Friday, June 13, 2025 15:44:59

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Le conseil d’administration – « board » – de Terra est une instance importante qui est responsable de la bonne gouvernance et de l’orientation du groupe. Actuellement composé de 11 directeurs, son rôle est de protéger les intérêts de la compagnie tout en élaborant une stratégie pour faire avancer les objectifs fondamentaux du groupe et de ses parties prenantes. Aujourd’hui, deux nouvelles recrues viennent apporter leur expertise à cette entreprise. Rencontre

Thierry d’Arifat – Construction Consultant & Fondateur de TDA Consult Ltd

« La résilience est un facteur clé pour pouvoir faire face à toutes les incertitudes des temps qui courent. »

1.Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

Après avoir effectué des études de Building Management en Afrique du Sud, j’ai commencé ma carrière en tant qu’Assistant Site Manager, puis Site Manager chez Rhem-Grinaker, avant de rejoindre la compagnie Beam Ltd en tant que Site & Contracts Manager. Après 11 ans dans les opérations, j’ai décidé de me lancer à mon propre compte en 2004 et ai ouvert TDA Consult Ltd, une compagnie qui offre des services de Project Management et de Quantity Surveying. En 2010, nous avons ouvert une nouvelle compagnie, Hencon TDA Associates, pour y concentrer les services de Quantity Surveying pour mieux répondre aux exigences du marché et offrir un service plus professionnel à nos clients. Avec mes 30 années d’expérience dans le secteur du bâtiment, je me positionne aujourd’hui en tant que Consultant pour des projets divers, en immobilier et construction, même si j’offre toujours des services de Project Management.

2.Que représente Terra pour vous ?

Terra fait partie des grosses entreprises mauriciennes cotées en bourse. Je suis donc très conscient de la responsabilité qui m’a été confiée. C’est aussi, à la base, une entreprise familiale qui comptabilise plus de 180 années d’existence et qui n’a cessé de se développer et de se diversifier. Aujourd’hui, je suis heureux de pouvoir apporter ma contribution à l’équipe de direction pour continuer ce travail.

3.Que souhaitez-vous apporter au groupe ?

Le conseil d’administration repose avant tout sur un travail d’équipe, où la participation de chaque membre permet d’arriver à une décision ou de donner une direction sur un sujet. Personnellement, je pense que mon approche pratique à résoudre des problèmes, du fait de mon métier, pourrait apporter de l’eau au moulin des discussions. D’une manière plus concrète, j’espère aussi être de bon conseil pour l’équipe dans le domaine de l’immobilier et de la construction, un secteur qui contribue déjà d’une manière significative aux bons résultats financiers du groupe.

4.Quels sont vos espoirs pour la compagnie ?

Je souhaite évidemment que nous puissions atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Je pense que la résilience est un facteur clé pour pouvoir faire face à toutes les incertitudes des temps qui courent. J’espère que nous saurons prendre les bonnes décisions dans ce sens et saisir les opportunités qui se présenteront à nous.

Kalindee Ramdhonee – Fondatrice de Karics Partners Ltd

« Pour moi, Terra représente le passé, le présent et l’avenir. »

1. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?

Je suis experte comptable de formation et j’ai été Head of Finance Department dans de nombreuses compagnies mauriciennes, dont Harel Mallac, MC Vision, ou encore Currimjee. J’ai ensuite été directrice générale d’une société belge implantée à Maurice et spécialisée dans l’exploitation minière et la construction. Cela a été une expérience très gratifiante, car j’ai tout construit moi-même. Nous sommes, en quelques années, passés de 0 à 100 employés. En 2017, j’ai fondé Karics Partners pour offrir des services de conseil et de consultant, notamment pour les étrangers utilisant Maurice comme plateforme pour l’Afrique. Quand Terra a fait une demande pour recruter un directeur via le MIOD – le Mauritius Institute of Directors -, mon profil correspondait à sa requête et j’ai dû passer par le comité de recrutement de Terra avant d’être choisie pour rejoindre les rangs du conseil d’administration.

