Friday, June 13, 2025 14:44:59

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Réforme de l'industrie sucrière

Au cours d’un entretien exclusif avec Business Magazine, Nicolas Maigrot, CEO du groupe Terra, partage sa vision sur une restructuration jugée nécessaire de l’industrie sucrière mauricienne.

L’étude de faisabilité de la Banque mondiale sur la réforme de l’industrie sucrière mauricienne était attendue début 2020, mais sa réalisation a été freinée par la pandémie de la Covid-19. Quelles sont les retombées de ce retard sur l’industrie et ses acteurs ?

Le coronavirus a effectivement occasionné un retard au niveau des consultations avec la Banque mondiale, qui s’est répercuté sur la date de soumission du rapport final. Celui-ci sera présenté en fin d’année 2020.

Les échanges avec les différentes parties prenantes ont commencé via des visio-conférences dans le but d’activer les réflexions sur ce sujet vital pour le pays, et avec l’objectif ultime d’assurer la pérennité de ce pilier économique. En parallèle, une présentation a également été faite par Nodalis sur la valorisation de la bagasse. De ces premiers échanges, un consensus émerge entre le gouvernement et les différents opérateurs : la bagasse n’est pas rémunérée à sa juste valeur aujourd’hui, une revalorisation doit donc être actée.

Il est de plus en plus nécessaire d’aboutir à une proposition sur un « biomasse framework » dans lequel la bagasse et la paille de canne seraient revalorisées. Cela permettra de donner une meilleure visibilité à l’industrie et facilitera les plans d’investissements des secteurs agricole et sucrier. Un retard important a eu lieu pour assurer la replantation, dû principalement à un manque au niveau financier.

Parmi les mesures nécessaires pour soutenir le redéveloppement du secteur, il est important que le montant dû aux autres catégories de planteurs, relatif au prix de la bagasse, soit réglé : cela permettra aux principaux acteurs de l’industrie de respirer.

Vous êtes en première ligne des consultations avec les techniciens du groupe de la Banque mondiale pour élaborer la vision de cette réforme. Avez-vous l’impression que l’on avance dans la bonne direction, et que les enjeux du secteur ont été entendus ?

Il est important de repenser en profondeur le secteur sucrier. Dans ce contexte, la Banque mondiale est un partenaire de choix en regard de son expertise et de sa capacité à apporter une vision extérieure des enjeux et opportunités. Son expertise repose sur des modèles de prévision pour aider à une refonte du système : c’est un atout de taille pour le pays. Il est cependant nécessaire d’adopter une démarche holistique pour prendre en compte tous les paramètres et de travailler en synergie avec les parties prenantes impliquées. Nous sommes confiants sur l’issue positive de ces démarches, et des décisions qui permettront de revaloriser et même dynamiser ce pilier sur lequel le pays s’est construit.

Comment accueillez-vous les résultats initiaux des recherches, partagés avec les opérateurs du secteur, et « l’approche innovante » avalisée par le gouvernement mauricien pour envisager l’avenir de ce pilier ?

La Banque mondiale en est encore à un stade préliminaire de son intervention. Les nombreuses consultations avec les parties prenantes amèneront plus de visibilité sur les prochaines étapes. Cette approche implique un long travail, des consultations régulières et une avancée commune. La Banque mondiale s’appuie sur un certain nombre de rapports existants et dont les analyses et recommandations débouchent vers des conclusions similaires.

Il existe une perception selon laquelle l’industrie sucrière est un segment qui reçoit de nombreuses subventions. Mais la réalité est que c’est plutôt l’industrie sucrière qui contribue de manière significative au soutien d’autres secteurs clés, comme l’énergie par exemple.

Y a-t-il consensus sur la protection complète du marché local contre les importations des sucres à prix préférentiels, une augmentation de la production de sucres spéciaux, ou la diversification des marchés d’exportation des sucres mauriciens ?

Il y a un commun accord sur l’idée que le pays doit augmenter sa production de sucres spéciaux. Cette démarche permet à tous les planteurs et producteurs de bénéficier d’une prime additionnelle, tout en sachant que cette augmentation ne peut qu’être graduelle, étant sur un marché niche.

