Friday, June 13, 2025 15:44:59

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Les ateliers solidaires organisés par L’Aventure du Sucre ont enfin repris et promettent un deuxième semestre 2023 tout en art, en créativité… et en conscience environnementale ! Au programme : des ateliers distincts, menés par trois artistes connues pour leur engagement écologique et social, qui s’étaleront sur plusieurs jours.

« Nous sommes ravis d’avoir repris nos ateliers solidaires qui ont débuté fin mai », commence Sandrine d’Unienville, Cultural Development & Communication de L’Aventure du Sucre. Parrainés par L’Aventure du Sucre, le British Council, et avec le soutien de Terra Foundation et HobbyWorld, ces ateliers ont été animés par l’artiste Ashnee Naggoojee Dousteyssier et ont rassemblé les femmes sans emploi de la région de Beau Plan, soutenues par des associations caritatives. La talentueuse créatrice a formé les participantes à la peinture sur des bouteilles New Grove recyclées. Cette discipline exige beaucoup de concentration et de dextérité.

Les magnifiques œuvres réalisées sont vendues dans la boutique de L’Aventure du Sucre et connaissent un franc succès. L’argent récolté permet d’organiser des séances supplémentaires sur ces ateliers plébiscités par les participantes. « Nous voulions qu’il y ait une transmission de savoir et que les participantes puissent répliquer ce qu’elles ont appris à la maison, dans leur village, au sein de l’ONG. But atteint puisque nombre d’entre elles préparent déjà des productions pour les marchés de Noël », explique Sandrine.

Le deuxième atelier, qui se tiendra début août, pendant les vacances scolaires, rassemblera les jeunes bénéficiaires des ONG de la région. Ils seront encadrés par la street-artiste Joshila Dhaby qui leur apprendra à peindre des motifs artistiques sur du mobilier. Ils transformeront ainsi les meubles en palettes recyclées de l’espace lounge du Fangourin tout en s’inspirant de la très belle nature environnante.

« Joshila est une artiste très engagée pour l’environnement, avec qui nous avons réalisé notre précédente exposition temporaire sur le thème de la préservation de la biodiversité marine et qui vient de finaliser une superbe fresque sur la devanture du musée de L’Aventure du Sucre. Beau Plan lui avait aussi commandité la magnifique fresque collaborative de Bois Rouge », poursuit Sandrine.

Enfin, en octobre, L’Aventure du Sucre accueillera une nouvelle fois Elodie Jacobée, spécialiste de l’ameublement et la décoration à travers l’upcycling, pour un atelier avec les femmes de la région. Elle avait, l’année dernière, créé des suspensions (réalisées à partir de chutes de tissus recyclés) installées dans l’un des flamboyants du domaine. Cette fois-ci, elle supervisera la confection de guirlandes géantes de fleurs en plastique recyclé qui orneront la sortie de la boutique de L’Aventure du Sucre.

« La collecte de plastique sera effectuée en amont avec les participantes. La création de ces guirlandes nécessitera beaucoup de patience et de minutie. Nous avons hâte de voir le résultat ! » indique Sandrine. Ces ateliers, lancés dans le sillage de l’exposition Planet’R, sont générateurs de liens entre les organisateurs, les animateurs, les participants et les différents savoirs, le tout dans le respect de l’environnement. Sandrine explique que la dynamique créée s’est révélée particulièrement positive. « Voir la fierté dans les yeux des
participants et de leurs familles lors des installations nous remplit à chaque fois de joie ! ». Les œuvres mises en valeur complètent la balade artistique des jardins de l’Aventure du Sucre, et tout le monde peut venir admirer le merveilleux travail de ces femmes et de ces jeunes, réalisé sous l’égide d’artistes locaux.

Nous entamons déjà le second semestre de 2023 et, à l’image de l’effervescence de la période de la coupe, la deuxième moitié de l’année promet d’être palpitante ! Apéros journées à thème, marchés créatifs… Benjamin Gilot, Cultural Project Manager chez Novaterra, nous dit tout !

En juin 2023, on relançait un nouvel afterwork privé entre collaborateurs. « Le concept existait déjà, mais nous avons décidé de le peaufiner et d’en faire un rendez-vous bimestriel », dit Benjamin. La première édition de 2023, qui s’est tenue à La Cantine, a rassemblé une soixante-dizaine de personnes qui se sont régalées des mini-pizzas et mini-burgers servis par le restaurant.