2. Que représente Terra pour vous ?

Pour moi, Terra représente le passé, le présent et l’avenir. L’emphase est mise sur l’agriculture, qui constitue l’histoire de notre pays, et il y a là une réelle volonté de préserver le patrimoine pour que le passé ne soit pas effacé. C’est un groupe cependant axé sur le présent, notamment avec les développements lancés par Novaterra et l’avènement de la Smart City, mais aussi sur l’avenir. Le groupe fait en effet des investissements très ciblés et a une vision stratégique très pointue concernant l’avenir, avec la création de valeur pour une société meilleure.

3. Que souhaitez-vous apporter au groupe ?

Étant membre du Corporate Governance Committee, la bonne gouvernance est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Mon but est de m’assurer que le respect et l’intégrité, deux des valeurs phares de Terra, ne sont jamais compromis. En ma qualité d’experte comptable, je suis Présidente du Comité d’Audit et la ténacité et l’innovation seront aussi de mise. Je veux m’assurer que nous allons toujours vers l’avenir et que nous ne nous enlisons pas dans un système archaïque. Les intérêts du groupe seront le fil conducteur de ma mission, tout en gardant mon indépendance en tant que Directrice indépendante.

4. Quels sont vos espoirs pour la compagnie ?

Terra a un bel avenir et est entre de très bonnes mains. Tout le travail du board se passe dans le respect de l’autre, avec comme seul intérêt le futur du groupe. Je n’ai assisté qu’à une réunion pour le moment et chaque avis a été pris en compte, le conseil est ouvert et toujours à l’écoute. Les valeurs et les ressources humaines et leur contribution à l’évolution du groupe sont un aspect très important chez Terra. Cette prise de position impacte d’ailleurs directement le groupe puisque son histoire et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Je pense que nous continuerons sur cette belle trajectoire.

L’une des plus grandes fiertés de Terra reste ses collaborateurs. Rassemblant des personnes de tous les horizons et aux spécialités différentes, le groupe aime aussi dénicher les talents cachés et insoupçonnés. Le dernier en date : les compétences d’animatrice d’Agnès Clément, Accounts Clerk à Novaterra.

La 22e édition de Gourmet Experience a eu lieu le 4 mars 2023 à Beau Plan. Pour célébrer l’amour du monde culinaire et le partage, de nombreux stands de nourriture ont été mis à disposition des plus gourmands et, pour accompagner l’expérience, un bar à cocktails et quelques notes de musique. L’évènement a été un succès !

Quelque part, parmi les nombreux stands, se tenait Agnès. « J’ai été choisie pour faire un tour d’horizon de la ville de Beau Plan : son passé, le musée, son concept de “Work in Beau Plan”, ses cinq piliers, ses spécificités, ses projets en cours ou encore le développement de sa Smart City… », explique-t-elle.

Fraîchement débarquée à Terra en tant que Accounts Clerk à Novaterra, il n’en a effectivement pas fallu longtemps pour que ses collègues découvrent son talent caché : l’animation. « Je suis une personne ouverte et sociable, j’ai d’ailleurs été hôtesse dans les supermarchés », poursuit-elle.

Comment Agnès a-t-elle vécu cette expérience ? « J’ai adoré ! Tout le monde m’a même félicitée », dit-elle. « Cela a été l’occasion pour Agnès, qui est habituellement derrière un bureau et dans les chiffres, de pouvoir être au contact des festivaliers et de leur présenter Beau Plan. En un mot, de laisser parler sa personnalité extravertie ! », ajoute Emeric Vigier de Latour, Communications Manager à Novaterra.

Une prise de position qui fait partie des valeurs les plus fortes du groupe. « L’épanouissement de nos collaborateurs nous tient particulièrement à cœur. Nous faisons un point d’honneur à les pousser et à laisser s’exprimer leurs talents. », continue-t-il. L’objectif : le bien-être dans le quotidien professionnel… mais aussi, parfois, la découverte de dons cachés !

Pour beaucoup de Mauriciens, c’est en été que Maurice rayonne véritablement. Douce chaleur, flamboyants et casses en fleurs, letchis et longanes… Cette saison évoque définitivement la douceur de vivre mauricienne… sans compter ses inévitables cyclones ! Chaque été, les équipes de Novaterra sont sur le qui-vive pour gérer au mieux ces intempéries. Car un cyclone, ça se prépare !