La diversification des marchés d’exportation est une question sans cesse débattue au sein du Syndicat des Sucres pour trouver des pays qui seront de nouveaux relais de croissance pour le secteur, et permettront de ce fait d’obtenir de meilleures primes. Nous comptons beaucoup sur l’exportation en Chine, pour laquelle nous attendons toujours la ratification du traité permettant d’exporter nos sucres spéciaux à des tarifs préférentiels.

Dans le cadre d’une stratégie visant à améliorer les revenus des producteurs, nous prônons de vendre une partie de la production locale sur notre marché – décision qui, par ailleurs, pourrait être une bonne solution pour favoriser le « made in Moris » et réduire l’impact carbone de nos exportations. Il convient cependant, pour cette stratégie, de prendre en considération le fait que la consommation annuelle de sucre à Maurice approche les 35 000 tonnes, soit environ 10% de notre production nationale.

Comment s’annoncent la récolte et la production sucrière pour l’année 2020 ?

Nous avons réussi à nous adapter aux contraintes et défis posés par la période de confinement. Nous avons été en mesure de finaliser les préparatifs de la coupe ainsi que des usines malgré les délais serrés – un exemple de plus de l’efficacité et de l’adaptation des acteurs du secteur dans un contexte inédit. La coupe se poursuit, et les prévisions restent sur une production d’environ 300 000 tonnes de sucre au niveau du pays.

Ce taux de production est cependant menacé par de nombreux incendies, le plus souvent volontaires. Depuis le début de la coupe, plus de 500 hectares de cannes dans le Nord ont été brûlés. Nous avons donc dû réorienter la coupe pour limiter les pertes. Ces incendies sont un réel problème pour l’industrie et des solutions doivent être trouvées pour y remédier.

Selon le Lead Agricultural Economist de la Banque mondiale, le service de conseil pourrait également servir de déclencheur pour une transformation plus large et profonde de l’industrie sucrière, mais aussi des secteurs agricole et énergétique. Vos commentaires ?

La décision de débuter une collaboration avec la Banque mondiale n’est que l’étape préliminaire de cette réforme. Nous souhaitons tous que cette réforme soit un grand succès car elle aura des répercussions positives sur d’autres aspects de l’économie nationale, tels que les rentrées en devises étrangères, la protection de l’environnement, le développement rural ainsi que l’emploi. Elle permettra également d’optimiser les opportunités à saisir pour impacter positivement la production énergétique, notamment à travers la biomasse.

C’est dans une ambiance de sortie scolaire, avec crams-crams et casquette, qu’une centaine de collaborateurs ont quitté leurs bureaux, les 21 et 22 octobre derniers, pour une visite des champs. Parce que l’avenir de l’agriculture passe par l’efficience et la rentabilité, le digital est au cœur du travail des champs. Cet eductour, organisé par l’équipe de Terragri et animé par Ved, se voulait une découverte, sur le terrain, de l’agriculture de précision. Le projet, en réalité, a été plus que cela.

Derrière la technicité, il restera toujours les hommes. Les opérateurs de nos machines agricoles ont vécu cette visite comme une reconnaissance de leur métier. Pour Naden, tout heureux de prendre le micro, c’est un retour à la terre. « Se travay later ki pe fer lekonomi Maurice bouze, ki pe nouri nou. C’est là que tout commence. Dimunn pe realize aster, zot tou pe rod plante… », dit-il. Chez Frederic, qui se charge des « heavy duties », les sols tenaces, on sent beaucoup de fierté à déployer l’artillerie lourde. « Nou ena tou, nou pa mank narien! », lance-t-il.

Ils étaient une dizaine à monter à bord de leurs machines pour faire le show à tour de rôle. Dynamique Master of Ceremony, Ved s’efface et veille à la bonne synchronisation. Des charrues au semoir, des distributeurs d’engrais au pulvérisateur, Deven, Navin, Yannick et les autres montrent comment leur équipement intègre les dernières innovations. Dans l’assistance, les uns se hasardent à grimper à bord du tracteur, les autres veulent actionner le drone, la petite vedette qui scrute et scanne les champs. Partout, ces solutions connectées, qui facilitent désormais le travail des champs, font écarquiller les yeux.

Au terme de quatre arrêts, de Bon Espoir à Montrocher, la promenade s’achève sur les champs d’oignons. On se sert à pleines mains sans faire de manières. Avec 300 tonnes produites cette année, aucun risque de pénurie, dit Giovanni. « Nous vous l’avions dit : il fallait prévoir… des baskets ! », plaisante Ved.