Le deuxième apéro, prévu pour le 31 août, sera organisé dans la même veine… avec un twist qui sent bon l’hiver ! Avec, au menu, une tartiflette et une fondue, la soirée se déroulera tout en douceur autour de bomas conviviaux, au son d’une session musicale improvisée par les musiciens en herbe (ou pas) de Novaterra.

« Nous espérons que ces apéros entre collaborateurs deviendront une habitude et permettront de renforcer l’esprit d’équipe entre les différents clusters en créant un espace de rencontre et de partage », explique Benjamin. La troisième édition devrait se tenir fin novembre pour fêter la fin de l’année, avant le tumulte de décembre.

Pour souligner l’ambiance particulièrement familiale de Beau Plan, de nombreuses activités seront aussi organisées pour les enfants. Coïncidant avec les journées « Jeux d’antan » organisées par le Mahogany Shopping Promenade, une grande chasse au trésor aura lieu le 5 août et rassemblera, de 11h à midi, une quarantaine de jeunes participants qui se lanceront à la découverte de la ville. Les inscriptions se feront en ligne via un formulaire.

Le 31 octobre, le Creative Park se parera d’orange et de noir de 17h à 20h pour une soirée-kermesse tout en frissons où de nombreuses activités seront organisées pour les enfants, avec des stands de jeux, de gourmandises et de maquillage terrifiant, et un coin spécial adultes où les parents pourront se poser un moment en sirotant une boisson ou en dégustant quelques gajaks.

En octobre, préparez votre palais ! La journée internationale du hamburger, qui se tiendra le 13 octobre, sera ouverte au grand public et rassemblera les spécialistes du genre autour de stands dédiés au délicieux sandwich allemand pour une journée gourmande qui se terminera le soir autour d’un petit jam session.

Cet événement sera suivi de près par la journée internationale des pâtes, le 25, avec l’organisation d’un atelier privé au Fangourin. Sous l’égide d’un chef italien, une cinquantaine de participants pourront apprendre à concocter un plat de pâtes de A à Z, de la fabrication des pâtes à la préparation de la sauce. Les participants pourront ensuite faire déguster leur plat à un invité de leur choix pour un dîner spécial accord mets et vin.

Enfin, l’année se terminera en beauté avec un marché de Noël composé par un organisme français bénévole début décembre au Creative Park. « Nous voulons faire vivre l’endroit, créer du lien, favoriser le partage et la rencontre entre les habitants et les travailleurs de la région, mais aussi privilégier l’économie circulaire », dit Benjamin. Plus qu’une bonne excuse pour se rassembler, ces nombreux événements permettent en effet d’impliquer les commerces de Beau Plan pour des moments inoubliables !

Un deuxième semestre qui promet d’être exaltant !

En juin 2023, le Mahogany Shopping Promenade fête son deuxième anniversaire. À mi-chemin entre tradition et modernité, ce « retail centre » s’est vite imposé comme lieu de vie et de rencontre incontournable de la région. Pour marquer le coup, le Mahogany ne fait pas les choses à moitié !

Alors que le Mahogany Shopping Promenade ouvre ses portes en juin 2021, il se confronte à un problème de taille : nous sommes alors en pleine crise sanitaire ! Et pourtant… Prêtes à relever tous les défis, ses équipes redoublent d’efforts pour offrir au public mauricien un centre pas comme les autres. « Nous avons, dès le départ, voulu donner à nos visiteurs une sensation de bien-être et nous ériger en tant que destination familiale où l’on vient se détendre », explique Davina Abel, Communications & Marketing Coordinator du Mahogany Shopping Promenade.

Un pari qui semble réussi puisque, à son ouverture, le Mahogany comptabilise les 220 000 visiteurs en un mois ! Deux ans plus tard, la tendance s’est maintenue. « En juin, nous avons atteint les 5 millions de visiteurs depuis l’ouverture, avec une moyenne mensuelle de 210 000 personnes », poursuit-elle. Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes, le centre enregistrant même une hausse de visiteurs de 15 % par rapport à 2021.

Pour célébrer ce succès, de nombreuses activités, destinées aux enfants comme aux adultes, ont émaillé la fin du mois de juin et renforcé l’une des prises de position les plus importantes du Mahogany : celle de créer un espace d’échange, de partage, mais aussi de créativité. Ateliers d’upcycling, de jardinage, de découverte des jeux traditionnels de Maurice, ou encore distribution de bonbons… On peut dire que le week-end du 24 et 25 juin a été riche en émotions !