Pour Bruno de St Pern, Operations Manager à Novaterra, il vaut mieux prévenir que guérir. Si la saison des cyclones s’étend de novembre à mai, les équipes de maintenance préparent néanmoins le terrain tout au long de l’année. « Nous nous assurons par exemple de couper les branches que nous considérons comme dangereuses car trop proches des bâtiments », explique-t-il.

Dès l’annonce de classe 1, les équipes entament le protocole de sécurisation des sites. On vérifie qu’il n’y a aucune branche sur les câbles électriques, que les drains des routes ne sont pas bouchés et que l’eau circule bien pour éviter tout risque d’inondation, on envoie des e-mails à tous les locataires pour leur rappeler les précautions de sécurité, on sécurise les bâtiments, notamment le Business Park de Beau Plan, le Mauricia ou encore le château de la Villebague, en enlevant par exemple les lumières et en fermant les volets…

D’autres interventions sont plus pointues. « Nous devons aussi enlever tous les solar jars installés sur le lac du Mahogany en prévision, ce qui nous prend une journée entière », ajoute Bruno. À l’alerte de classe 2, les choses sérieuses commencent. On poursuit la sécurisation des sites en rangeant les objets à risque comme, par exemple, les voiles, on s’assure que tous les groupes électrogènes fonctionnent pour éviter les pannes…

« Nous suivons l’évolution du cyclone de très près et nous nous assurons d’avoir une équipe en stand-by pour intervenir en cas d’urgence durant les alertes de classe 3 et 4 », ajoute-t-il. Celle-ci possède une assurance spéciale pour se déplacer au plus fort du cyclone. Enfin, une fois les alertes levées, l’équipe de landscaping s’active pour enlever les branches et autres obstructions le plus rapidement possible.

Le secret pour sécuriser efficacement un site : l’organisation et la réactivité. « Un seul objet non rangé peut devenir un danger. Il faut donc être méticuleux en amont pour éviter toute casse », dit-il. Une conduite essentielle, notamment pour les vieux bâtiments qui parsèment la région. « Nous avons de nombreux bâtiments historiques, comme le Mauricia et le château de la Villebague et il est primordial de préserver ce patrimoine », conclut Bruno.

Un grand merci à ces équipes qui se démènent pour la sécurité de notre environnement !

Lancé en novembre 2022, TerraTrip pousse le concept de journée d’intégration un peu plus loin. Sorte de road trip à travers les différents clusters du groupe, les nouvelles recrues s’imprègnent à chaque visite de la culture si particulière de Terra. La première édition de 2023, qui a eu lieu le 17 février, s’est, elle aussi, soldée par un succès.

Sortant des sentiers battus et des journées d’intégration type, TerraTrip invite les nouveaux collaborateurs du groupe à découvrir chacune des entités de Terra ainsi que leurs activités lors d’un road trip en mini-van. Après la réussite de la première journée le 7 novembre 2022, le département HR a lancé sa deuxième édition à la mi-février 2023. « C’était une journée complète et intense, mais extrêmement intéressante », confie Danushka Appadoo, Sales Administrator chez Novaterra.

Après une présentation historique du groupe menée par Christopher Park et animée par les différents responsables HR du groupe, c’est à La Cantine que se sont retrouvés les participants pour rencontrer Nicolas Maigrot. L’idée : avoir une vue d’ensemble de ce qui fait la fibre et l’identité de ce groupe qui s’est construit sur près de 200 ans.

Ensuite, direction l’Aventure du Sucre pour une visite complète du musée pour tout savoir sur l’univers cannier, l’activité phare du groupe. C’est à Belle Vue, à Terragri, que les participants se sont ensuite rendus pour découvrir son usine et ses activités, dont la production de sucres spéciaux. Cela a aussi été le moment de rencontrer Didier Ramsamy, nouveau Factory Manager de l’usine et participant du premier TerraTrip.

Pour le déjeuner, une pause bien méritée à Belle Vue pour un moment convivial et animé, suivie d’un détour via Terragen pour comprendre la production d’énergie et son rôle dans l’économie circulaire, l’une des philosophies du groupe. La journée s’est poursuivie avec une visite de Grays, pour se terminer autour du lac du Mahogany Shopping Promenade avec une présentation des divers projets immobiliers de Novaterra.