Un bon moment que Gilbert, notre responsable de logistique, résume ainsi : « C’est une vraie synergie qui se dessine entre Agri et Milling. On sait où on va… ». Ce sera ensuite au tour de l’usine d’ouvrir ses portes…

Ce qu’ils ont préféré :

Preety, au département “électricité” depuis 5 ans

« Je ne savais pas qu’il fallait autant de travail pour restructurer le sol, préserver sa valeur agronomique et en exprimer le meilleur rendement. Je ne savais pas non plus à quel point le GPS pouvait aider à maintenir la santé de la terre, en aidant à repérer les zones déficientes pour y apporter les fertilisants, là où il le faut et en quantité suffisante. Cette précision est impressionnante. Je suis très heureuse surtout d’avoir compris ce que font mes collègues. Respect !”

Ritchie, au département “informatique” depuis 5 ans

« Dans mon département, on développe des outils, mais on ne sait pas comment ils aident à la décision – comment le drone, par exemple, est vital dans une stratégie de gestion des coûts. Nous allons rarement sur le terrain voir le processus. Sur le plan technique, ma grande surprise, ce sont les trois systèmes d’irrigation. Sur le plan humain, j’ai appris à regarder les chauffeurs de tracteurs différemment. Ce sont de véritables managers des champs, avec des responsabilités techniques précises et complexes. »

l'actu de Beau Plan

Les belles choses prennent du temps, patience… Les infrastructures, prêtes à 80%, devraient être livrées fin décembre. Découvrez entre temps les petits secrets du chantier.

    1. Le rond-point de Beau Plan s’est élargi… mais pourquoi donc ? Avec ses cinq branches, le rond-point de Beau Plan présente un format peu commun à Maurice ! En association avec la Road Development Authority, il a été repensé au cours des derniers mois afin d’optimiser la sécurité de ses usagers quotidiens. « Nous avons agrandi tout le carrefour pour dessiner plus nettement ses cinq voies. Plus un rond-point est grand, plus la circulation est fluide et sûre. Cela donne en effet plus de temps et de visibilité pour voir venir les voitures », explique Jean-Philippe Desvaux, Responsable du Développement. Quasiment prête, l’infrastructure sera aussi dotée d’un bel aménagement paysager
    2. Le Mahogany Shopping Promenade commence à prendre une belle allure. Depuis l’autoroute, on devine ses belles structures, les trottoirs pavés et les palmiers royaux. Connaissez-vous le secret des paysagistes pour rendre cette entrée avenante ? Ils ont créé du rythme avec des couvre-sol, des plantes hautes et des plantes à mi-hauteur. Autour du Mahogany, une belle sélection de plantes composera le jardin : des flamboyants, des dattiers, des tecoma roses, des lataniers… Sans oublier l’acajou centenaire en son cœur, qui a valu son nom au Retail Park ! Comme l’explique Jean-Philippe Desvaux, préserver et valoriser cet arbre centenaire a été une réelle décision de la part de Novaterra, afin de mettre en valeur notre riche patrimoine. En attendant les enseignes du centre commercial, vous pourrez déjà relever ces premiers locataires qui rendront votre promenade si agréable.
    3. Les premiers habitants de Beau Plan s’installent. Trois familles habitent déjà Le Hameau ! Dans les mois à venir, une quinzaine d’autres devraient aussi s’installer. La première phase des Muguets sera livrée au premier trimestre de 2021. Et début décembre, le premier coup de pioche sera donné au Mango Village dont 80% des lots ont déjà été vendus. Vous entendrez bientôt battre le cœur de la ville de Beau Plan…

Terragen a 20 ans. À cette occasion, nous avons proposé un défi au Directeur de notre centrale thermique : résumer ces 20 dernières années… en 20 minutes !

Terragen en un chiffre ?

Le 20 s’impose ! Saviez-vous que 20 % de l’électricité issue de sources renouvelables produite à Maurice, vient de Terragen ? Nous sommes un acteur majeur dans le mouvement vers une dépendance réduite sur les énergies fossiles. 20, c’est aussi les 20 ans de service de 20 de nos employés. À l’image de l’ensemble des équipes de Terragen, ce sont de solides et talentueux collaborateurs qui ont su construire une véritable culture industrielle dans notre usine. Et nous allons très prochainement célébrer dignement ces 20 ans d’anniversaire.