Au-delà de ce week-end chargé, les équipes du Mahogany essayent, tout au long de l’année, d’innover pour offrir aux visiteurs une expérience inoubliable. « En plus d’être un centre de proximité, nous avons voulu, à travers le Mahogany, promouvoir la culture pour créer un lieu où il fait bon flâner et vivre », ajoute Davina. D’où son programme plutôt rempli ! En effet, les derniers mois ont vu l’organisation de nombreux événements : un concert d’Annega pour accueillir le début de l’été 2022, un concert de Zulu pour le clore, la 9e édition de « Anou lire ensam » organisé conjointement avec Hobby World, le départ du tour de l’île de cyclisme…On ne s’ennuie définitivement pas au Mahogany Shopping Promenade !

En juin 2023, Grays devient le Silver Species Champion de l’oiseau à lunettes, animal endémique de Maurice classé en danger d’extinction. Cette nouvelle collaboration avec la Mauritian Wildlife Foundation s’inscrit dans une volonté de soutenir les efforts déployés pour préserver la biodiversité de Maurice. Florence de Coriolis, Assistant Rum Brand Manager chez Grays, nous en dit plus.

L’oiseau à lunettes de Maurice – le Zosterops chloronothos – est l’oiseau le plus rare de l’île, à la différence de son cousin, le pikpik, que l’on retrouve souvent dans les jardins et champs de l’île. Si l’on en recensait près de 350 couples en 1975, ce chiffre descend rapidement, jusqu’à atteindre, en moins de 30 ans, les 120 couples. Les coupables : la déforestation intensive et la disparition de plantes endémiques qui constituent son régime, et la multiplication de prédateurs auparavant inexistants sur l’île comme, par exemple, le rat et le macaque crabier.

Dès les années 2000, de nombreux efforts de conservation sont mis en place, notamment par la Mauritian Wildlife Foundation : un travail de moine qui prend essentiellement place sur la réserve de l’île aux Aigrettes et dans le parc national des Gorges de la Rivière Noire, et qui nécessite toute l’aide possible. En juin 2023, Grays rejoint la cause de l’ONG et devient Silver Species Champion de cet oiseau inestimable. « Nous possédons une biodiversité et des écosystèmes tellement riches à Maurice, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour participer à leur conservation », explique Florence.

Ce n’est pas la première fois que Grays prend position pour la défense de ce qui rend notre île si particulière. Avec le lancement des Lazy Dodo Chronicles, l’entreprise rappelle l’urgence de faire perdurer la biodiversité mauricienne. « Le dodo est l’animal qui symbolise le mieux notre île, il a inspiré et continue d’inspirer de nombreux artistes », dit-elle. La gamme de rhum Lazy Dodo vient ainsi, avec d’autres références aux particularités de Maurice, lui rendre hommage. Grays étant le premier embouteilleur ecoSPIRITS de l’île, le rhum Lazy Dodo est aujourd’hui disponible en ecoTOTES rechargeables, perpétuant ainsi son engagement pour la préservation du patrimoine naturel unique de l’île.

« Malheureusement, le dodo a disparu, et c’est ce que nous aimerions éviter pour l’oiseau à lunettes », ajoute Florence. Outre les dons annuels pour soutenir l’entreprise de la Mauritian Wildlife Foundation, Grays déborde de projets futurs qui contribueront à faire connaître le Zosterops chloronothos et à aider à sa conservation. « À terme, ce n’est pas seulement l’oiseau à lunettes qui bénéficiera de ces actions, mais aussi la population mauricienne, les générations à venir, et la République de Maurice pour la réalisation de ses objectifs nationaux en matière de biodiversité », dit-elle.

Pour soutenir cette cause, rendez-vous sur : https://www.mauritian-wildlife.org/donate.

Lancé par Terra le 24 avril 2023, le Health Month a pris fin, après plus d’un mois, le 2 juin 2023. Son objectif : rappeler aux collaborateurs l’urgence de prendre soin de leur santé à travers de nombreux ateliers et activités… Le point avec Guillaume Noisette, Health & Safety Officer à Terra.