Pour Danushka et Agnès, qui ont rejoint les rangs de Terra depuis déjà plus d’un an, l’expérience a été particulièrement gratifiante. « Cela a été très instructif et nous a donné la possibilité de connaître le groupe entier », explique Agnès Clément, Accounts Clerk à Novaterra. « Cette journée nous a permis de comprendre l’identité et la vision du groupe, mais aussi de créer un réseau inter-entités et un sentiment d’appartenance à quelque chose de plus grand que la compagnie pour laquelle on travaille », ajoute Danushka.

Une initiative essentielle qui reflète bien les valeurs du groupe !

Connaissez-vous Yool le clown et son ukulélé Terry ? Installé à Maurice depuis quelques années, celui-ci est le fondateur du Mauritius Medical Clowns Project lancé en 2017. L’objectif : visiter les unités pédiatriques pour redonner la force et le sourire aux jeunes patients à travers jeux et pantomimes. Lumière sur cette initiative sponsorisée par Novaterra depuis 2018.

Travaillant comme clown de cirque professionnel depuis maintenant plus de 15 ans, Yool, de son vrai nom Sharon Juhl, décide très vite de placer la barre plus haut et de mettre son talent au service de la santé. Formé en clownerie médicale par le Dream Doctor Project en 2014 en Israël, il apprend à jongler avec le travail en zone sinistrée et le deuil tout en affûtant son don de la comédie, trois aspects qu’il considère comme essentiels dans son métier.

Si les procédures médicales sont loin d’être une sinécure, elles sont encore plus stressantes pour les enfants. Qu’il s’agisse d’un simple examen de contrôle, de la prise d’un traitement ou d’une prise de sang, d’une transfusion, d’une injection ou toute autre procédure, Yool accompagne, à travers son Mauritius Medical Clowns Project, ses jeunes patients en semant sur son passage légèreté et éclats de rire.

Depuis 2018, Novaterra le soutient dans sa démarche, lui permettant de visiter deux fois par semaine le SSRN Hospital situé à Pamplemousses. Le bilan de 2022 est un succès : plus de 324 heures de clownerie médicale, plus de 1800 enfants visités et accompagnés dans plus de 300 procédures et traitements médicaux. Ses visites régulières dans le service de cardiologie pédiatrique se soldent même par une baisse de sédation dans de nombreux cas !

Si son intervention permet de réduire le stress des patients, il facilite aussi le travail des équipes soignantes, permettant aux soins de s’effectuer dans la joie et la bonne humeur. Résultat : moins de peur, plus de courage… et même quelques souvenirs agréables ! Le premier clown médical de l’île ne s’arrête pas là et fonde, en 2022, l’ONG Mediclown de l’île, regroupant médecins, artistes, entrepreneurs et anciens patients, pour augmenter la portée de ce travail thérapeutique.

Un projet qui ne cesse de grandir et que nous sommes fiers de soutenir !

Dans la continuité de son engagement pour le développement durable et l’énergie circulaire, L’Aventure du Sucre lance, le 16 mars 2023, sa nouvelle exposition, Planet’R. S’étendant sur une année, cette dernière rassemble de nombreux artistes et acteurs locaux pour offrir une réflexion sur comment repenser notre impact sur la planète. Un rendez-vous éducatif et artistique à ne manquer sous aucun prétexte !

Accessible au public à partir du 17 mars, l’exposition Planet’R se concentre, comme son nom le laisse entendre, sur les 5R, la règle d’or pour réduire ses déchets : Repenser, Réduire, Réutiliser, Recycler, Remettre à la terre. « L’éducation et la sensibilisation au développement durable sont des sujets importants pour nous et nos expositions invitent toujours à la réflexion sur les enjeux d’une société plus responsable », explique Sandrine d’Unienville, Cultural Development & Communication de l’Aventure du Sucre.

Pour donner vie à cette initiative, le musée est accompagné par de nombreux partenaires financiers, tels que Terra, Alteo, la MCB, Currimjee, Scott, la COI, la Swan, Eclosia ou encore UBP, qui croient en l’urgence de revoir notre système de pensée. À ceux-ci s’ajoutent des partenaires supports bien connus du milieu de l’énergie circulaire, comme FoodWise, Mission Verte, The Good Shop, BEM Recycling, Morivert ou encore la Déchethèque, tous œuvrant chaque jour pour le développement durable.