Les « premières » dont Terragen est fière ?

Terragen a été la première centrale bagasse à haute performance énergétique à Maurice. Et la première à utiliser de la paille de canne pour produire de l’énergie, ce qui représente aujourd’hui 10% de la production d’énergie bagasse. Cela équivaut à une économie de 5 000 tonnes de charbon et à l’alimentation en électricité de 1 000 foyers par an. Ce n’est pas rien. Nous avons aussi été la première compagnie à Maurice à être certifiée AFAQ QSE (Qualité, Sécurité et Environnement). Sur le plan technique et managérial, cela a été un tournant de notre histoire.

Votre plus gros atout ?

Notre capital humain évidemment. Les équipes sont constituées d’hommes et de femmes qui ont un haut niveau de professionnalisme et sont très engagés. Ils sont liés par une solide amitié forgée par les voyages de formation qu’ils ont faits ensemble il y a 20 ans, puis le démarrage de l’usine, et la vie intense, 24h/24, de la centrale. Très spécialisés chacun dans leur domaine, ils possèdent une culture technique très avancée, et ont développé un esprit d’équipe très marqué. C’est aussi une équipe vraiment polyvalente : chacun sait ce qu’il a à faire, assiste l’autre avec dévouement, et le remplace lorsque c’est nécessaire. À cela s’ajoute un fort esprit de compagnonnage : les plus anciens veillent à former et à passer leur savoir au plus jeune.

Une grande satisfaction ?

Après 20 ans, notre centrale est toujours aussi performante qu’à l’origine. C’est un fait rare dans la vie d’une usine. Cela veut dire que sa conception a été bien pensée, grâce à l’apport de notre partenaire stratégique Albioma, et que son entretien a été excellent. Cette fiabilité est très importante parce que le CEB compte sur nous, et ce autant aujourd’hui qu’il y a 20 ans.

Le grand challenge ?

Augmenter la part d’énergie renouvelable. Nous soutenons un projet ambitieux qui consistera à augmenter de 50% notre production d’énergie renouvelable dans notre mix énergétique dans les années à venir. Le point de départ, c’est la dizaine d’hectares d’eucalyptus que nous venons de planter avec TerrAgri sur les terres marginales abandonnées de la canne, nous pourrons réduire encore davantage la part de charbon dans la production d’électricité.

L’avenir ?

Il s’annonce positif. Certes, le confinement ayant entraîné une baisse dans les besoins d’électricité de 30% pendant six mois, nos résultats s’en trouveront impactés. Mais depuis septembre, la situation est revenue à la normale. Le contrat avec le CEB a été renouvelé et signé pour cinq ans de plus. Nous leur avons proposé d’investir dans de nouvelles infrastructures dans le cadre de notre projet de verdissement de notre production d’électricité. Mais ce n’était pas le bon timing avec cette année 2020 un peu mouvementée. Nous reprendrons la discussion. Toujours est-il que je suis pleinement confiant en l’avenir : Terragen est une centrale nécessaire au CEB : nous produisons une énergie qui n’est pas chère et en partie renouvelable. Et nous respectons largement notre engagement : une production sans coupure et une disponibilité permanente.

L’idée qui vous trotte en tête au moment où nous parlons ?

La fête de Terragen au Château de Villebague ! Nos fêtes annuelles sont des moments privilégiés de l’entreprise, des moments de convivialité très appréciée, auxquels participent les conjoints et enfants des employés. Elle sera très spéciale pour ce bel anniversaire…

Nilshad Koussa, c’est une vie réglée comme du papier à musique… Et entre les lignes, passe un joli rayon de soleil : Fatima, arrivée en plein confinement, il y a six mois. Lorsqu’il en parle, le Manager du Département mécanique de Terragen s’illumine. Cette petite fille, il l’attend depuis plus de 10 ans. Mais même si elle fait fondre son papa, elle apprendra comme ses deux frères à être un modèle de discipline.

C’est ce qui a fait de lui ce qu’il est, confie Nilshad. Dans son travail et sa vie personnelle. A Terre Rouge, où il réside, c’est réveil à 5 heures du matin pour toute la famille. Après la madrasa, la prière à la mosquée et le retour à la maison pour le petit déjeuner, départ à 7h pile pour l’école et le travail. Sans cet esprit d’organisation et de rigueur, ce diplômé en mécatronique et fils de mécanicien n’aurait pas eu un tel parcours de réussite. Il est parmi ceux qui célèbrent leurs vingt ans de service à TerraGen.