Début juin, les chiffres tombent : 681 collaborateurs ont participé aux activités proposées lors du Health Month contre 653 en 2022. « Cette hausse du taux de participation démontre bien l’intérêt grandissant de nos collaborateurs pour le Health Month », affirme Guillaume. Ces résultats ont aussi été appuyés par un feed-back particulièrement positif de la part des participants quant aux diverses activités organisées.

Après ces performances, Terra ne compte certainement pas se reposer sur ses lauriers et attaque déjà la suite des opérations : son programme de « Preventive Health Care » ! « Nous travaillons actuellement sur des projets avec divers laboratoires pour proposer des services particuliers afin de maintenir l’intérêt de nos collaborateurs pour la santé préventive », explique-t-il. Parmi ces projets, des marches seront par exemple organisées dans la région de Beau Plan, suite au succès de la marche de Rambouillet.

Au-delà des suivis organisés quant à l’évolution de la santé et des soins reçus par les collaborateurs dépistés, le groupe compte aussi nuancer son approche en y incluant également la santé émotionnelle. « Nous souhaitons vraiment intégrer ces services au sein de nos entités pour permettre à nos collaborateurs de prendre soin de leur santé physique, émotionnelle et mentale, et ce tout au long de l’année », souligne Guillaume.

Car, en effet, la santé représente l’une des philosophies les plus importantes de Terra. « Comme disait Gandhi, ‘C’est la santé qui est la vraie richesse et non les pièces d’or et d’argent’. Nous croyons fermement que le bien-être et la santé de nos collaborateurs restent des atouts majeurs qui ont des répercussions directes sur leur travail », conclut Guillaume.

Pour vivre heureux, vivons en pleine santé !

Cette année, la coupe devrait être lancée le 10 juillet : un moment que toutes les équipes attendent avec impatience ! Si de nombreux challenges ont jalonné les mois de l’intercampagne, les collaborateurs sont aujourd’hui fin prêts à attaquer la partie la plus intense de l’année. Michael Mélisse, Administrative & Statistical Officer, et Vikram Baboo, Manager – Cane preparation & Milling à Terra Milling, nous en disent plus.

« Tout le monde est très motivé, nous n’attendons que le début de la coupe ! », commence Michael. Les mois de l’entrecoupe n’ont en effet pas été de tout repos et la saison de la coupe s’est bien fait attendre. « Cette intercampagne a été très challenging, mais aussi pleine de leçons », ajoute Vikram.
L’un des défis de taille de Terra Milling a été la réduction de sa consommation d’électricité : une situation compliquée, qui demande une implication constante des équipes. « Cela a représenté un gros handicap, mais cela nous a aussi permis de réaliser que nous pouvions faire autrement et que quelques gestes pouvaient contribuer à une différence énorme de consommation électrique ! », explique Vikram.

Malgré cette situation, les équipes déploient beaucoup d’efforts pour préparer l’usine pour la coupe. « Nous nous sommes concentrés sur notre maintenance de routine pour nous assurer d’avoir le moins de pannes possibles durant la campagne », poursuit-il. De nouveaux équipements, comme, par exemple, une centrifugeuse venue de Suède, ont aussi été installés. « Nous avons repris nos habitudes d’avant COVID et avons accueilli des experts étrangers, une démarche qui nous permet de nous améliorer et d’évoluer avec notre temps », dit-il.

Parallèlement, l’usine poursuit son optimisation à travers un travail qui s’étale sur plusieurs années : le remplacement de certains équipements en fer – tuyaux, bacs, réservoirs, ou encore cuves de réception – par du matériel en acier inoxydable. « Étant donné que le fer s’oxyde avec le temps, ces nouveaux équipements nous permettent aussi d’améliorer la qualité du sucre », souligne Vikram.

La sécheresse du début d’année et l’interdiction d’irriguer les champs ont aussi marqué un début d’année difficile. Heureusement, la tendance s’est vite inversée. « Nous avons eu une belle pluviométrie par la suite, meilleure que celle de 2022. Le climat actuel est parfait : il ne fait pas trop froid et le soleil est de sortie : ces ingrédients sont idéals pour la pousse de canne. S’il y avait trop de pluie, il y aurait trop d’eau dans la canne, ce qui pourrait impacter la qualité du sucre extrait », explique Michael.