Si le sujet est bien évidemment sérieux, l’exposition s’adresse quant à elle aux petits comme aux grands ! « Nous avons mené un important travail de synthèse scientifique pour obtenir des supports pédagogiques rigoureusement exacts, mais aussi tout un travail de vulgarisation pour permettre aux jeunes d’apprendre en s’amusant », ajoute Sandrine. Surprises, codes QR et astuces à télécharger, jeux pour les petits, bibliothèque solidaire… Il y en a pour tous les âges !

Plus qu’une simple transmission de savoir, Planet’R s’axe aussi autour du partage et donne proprement vie aux notions de réutilisation et de recyclage à travers des œuvres inédites. « Cette exposition mêle les contenus scientifiques et les créations d’artistes et d’artisans locaux, sensibles à la préservation de l’environnement », poursuit-elle. Le but : repenser nos modes de vie et donner l’envie et l’énergie aux visiteurs d’agir en faveur de la planète !

Un programme excitant qu’il nous tarde de découvrir !

Initié en 2019 sous la houlette de Christopher Park, Group HR Manager de Terra, et Rudy Larose, HR Manager du Cane Cluster, le programme de formation « Terra Experience Graduate Programme » sera de nouveau lancé cette année. L’objectif : donner un avant-goût du secteur cannier à de jeunes passionnés de l’agro-industrie. Le point avec Rudy.

« Nous avons décidé, en 2019, de lancer le ‘Terra Experience Graduate Programme’ pour pallier le départ à la retraite de précieux collaborateurs », commence Rudy. Destiné à de jeunes diplômés en agriculture, en agronomie ou encore en ingénierie mécanique, électrique ou chimique, le programme de formation offre un stage rémunéré d’un an pour mieux se frotter à ce pilier économique indissociable de l’histoire de notre pays.

Avec potentiellement un travail à la clé à la fin du stage, il s’agit d’une sorte de transfert de connaissances avant le départ à la retraite d’éléments primordiaux et bien expérimentés. Mais pas que ! « Nous croyons fortement en l’industrie sucrière, en son avenir et son potentiel, et c’est ce que nous souhaiterions partager avec ces jeunes recrues », explique Rudy.

Moissonneuses intelligentes, imagerie satellitaire et drones, agriculture digitale, usines automatisées… Il faut dire que le secteur cannier ne cesse de se moderniser, un défi intéressant pour les jeunes esprits en quête de challenge ! En plus de dynamiser les équipes existantes, cette initiative permet aussi de créer un espace de partage à double sens. « Nous encadrons ces jeunes diplômés, mais ils nous apportent eux aussi un bagage technique et théorique qu’ils mettent à bon escient dans le secteur agricole », poursuit-il.

Lancé pour la première fois en 2019, ce programme de formation se solde par une réussite. « Sur les six stagiaires que nous avions formé et recruté à temps plein par la suite, quatre personnes sont toujours en emploi à Terra » confie Rudy. La deuxième édition s’annonce elle aussi pleine de promesses puisque le département a déjà reçu plus d’une dizaine de candidatures.

Après un processus de sélection, le programme débutera en mars. « L’idée est de recruter des stagiaires et de leur offrir un environnement avec des défis intéressants, ce qui leur permettra ensuite de façonner leur carrière », conclut Rudy. La qualité la plus importante : la motivation à apprendre, mais aussi à transmettre son savoir. Une initiative stimulante, que nous suivrons avec intérêt !

2023 commence sur les chapeaux de roues pour Grays, profilant une année pleine de promesses ! Avec l’implantation de trois nouvelles boutiques dans le centre de l’ile, l’entreprise continue de se développer pour toucher de plus en plus de Mauriciens. Virginie Sénèque, Assistant Manager – Retail Luxury Cosmetics, et Gerdaline Malan, Assistant Manager – Retail 20/Vin, nous en disent plus .

Rien n’arrête la croissance de Grays ! L’année dernière, avec l’ouverture de sa première boutique Beauty Success, l’entreprise se lançait un pari audacieux : offrir une expérience encore jamais vue dans l’île. « Beauty Success est un groupe dirigé par la famille Georges, avec un réseau de 500 points de vente en France métropolitaine et à l’international. Depuis 25 ans, c’est le premier réseau de parfumeries et d’instituts en franchise et en succursale qui défend des valeurs de convivialité, de respect, de professionnalisme et de proximité », explique Virginie.

