine à Bois Rouge !