Si le taux d’extraction de sucre – qui avait été exceptionnel en 2022 – reste encore flou, les équipes estiment que le volume de cannes disponible s’élève à 700 000 tonnes, un chiffre plus élevé que l’année dernière. Pour abattre ce travail de titan, une campagne sera lancée fin juin pour recruter 240 travailleurs saisonniers qui viendront rejoindre les 100 travailleurs permanents de Terra Milling pour faire tourner l’usine. « Si tout se passe bien, nous devrions terminer cette campagne plus tôt que prévu, le 10 décembre, ce qui nous permettra de nous concentrer sur le nettoyage de l’usine et la préparation à l’entrecoupe », conclut Michael.

Voilà qui permet aux équipes de partir du bon pied !

Marquée par le début du conflit russo-ukrainien et par la sortie d’une crise sanitaire qui aura pris le monde en otage pendant près de 3 ans, l’année 2022 n’aura pas été de tout repos ! Des remous et des obstacles, tant à l’échelle internationale que nationale, qui n’auront en aucun cas entravé la progression de Terra !

« En 2022, nous avons observé une amélioration appréciable de nos résultats pour le groupe Terra », commente Henri Harel, Group Chief Finance Officer de Terra. Une amélioration qui s’expliquerait avant tout, selon lui, par un travail constant des équipes des différents clusters pour gagner en efficacité. « De nombreux facteurs nous ont aussi permis d’obtenir ces chiffres comme la réouverture des frontières ou encore l’augmentation du prix du sucre sur les marchés internationaux », renchérit Nicolas Maigrot, Chief Executive Officer du groupe.

En effet, le secteur cannier a pu connaître un souffle nouveau grâce au bon cours du prix du sucre sur le marché mondial.« De nombreux efforts ont aussi été accomplis pour baisser les coûts de production et gagner en productivité, que ce soit au niveau industriel ou au niveau agricole», explique Henri. Le résultat du secteur cannier montre un profit net de Rs 329 millions !

« Les résultats dans ce secteur ont toutefois été atténués par une contre-performance de notre investissement dans une société sucrière ivoirienne, Sucrivoire », poursuit-il. Retard de démarrage de l’usine en début de campagne sucrière, fabrication de sucre moins important à décembre 2022.

L’un des autres obstacles que le groupe a rencontré a été l’arrêt de production de Terragen pendant l’intercampagne sucrière 2022 en raison de la flambée du prix du charbon au début de la guerre en Ukraine, causant une perte opérationnelle de quelques Rs 77 millions.

« C’était une première dans l’histoire de la centrale qui, depuis plus de 20 ans, a fait preuve d’une production d’énergie irréprochable à un coût très compétitif », dit Henri. Après beaucoup d’efforts et de médiation entre Terragen et le CEB, la centrale a redémarré sa production fin avril 2023, laissant augurer une amélioration pour le reste de l’année.

« Pour atteindre ces résultats, nos équipes se sont données à fond et tous les clusters ont été performants. Cette année a été très difficile, mais réussie ! », ajoute Nicolas. Côté Grays, les effets de l’ouverture des frontières et du retour des touristes – près d’un million pour 2022 – se sont rapidement fait sentir ! « C’est un marché très compétitif, mais nous avons adopté une approche commerciale performante, ce qui explique ces bons résultats », dit Henri.

Le secteur foncier et immobilier, qui représente l’un des récents grands paris de Terra, a, lui aussi, porté ses fruits. Ventes de terres et de biens résidentiels bâtis, business district et bureaux à louer, infrastructures et espaces verts… « Les retours sont excellents et nos développements sont appréciés du public », souligne Nicolas. Côté loisirs, le musée de L’Aventure du Sucre a, lui aussi, pu reprendre pleinement ses activités avec la réouverture des frontières, contribuant à la réalisation d’un bénéfice net de Rs 292,6 millions pour le cluster Property & Leisure.

Avec la contribution de quelques autres investissements fructueux dans les services financiers, Terra enregistre globalement un bénéfice net de Rs 1,049.5 millions pour 2022, soit une croissance globale de 231,4 %. « Nous avons été agiles sur le marché financier pour négocier des emprunts à des taux compétitifs. Nous récoltons aujourd’hui les fruits des bonnes décisions prises il y a 6 ans, ainsi que ceux de la restructuration du secteur sucrier pour être plus compétitif » ajoute Nicolas.