En effet, en plus d’offrir une large sélection de grandes marques cosmétiques telles que Dior, Hermès, Lancôme ou encore Givenchy, la boutique Beauty Success est aussi dotée d’un institut et invite ses clients à profiter de soins du corps et du visage exceptionnels, ainsi que des services de maquillage menés par des expertes en la matière. Une pause bien-être bienvenue où il fait bon se ressourcer ! « Nous avons aussi un coin ‘Beauty Sisters’, avec les dernières tendances beauté, des produits ‘Green Beauty’ pour répondre aux nouvelles attentes de nos clients ainsi que des produits Beauty Success faits en France et en Europe », ajoute-t-elle.

« Participer à cette nouvelle aventure était une évidence », affirme Virginie. Si la boutique Beauty Success voit le jour au Tribeca Mall le 30 décembre 2022, son inauguration est suivie de près par celle du magasin L’Occitane en Provence, ouverte le 10 janvier 2023. Après un corner L’Occitane en Provence au Mahogany Shopping Promenade, cette quatrième boutique a été conçue selon le nouveau concept de la marque nommé « True Stories ».

« Il s’agit d’une histoire en quatre chapitres : cultiver la nature, révéler ses merveilles, éveiller les sens et agir localement pour changer le monde », dit-elle. Des valeurs qui font écho à la philosophie de Grays et aux nombreuses initiatives lancées ces dernières années. L’Occitane en Provence étant une marque centrée sur la protection de la planète et le respect des personnes, cette nouvelle boutique est équipée de fontaines dédiées au remplissage des produits de l’enseigne. « Il est aujourd’hui possible de remplir son flacon directement à la source, ce qui évite de générer du plastique supplémentaire. Nous proposons aussi des ‘Forever bottles’, 100 % recyclées et recyclables, une belle alternative écologique aux contenants traditionnels ! », conclut-elle.

Ce n’est pas tout ! Grays compte aussi ouvrir un troisième magasin de cosmétiques, MAC Cosmetics, ainsi qu’une boutique 20/Vin dans le centre commercial ! « Nous avons hâte de dévoiler notre nouveau 20/Vin à nos clients et comptons organiser un événement pour son lancement le 23 mars 2023 », dit Gerdaline. Si les magasins 20/Vin célèbrent tous l’Art de Vivre, ils possèdent tous une touche qui leur est propre. « Cette nouvelle boutique est vraiment particulière, avec un espace de dégustation et une cave à vins qui s’étendent sur toute la largeur et la longueur du mur », ajoute-t-elle. Une expérience unique que s’empressèrent de connaître les amateurs de bonnes choses !

Alors que la coupe 2021 prenait fin début janvier 2022 en raison d’une panne importante sur l’un des moulins, elle s’est achevée, cette année, le 6 décembre. Les chiffres ne mentent pas : il s’agit d’une année record en matière de profitabilité pour le cane cluster. Pourtant, les obstacles ne manquaient pas ! Le point avec Michael Melisse, Administrative & Statistical Officer à Terra Milling, et Sébastien Mamet, General Manager (Agriculture) de Belle Vue.

« Cela fait 15 ans que je suis là et nous n’avons jamais connu une année aussi exceptionnelle ! », commence Michael. En effet, tous s’accordent à dire que cela fait longtemps que Terra n’a pas connu une telle année d’un point de vue économique. Et pourtant, les chiffres prédits n’ont pas été atteints ! « Malgré une baisse de 15 % dans le volume de la canne avec une première estimation à 795 000 tonnes, nous avons terminé la coupe avec quelque 687 000 tonnes de cannes », explique-t-il.

Cette baisse de production a, selon Michael, plusieurs raisons : en plus de l’abandon de la culture de la canne par de nombreux planteurs, les conditions climatiques n’ont pas été au rendez-vous. « Nous n’avons pas eu beaucoup de pluie cette année et il a fait très chaud », ajoute-t-il. Une situation compliquée qui entraîne le dessèchement de la canne durant cette période.