« Ce métier demande une planification parfaite en amont, un excellent entretien des machines, car on ne peut pas se permettre la moindre coupure dans la production d’électricité. Avec sa complexité, la centrale peut représenter des imprévus. Au moindre pépin, il faut être sur pied, quelle que soit l’heure de la nuit pour trouver une solution immédiate », dit-il.

L’astreinte rythme sa vie : elle consiste à rester à la disposition de l’entreprise à toute heure de la nuit. Mais depuis cinq ans, Nilshad a appris à mieux équilibrer sa vie, explique-t-il. Le cadre posé avec les normes ISO y est pour beaucoup, mais aussi un cours de leadership proposé par Terra. « J’ai appris à dire ‘No without a No’, à déléguer, ça a été une grande révélation… » sourit-il.

Il peut désormais mieux consacrer ses après-midis à ce qu’il aime par-dessus tout : les balades, les randonnées, de la plage de Le Hochet à la Montagne des Signaux. En famille, toujours. Et pas question de laisser la petite derrière…

Le grand jour approche pour la 7 ème édition du festival Kaz’Out ! Terra est très fier d’être, cette année encore, le sponsor majeur de l’événement. Nos collaborateurs, au sein des différents clusters du groupe, partagent les raisons pour lesquelles ce rendez-vous culturel leur tient à cœur.

Le 7 novembre prochain, vous serez nombreux à vous rendre à L’Aventure du Sucre pour célébrer la culture sous toutes ses formes avec Kaz’Out. Cet événement, nos équipes l’attendent aussi depuis déjà plusieurs semaines. Depuis la création des décors du festival lors de sessions Art-Déco organisées tout au long du mois d’octobre, jusqu’aux valeurs portées par l’ensemble de nos clusters, Terra se prépare activement à l’arrivée de Kaz’Out !

« Je suis très fier que le groupe soit sponsor de Kaz’Out – et, plus globalement, de notre engagement à soutenir la culture. Cela apporte de belles perspectives de développement pour la région, à laquelle nous sommes foncièrement attachés de par notre histoire. »
Jean-Marc Iweins, Directeur de la centrale thermique de Terragen

« La culture étant l’un des axes chers à Terra Foundation, nous voulions que les enfants de la région puissent profiter de ce festival. Nous avons donc parrainé les bénéficiaires d’ONG pour participer aux divers ateliers proposés. Depuis 3 ans, nous avons pu toucher 160 jeunes et 19 adultes qui nous ont par la suite exprimé leur gratitude pour leur avoir donné l’occasion de découvrir beaucoup de nouvelles choses. »
Marie-Annick Auguste, CSR Manager du groupe

« Kaz’Out, cet événement culturel qui fait vibrer toutes les âmes d’artistes et qui répond à notre engagement de soutenir la créativité et le partage, je suis fière de pouvoir dire à mes proches qu’il se passe à Beau Plan, dans ce bel environnement où je travaille au quotidien. »
Sarah Ah-Hong, Centre Manager du Mahogany Shopping Promenade

« À travers le groupe Terra et la Smart City de Beau Plan, nous avons à cœur de faire rayonner la culture et les arts locaux pour faire vibrer la région. Pour cela, quoi de mieux qu’un événement phare du calendrier comme Kaz’Out ? De plus, les belles valeurs prônées par ses organisateurs, comme la diversité, la bienveillance et le partage, sont en totale adéquation avec notre vision du vivre ensemble. Ce partenariat est donc une belle réussite pour le groupe. »
Emeric Vigier de Latour, Communications Manager du groupe

« C’est la 5 ème année consécutive que l’Aventure du Sucre accueille le Kaz’Out, et j’espère que notre collaboration durera encore de belles années ! Nous sommes heureux de voir les festivaliers de toutes générations s’approprier le lieu chaque année, un lieu de culture et de transmission, qui a à cœur d’encourager la créativité artistique. »
Sandrine Marrier d’Unienville, Manager–Cultural Development & Communication

Le festival Kaz’Out, qui revient cette année pour sa 7 ème édition, mettra à l’honneur la scène artistique locale. Le 7 novembre, dès 17h, nous vous donnons rendez-vous à L’Aventure du Sucre pour célébrer ensemble notre belle culture dans toute sa diversité !