« Ce bilan sain et solide, témoin de clusters résilients, augure une bonne année financière pour Terra et lui permet de disposer de toutes les ressources nécessaires pour entreprendre ses projets de développement et saisir de nouvelles opportunités d’investissement », continue Henri.

L’année 2023, marquée par un déficit sur le marché sucrier européen ainsi qu’une sécheresse en Europe, promet d’être une année intéressante pour le sucre local, malgré le manque d’eau et l’interdiction d’irriguer en début d’année. « En plus du secteur sucrier, l’un de nos points forts a été le travail acharné de nos équipes pour placer Beau Plan sur la carte de Maurice et en faire une destination reconnue. Mais il ne faut cependant pas s’endormir sur nos lauriers, car les prix du sucre baisseront dans un futur proche ; d’où l’importance de continuer à améliorer notre productivité. », conclut Nicolas.

Pari réussi !

Célébrée le 21 juin à travers le monde, la Fête de la musique est un rendez-vous musical immanquable… et Novaterra n’échappe pas à la règle ! Le cluster immobilier du groupe prévoit en effet une journée spéciale pour réunir les collaborateurs de Terra et les locataires du Business Park. Le point.

En juin, la musique est mise à l’honneur à Terra ! « Dans le cadre de la Fête de la musique, nous avons voulu organiser un événement novateur au Beau Plan Business Park qui s’adresse à toutes les personnes travaillant à Beau Plan, mais qui mettrait aussi en valeur les artistes de la région », explique Benjamin Gilot, Cultural Project Manager à Novaterra.

Le point de départ de cette journée : la Cantine, où se déroulera, de 8h à 9h, un petit-déjeuner avec café à volonté, accompagné d’un live musical. Après une matinée de travail, direction la Cantine pour casser de nouveau la croûte et se laisser transporter de 12h à 13h30 par un petit concert live.

C’est à 16h30 que commenceront les festivités autour d’un afterwork musical. « Une troisième performance marquera le point de départ de cette soirée, avant de passer le relais à un DJ jusqu’à 21h», poursuit Benjamin.

L’objectif de ce rendez-vous : développer la culture et créer du lien autour d’un événement chaleureux et divertissant. « Bien qu’il s’agisse avant tout de célébrer la musique, nous voulions créer aussi un get-together pour passer un bon moment tous ensemble », conclut-il.

La programmation détaillée de cet événement sera communiquée courant juin.

Le 29 avril 2022, Terragen arrêtait sa production d’énergie au charbon. Après un an de médiations et d’efforts de la part du CEB et de la centrale, cette dernière reprend pleinement ses activités le 30 avril 2023, au plus grand soulagement de ses collaborateurs. Enthousiastes, ces derniers se confient sur le retour à la normale.

Avril 2022 a été marqué, pour Terragen, par l’arrêt de ses opérations de production d’énergie au charbon. Si la centrale continue tout de même à produire de l’énergie à partir de bagasse et de paille de canne pour alimenter l’usine sucrière pendant la coupe, elle s’arrête de tourner en décembre, sans perspective précise sur la date du prochain redémarrage.

Cet arrêt ne veut pas forcément dire que les équipes ne travaillent plus. Alors qu’Eddy Jeanne, électricien à Terragen depuis 23 ans se concentre sur les réparations à effectuer, Vinesh Boyjonauth, ouvrier de l’exploitation depuis 2010, a, lui aussi, du pain sur la planche. « Même pendant l’arrêt, il y avait beaucoup de choses à faire comme s’occuper des échafaudages, du nettoyage… », se confie ce dernier.

Pour Jeffrey Bamboche, Responsable d’exploitation adjoint à la centrale, cette période a été très particulière. « Il nous a fallu être à l’écoute du personnel qui devait quand même travailler. Nous ne savions pas quand nos activités allaient reprendre, et cette incertitude constituait une pression supplémentaire pour les équipes », dit-il. Malgré cette situation difficile, Jeffrey n’a cependant pas pu s’empêcher de voir le verre à moitié plein et d’y trouver là une opportunité d’apprentissage.

« Nous avons dû apprendre à penser différemment », poursuit-il. Les équipes ont en effet dû faire preuve d’ingéniosité pour arriver à carburer sans charbon, une situation entraînant des contraintes supplémentaires sur des machines habituées à fonctionner autrement. « Nous avons aussi découvert certains aspects de notre travail que nous n’aurions jamais connus auparavant, comme, par exemple, le système de conservation des machines sur d’aussi longues périodes d’arrêt » ajoute-t-il.