Si le tonnage de cannes récoltées a baissé, la production de sucre a, quant à elle, augmenté comparé à 2021, atteignant les 76 000 tonnes de sucres spéciaux. Cela s’explique par un meilleur taux d’extraction. « Ce dernier a atteint les 11,02 % en 2022, contre environ 10 % en 2021. Cela fait au moins dix ans que nous n’avons pas vu cela ! », confie Michael. En plus de cela, une baisse des pannes qui ont émaillé l’année 2021 et un temps réduit de maturation des cannes ne manquent pas de peser dans la balance.

C’est une réussite qui découle aussi du prix favorable du sucre sur le marché international et de la dépréciation de la roupie. Cette dernière est pourtant à double tranchant. « Si la vente à l’extérieur s’en porte mieux, les prix du matériel acheté à l’étranger ont flambé et les coûts de maintenance ont triplé cette année », continue Michael. Ajoutons à la liste le fret qui, au lieu de prendre quelques jours, s’étend sur plusieurs mois.

Vu les nombreux obstacles, cette coupe n’en est que plus réussie ! Pour Michael, il n’y a pas de secret. « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la clé. Ces mots définissent le travail effectué par l’équipe de Terra Milling durant la coupe 2022 », dit-il. L’arrivée de Didier Ramsamy en tant que meneur d’équipe a, selon lui, aussi amplifié l’esprit de corps de Terra Milling. « Notre plus grande force a été de toujours chercher à nous surpasser, en plus d’une collaboration extraordinaire entre Terragri, Terra Milling et Terragen », poursuit-il.

« Nous avons aussi entamé une restructuration opérationnelle, humaine et technologique depuis 2016 et elle commence à porter ses fruits », ajoute Sébastien. Automatisation à l’usine, fermes digitales, agriculture de précision… « Nous sommes aujourd’hui une entreprise efficiente, avec des coûts de production sous contrôle », poursuit-il. C’est une toute nouvelle organisation du travail qui est mise en place pour gagner en temps et en
efficacité. « Nous essayons toujours de nous améliorer à travers de nouvelles initiatives », conclut Michael.

Il nous tarde de voir ce que nous réserve la coupe 2023 !

L’année 2023 démarre tout en couleurs avec des nouveaux agendas et calendriers qui fleurent bon le patrimoine du groupe. Benoît Vincent, qui a rejoint les rangs de Novaterra depuis juin 2022, nous dévoile cette collection, l’un des premiers projets sur lesquels il a pu laisser s’exprimer son âme de graphiste.

Si les collaborateurs reçoivent tous les ans un agenda et un calendrier, l’équipe de communication a voulu, cette année, changer quelque peu les choses pour leur donner une touche plus personnelle. « C’est la première fois que nous travaillons en interne sur ce projet, ce qui nous a permis d’instiller un peu plus l’âme de Terra dans nos créations », explique Benoît.

Commence alors un brainstorming avec son équipe. Le défi : faire parler le patrimoine de Terra. Et qu’est-ce qui représente le mieux le groupe, sinon la canne à sucre ? « Le réel challenge a été, pour moi, de créer douze variations de couleurs et de visuels de canne à sucre pour le calendrier. Il a fallu faire preuve de créativité, un peu comme pour la conception d’un tableau », poursuit-il.

Au-delà des représentations de canne, c’est un véritable jeu de couleurs qui s’anime pour représenter le soleil, de son lever à son coucher pour le calendrier. « Nous avons voulu faire une allégorie entre le lever du soleil et le renouveau de l’industrie sucrière qui ressort enfin la tête de l’eau après quelques années difficiles. Quant au coucher de soleil, c’est un moment vraiment magique qui jongle avec différents tons », explique Benoît. L’agenda évoque en ce sens un champ de canne illuminé des magnifiques couleurs du crépuscule mauricien.

Des idées pour l’année prochaine, Benoît en a déjà quelques-unes. « Je suis passionné par PhotoShop et j’aimerais intégrer cet univers dans les prochaines créations, peut-être à travers la photographie. Nous avons encore le temps de nous pencher sur la question », dit-il. Après les magnifiques créations de cette année, il nous tarde de voir ce que nous réserve l’équipe créative pour l’année 2024 !