Alors que les frontières de notre pays s’ouvrent progressivement au monde, le groupe Terra se montre plus que jamais vigilant et respectueux des protocoles sanitaires recommandés à l’échelle nationale pour ne prendre aucun risque quant à la santé et la sécurité de ses collaborateurs.

En parallèle d’un impact non négligeable sur l’économie internationale, la crise sanitaire du coronavirus nous a tous obligé à repenser nos modes de vie et de travail – entraînant avec elle une transformation accélérée vers le digital de nombreuses entreprises, y compris Terra.

Mais, alors qu’une utilisation adéquate de différents outils digitaux a été implémentée au sein du groupe pour permettre la continuité des opérations, une grande partie de nos collaborateurs entre dans la catégorie des travailleurs essentiels amenés à se déplacer sur leur lieu de travail. Parmi eux, les équipes de Terragen et du cluster de la canne à sucre, dont l’activité est primordiale pour maintenir le bon fonctionnement de nos centrales et usines – et, par là, la fourniture du pays en énergie verte ou encore le bon déroulement des activités agricoles du pays, dont beaucoup dépendent.

C’est pourquoi, dès mars 2019, les départements Health & Safety et Human Ressources de Terra ont travaillé avec acharnement pour mettre sur pied des procédures sanitaires et protocoles de sécurité visant à garantir à l’ensemble de nos travailleurs la possibilité de travailler dans des conditions optimales, sans courir de risque face à la menace sanitaire de la Covid-19. De ce travail a résulté la bonne continuité de nos opérations, et une reprise sans heurt à la sortie du confinement du pays.

Aujourd’hui, suite à la réouverture envisagée de nos frontières, le risque d’une recrudescence du virus pèse de nouveau sur le pays. Il est donc essentiel de se tenir prêts en respectant une série de mesures et protocoles stricts pour éliminer tout risque de contamination. Les équipes des différents clusters de Terra se sont ainsi de nouveau réunies afin de renforcer les mesures établies dès le mois mars, et s’assurer de leur bonne implémentation dans nos différents environnements de travail.

Pour cela, quatre phases ont été identifiées. Des mesures évolutives pour parer à tout risque éventuel, établies selon les recommandations de l’OMS et en accord avec les règlementations légales du pays, y sont rattachées :

  • Phase 1 : Pas de cas local identifié
    Port du masque, prise de température, désinfection régulière des mains et “No Handshaking Policy”.
  • Phase 2 : Moins de 10 cas locaux identifiés
    Renforcement des mesures sanitaires avec désinfection rigoureuse et systématique des surfaces de travail et matériels communs et distanciation sociale (télétravail recommandé).
  • Phase 3 : Le virus circule activement dans le pays
    En complément des mesures appliquées en phase 2, les rassemblements (réunions, événements, meetings) sont interdits et le télétravail imposé à une partie des équipes.
  • Phase 4 : Le gouvernement impose le reconfinement du pays
    Respect des mesures instaurées par les pouvoirs publics et suivi au jour le jour de l’évolution de la situation, au niveau local comme international.

Ces mesures sanitaires sont diffusées à travers l’ensemble des environnements de travail du groupe – bureaux, usines et centrales – en anglais et en créole, et les responsables Health & Safety de chaque cluster veillent à leur bonne application.

« La santé et la sécurité des collaborateurs de Terra est primordiale, et nous ne voulons prendre aucun risque, explique Nicolas Maigrot, CEO du groupe. Nous avons réussi à œuvrer en ce sens tout au long du confinement national, et continuerons de faire le nécessaire aussi longtemps qu’il le faudra pour garantir la sécurité au travail de tous. »

En recherche constante d’innovation, le cluster “canne” du groupe Terra a récemment fait l’acquisition d’une machine NIRS en vue d’optimiser ses tests de conformité sur le sucre produit dans ses usines. Michael Ah-Sing, Laboratory & Process Control Manager, nous en dit plus sur les perspectives que cette innovation apporte au groupe.