Commence alors en janvier les travaux de maintenance en prévision de la coupe qui approche et le redémarrage de la centrale. « Les équipes se sont bien appliquées pour respecter les consignes, le cahier des charges et le délai des travaux afin de redémarrer dès que le feu vert serait donné », poursuit Jeffrey. Un accord est heureusement passé entre le fournisseur d’électricité et la centrale fin avril pour relancer les opérations de cette dernière dès le lendemain.

« Nous avons beaucoup de travail devant nous pour rattraper ce temps perdu, mais nous sommes tous très heureux de la reprise », dit Eddy. Même son de cloche chez Vinesh. « Après cette période extrêmement stressante, nous sommes motivés et contents de redémarrer », admet-il. Quant à Jeffrey, il est on ne peut plus optimiste pour le reste de l’année. « Les équipes ont su faire preuve de résilience durant cette période et sont, aujourd’hui, très enthousiastes de recommencer à travailler normalement. Il nous faut à présent maintenir cet élan et retrouver notre efficacité d’avant », conclut-il.

Un dessein qui sera, nous l’espérons, couronné de succès !

Portée par l’agence de communication Blast BCW et en continuité avec la campagne « Aret Bril Kann » de 2021, la campagne de sensibilisation « Yes We Kann » a connu, en 2022, un franc succès. En avril 2023, elle remporte même un Gold SABRE Award et un certificat d’excellence lors des Africa SABRE Awards, l’une des compétitions les plus connues dans le monde des relations publiques. Zoom.

En 2020, le bilan touchant aux incendies dans les cannes est catastrophique : plus de 1 000 hectares brûlés sont dénombrés ! En 2021, pour changer la situation, une campagne de sensibilisation est lancée par Terra, la SWAN, la police et les pompiers, en partenariat avec l’agence de communication Blast BCW. « Il y avait un réel besoin d’éduquer la population quant à l’impact de ces feux sur la société, que ce soit pour l’environnement, le voisinage, ou encore l’économie », explique Emeric Vigier de Latour, Communications Manager à Terra.

La campagne porte très vite ses fruits puisque l’on ne compte, à la fin 2021, que quelque 110 hectares brûlés. En 2022, Alteo se joint aussi à la campagne, étendant la zone d’impact de la nouvelle campagne, « Yes We Kann ». Cette dernière opte pour un angle d’attaque plus ambitieux : au-delà de la sensibilisation aux conséquences des incendies intempestifs, « Yes We Kann » entend aussi revaloriser le secteur sucrier.

« On a tendance à percevoir l’industrie cannière comme une sunset industry alors que c’est un secteur extrêmement moderne, vivant et prometteur », ajoute-t-il. Drones, machines intelligentes, GPS, agriculture de précision, parité… L’univers de la canne ne cesse en effet d’évoluer avec son temps ! C’est un travail colossal qui attend les acteurs de cette campagne qui sera diffusée sur tous les médias. L’objectif : donner un aperçu moderne de l’industrie cannière à travers son avancement technologique, mais aussi l’évolution de ses métiers.

« C’est une campagne 360° qui a nécessité une réflexion collective avec nos différents talents dans l’objectif d’avoir un impact significatif et positif sur l’humain avant tout », dit Lekha Seebaluck, Managing Director chez Blast Communications. Un choix audacieux qui s’avère fructueux : en plus d’une réduction considérable des incendies dans les champs de canne, la campagne remporte, en avril 2023, un Gold SABRE Award et un certificat d’excellence aux Africa SABRE Awards, prestigieuse compétition bien connue du monde des relations publiques, récompensant les projets les plus innovants.

« L’industrie sucrière a fait partie de ces secteurs qui ont largement contribué à l’économie mauricienne et, par extension, au développement du pays. #YesWeKann avait pour objectif de valoriser cette industrie, démontrer son rôle dans la transition énergétique et aussi mettre en avant toutes les opportunités inhérentes pour encourager les jeunes à y faire carrière. C’était une belle campagne à laquelle nous avons pris plaisir à collaborer », poursuit-elle.

Cette récompense vient donc appuyer le succès d’un travail effectué main dans la main et laisse profiler une campagne 2023 tout aussi réussie !