La technologie NIRS (pour “near-infrared spectroscopy”) est une technique de mesure et d’analyse des spectres de réflexion dans la gamme de longueurs d’onde 0,78 à 2,5 µm. Très utilisée dans l’industrie pharmaceutique, mais aussi dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation, cette technique permet d’effectuer des analyses clés telles que déterminer la composition des médicaments ou dosage des produits pharmaceutiques ; mais aussi, dans le secteur agroalimentaire, des analyses portant sur le pourcentage d’humidité contenu dans les aliments, la quantification de protéines, gras, ou sucres.

Reconnue pour être à la fois précise, fiable et rapide à utiliser, cette technologie a récemment commencé à être utilisée dans l’industrie cannière – suivant le pas de nombreuses autres cultures agricoles (café, thé, épices, fruits, graines, etc.). Étant le plus grand producteur de sucres spéciaux au monde, le groupe Terra met un point d’honneur à se montrer toujours plus innovant – tant pour l’analyse de ses produits à leur confection que pour la recherche et le développement de nouveaux produits, afin d’apporter une gamme toujours plus variée et affinée à sa clientèle.

“Nous sommes très fiers de l’acquisition d’un tel appareil, qui va résolument nous permettre de rester à la pointe de l’innovation en matière de production de sucres spéciaux, nous confie Michael Ah-Sing. Le NIRS va également nous permettre de garantir avec une précision plus grande encore la qualité de nos sucres à leur sortie d’usine, et ce avec une rapidité accrue. En somme, si le calibrage de l’appareil va nous demander encore du temps et de l’énergie, les résultats seront vraiments conséquents pour notre travail”.

Si Terra diversifie ses activités, avec notamment l’émergence de la Smart City de Beau Plan aux portes du Nord, il est certain que la production de sucres spéciaux a encore de belles années devant elle pour continuer de faire la fierté de notre région !

Terra s’engage à faire rayonner la culture locale avec passion

Malgré ce contexte particulier, Kaz’Out se tiendra de nouveau cette année à Beau Plan pour faire vibrer les passionnés de musique et d’art. C’est une initiative que le groupe Terra soutient avec fierté, et ce pour la troisième année consécutive. Ayant à cœur de soutenir la culture mauricienne et la scène artistique locale – un engagement qui prend tout son sens cette année, alors que le festival promet une programmation 100% locale qui promet de valoriser nos talents –, le groupe implique l’ensemble de ses clusters dans cette démarche. Grays sera présent une fois de plus pour démontrer son savoir-faire à travers un bar dédié au rhum New Grove et un espace Vin/20 où seront présentés ses vins du monde ; L’Aventure du Sucre est heureux d’accueillir une fois de plus cet événement en totale adéquation avec ses valeurs et la volonté de voir vivre son cadre historique ; Terragen, acteur majeur de la région, apportera cette année encore son soutien à l’organisation de l’événement ; et Novaterra, qui œuvre au développement de la Smart City de Beau Plan, est fier de la confiance renouvelée par les organisateurs de Kaz’Out pour faire vivre ce festival à Beau Plan, en s’inspirant du parti-pris créatif de la ville et en diversifiant l’offre de loisirs de la région.

The country’s borders are closed? Never mind! To end 2020 in style, Grays’ 20/Vin boutiques invite you each month to discover a new terroir throughout the world. So, close your eyes and follow us throughout this beautiful gustatory odyssey…

From the mountainous reliefs of Constantia to the valleys of La Rioja, 20/Vin embarks its members through an exclusive adventure. After rediscovering Mauritian expertise in August, ranging from New Grove rums to Takamaka wines, the month of September was dedicated to South African terroirs. In October, wine lovers will discover the Spanish terroirs. November, on the other hand, will be devoted to the world of whisky, taking amateurs from Scotland to Japan. Finally, in view of the end-of-year festivities, December will honor the terroirs of France, with a selection of wines and champagnes.

These various events will be marked by special animations in the eleven 20/Vin cellars across the island. In addition to themed decorations, tastings will be held to allow amateurs to expand their taste buds. 20/Vin will also organize events, such as parties or masterclasses, highlighting each region.

Finally, members will be invited to complete their own “Explorer’s Map”, which will allow them to participate in a draw at the end of the year. Prizes emphasizing the art of living are to be won, as well as the pleasure of discovering and sharing!

Follow the hashtag #odyssée20vin and go to the 20/Vin Facebook page or to the 20/vin store nearest you to learn more and participate.